Le nouveau découpage administratif est désormais opérationnel. Les gouverneurs, préfets et sous-préfets des nouvelles circonscriptions administratives ont été tous nommés, selon le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.
En effet, lancé depuis 11 ans, le nouveau découpage administratif et territorial divise le Mali en 19 régions, 1 district, 159 cercles, 474 arrondissements, 815 communes et 12 641 villages, fractions ou quartiers. Les gouverneurs, préfets et sous-préfets des nouvelles circonscriptions administratives ont été tous nommés. Dès les premières heures de la transition, le retour de l’administration et des services sociaux de base partout sur le territoire national du Mali occupe une place de choix dans les programmes d’action gouvernementale.
Pour y parvenir, les plus hautes autorités de la transition ont adopté une approche stratégique à travers la finalisation du processus de réaménagement des circonscriptions administratives et territoriales du Mali. Ainsi, les 11 nouvelles régions retenues sont Taoudenit, Menaka, Nioro, Kita, Dioïla, Nara, Bougouni, Koutiala, San, Douentza et Bandjagara. La région de Gao a 17 cercles, les régions de Nara, Diola, Douentza,Taoudenit, Menaka ont chacune 6 cercles. Quant aux régions de Segou et Bougouni, elles ont chacune 11 cercles, Les régions de Kidal et Bandjagara 9 cercles chacune. Sikasso et Koulikoro 8 cercles et la région de Kayes 10 cercles.
Après la promulgation de cette nouvelle mesure par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, en mars 2023, et la nomination des représentants de l’État (gouverneurs, préfets et sous-préfets), une parfaite collaboration des ministères de l’Administration territoriale et de la décentralisation, de la défense et des anciens combattants et de la sécurité et de la protection civile a permis un déploiement massif des agents sur le terrain. La nomination et le retour du gouverneur de la région de Kidal, longtemps hors du contrôle de l’État malien, et de ses nombreux services déconcentrés sont des exemples les plus marquants de cette volonté affichée des plus hautes autorités de la transition de garantir la présence de l’État partout sur le territoire national du Mali. En effet, le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, n’a pas manqué de manifester son satisfecit, en marge de la célébration des 64 ans de l’indépendance du Mali.
« Il y avait beaucoup de circonscriptions administratives qui étaient vacantes. Aujourd’hui, les représentants de l’Etat (gouverneurs, préfets et sous-préfets) sont nommés dans l’ensemble des circonscriptions administratives de notre pays, ce qui est un exploit », se réjouit le ministre ajoutant que cette approche a aussi contribué, non seulement, à la diminution du nombre des déplacés et réfugiés, mais aussi au retour progressif des personnes déplacées par cause de l’insécurité.
C’est pourquoi, le porte-parole du gouvernement, le col Abdoulaye Maïga a mis l’occasion à profit pour saluer ses collègues en charge de la Défense et des anciens combattants ; de la Sécurité et de la protection civile ; de la Santé et du développement social ; de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion Nationale, mais aussi et surtout, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, dont le soutien et accompagnement, à travers ses fonds de souveraineté, ont permis d’équiper et mettre à condition beaucoup de ces circonscriptions.
Pour le colonel Abdoulaye Maïga, tout Etat est supposé connaitre à la fois ses frontières extérieures et intérieures, car selon lui, « il faut connaitre les limites territoriales de chaque région pour prétendre poser des actions de développement ».
F A. avec l’ORTM
Source : Plume Libre