Masse d’herbes aquatiques en suspension et de papyrus qui obstrue les multiples chenaux du Nil blanc au sud du Bahr el-Ghazal, au Sud-Soudan, rendant le fleuve impraticable à la navigation et se refermant après le passage des bateaux. L’épaisseur de ce manteau flottant est souvent importante et peut supporter des poids considérables, y compris celui de gros mammifères.
Le percement du canal de Jonglei (360 km) joignant Bor, en aval du Nil Blanc, au confluent du Sobat et du Nil, juste avant Malakal, vise à réduire l’évaporation des eaux du Nil pour les réserver à l’irrigation de la Gezireh, en aval de Khartoum. Il permettrait aussi de grossir le débit du fleuve en prévision des projets de fertilisation de la plaine de Toshka, dans le désert égyptien, sur la rive gauche du lac Nasser.
Une autre raison concerne la mise en valeur de cette province riche en hydrocarbures: l’assèchement de cette région inondable a suscité l’opposition armée des populations locales et est l’une des principales raisons de la guerre qui ensanglante le territoire depuis l’indépendance du pays en 1956.
la triplette de tarés a sans doute un commentaire ?