Le ministre malien de la Justice Mamoudou Kassogué a déclaré, ce jeudi 10 avril, être victime de « harcèlement » de la part d’Amnesty International. Excédé par les agissements de l’organisation internationale des Droits de l’homme, le ministre a étalé certaines preuves de la « violation » de ses droits humains.
Un sachet rempli de correspondances reçues de la part d’Amnesty International. Ce n’est pas tout, « j’ai reçu plus de 8 000 mails de la même organisation dite de défense des droits de l’Homme », a indiqué le ministre Kassogué, au cours de la rencontre de prise de contact avec les nouveaux membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme au Mali (CNDH).
« Tout ça pour obtenir la libération d’une seule personne poursuivie et condamnée par la justice de son pays », a dénoncé le ministre Kassogué. « Aujourd’hui, je suis victime de la violation de mes droits humains par la même organisation qui prétend défendre les droits de l’Homme », a-t-il ajouté.
L’ancien procureur du Pôle économique et financier de Bamako réputé «incorruptible » a dénoncé la méthode Amnesty International. Quand elles (les organisations de défense des droits de l’Homme) ne peuvent vous atteindre financièrement, ils passent par d’autres méthodes comme le harcèlement ».
Parlant des violations supposées des droits de l’Homme au Mali, le ministre de la Justice estime qu’il faut prendre en compte le relativisme culturel. Il s’agit, a-t-il dit, de prendre compte le facteur culturel dans l’application des textes. « Si ailleurs, on peut insulter les dirigeants, et les figures tutélaires, ce n’est pas le cas au Mali. Aussi, dans la culture malienne, la liberté d’expression ne permet pas les insultes de pères et mères », a-t-il expliqué aux membres de la CNDH.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net
Les chiens aboient mais la caravane passe. Il faut laisser Amnesty pleurnicher mais le droit va être respecte et applique a tout le monde sans distinction!