A l’occasion du 62 ème anniversaire de l’indépendance du Burundi, Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Burundi en France, Isaïe Kubwayo, a accordé une interview à Afrique Education.
Afrique Education : Ce samedi 6 juillet 2024, vous avez organisé le 62 ème anniversaire de l’indépendance du Burundi dans la résidence de votre pays à Paris. Pourquoi cette initiative ?
L’ambassadeur Isaïe Kubwayo : Bonjour. Il ne s’agit, en réalité, pas d’une initiative. Chaque 1er juillet, nous organisons la fête de l’indépendance de notre pays (sur notre photo ci-dessus, l’ambassadeur Isaïe Kubwayo délivre son mot de circonstance). Cette année, nous avons choisi de célébrer le 6 juillet en raison du fait que le 1er juillet tombait un lundi, un jour délicat pour les occupations hebdomadaires de nos compatriotes. Ainsi, tous les ans, nous organisons cette fête nationale, non seulement, au Burundi, mais également, à l’étranger, notamment, au sein de nos ambassades, qui représentent notre pays.
Plusieurs personnalités y ont été conviées, parmi lesquelles votre homologue de la RDCongo, Son Excellence Professeur Emile Ngoy Kasongo. Quel message souhaiteriez-vous passer ?
J’avais invité beaucoup d’ambassadeurs de la Communauté Est Africaine, qui est un bloc composé de huit pays, la Somalie étant la dernière à y avoir adhéré. Mais plusieurs d’entre eux, dont celui du Kenya, sont excusés pour des raisons de conflits d’ordres du jour. Le message que je voulais communiquer est celui de manifester l’amitié que nous entretenons avec les pays de notre communauté, ainsi que de promouvoir la politique d’ouverture que le Burundi mène vis-à-vis des autres nations. Par ailleurs, vous avez pu remarquer, parmi les convives, que figurait un représentant d’Ecobank International, la banque panafricaine, avec laquelle nous avons récemment signé un partenariat, et qui voulait informer nos compatriotes de la possibilité de les accompagner dans leurs opérations de transfert d’argent. Ainsi, mon message portait, d’une part, sur les relations de bon voisinage, et, de l’autre, sur un esprit d’ouverture.
Dites-vous que cet événement a été une réussite ? Si oui, pourquoi ?
Je dirais qu’il a été une réussite puisque vous avez vous-même pu constater tout le monde qui était présent. C’est un événement que nous avons préparé, célébré, et, à travers lequel, nous avons communiqué le message que je vous ai donné tout à l’heure. Toutefois, l’affluence aurait pu être encore plus importante si de nombreux Burundais ne s’étaient pas rendus à Orléans pour un autre événement. Un hasard du calendrier que je tiens à signaler, et que nous devrons mieux anticiper la prochaine fois. Sinon, l’événement a, globalement, été une réussite.
Avez-vous déjà une petite idée de comment la célébration de votre fête nationale passera l’année prochaine ?
Oui, l’année prochaine, nous fêterons le 63 ème anniversaire de l’indépendance de notre pays. Le lieu de l’événement n’a pas encore été déterminé car, en plus de Paris, nous avons une grande communauté, qui vit à Lille et à Montpellier. Nous réfléchirons à comment partager ce moment avec eux en tenant compte du facteur « distance ». Une hypothèse serait d’organiser la fête dans leur ville.
Nous sommes à un peu plus de deux semaines du début des JO 2024 de Paris. Pouvez-vous nous parler du profil de vos athlètes qui y participeront, des objectifs qu’ils viseront, et de l’image qu’ils sont appelés à renvoyer du Burundi ?
Une délégation d’athlètes burundais devrait bientôt arriver pour les Jeux olympiques et paralympiques. Pour les JO, les disciplines concernées seront la course de 5 000 mètres et de 100 mètres. Et, pour les jeux paralympiques, ce sera le saut en longueur. La première chose à noter est que ces compétitions offrent l’opportunité à nos sportifs de mesurer leurs performances et de s’auto-évaluer. Ensuite, notre participation à ce genre de rendez-vous international permet la visibilité du Burundi, et témoigne du fait que notre pays n’évolue pas en vase clos, étant donné que nous avons une place au concert des nations. Enfin, il y a la recherche de médailles. Vous savez bien que la moisson fait plaisir à tout le monde. Donc, si nous pouvons obtenir une médaille d’or, ou, à défaut, une en argent, cela réjouirait tous les Burundais.
Parlons un peu de politique. Les élections législatives anticipées de l’Hexagone auront lieu fin ce dimanche 7 juillet. La quasi-totalité des pronostics basés sur les sondages ont été joués. Quelles sont vos impressions ?
Je vous avouerais, dans un premier temps, que je n’ai pas très bien compris pourquoi le président français a choisi de dissoudre l’Assemblée nationale. Car celle-ci n’existe plus, la tenue d’élections législatives anticipées n’était qu’une suite logique pour en former une nouvelle. Mais je suis, tout de même, d’accord avec lui sur le fait que la confiance que le peuple avait investi en lui n’a fait que diminuer. Et, sous d’autres cieux, lorsqu’il y aura un déficit de confiance entre les gouvernants et les gouvernés, le coup d’État devient possible. A l’issue du vote de ce week-end, personne n’a été en mesure de remporter la majorité absolue. Ce qui signifie que les principales forces politiques actuelles vont devoir travailler ensemble. Le Nouveau Front Populaire a été créé sur la base d’un rassemblement de quatre partis politiques. Peut-être que cette tendance va inspirer les autres. Sans quoi, il sera difficile d’obtenir un gouvernement. Donc, nous attendons de voir.
Conférence de presse de Vladimir Poutine à l’issue du sommet de l’OCS
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Publié le : mercredi 10 juillet 2024
Mots-clés : Biélorussie; Chine; Défense; Économie; États-Unis; Géopolitique; International; Justice & Droit; Kazakhstan; OTAN; Russie; Ukraine; Vladimir Poutine
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Je viens d’enculer meilleur habib .
Infos / A La Une / Iran / Moyen-Orient / L’INFO EN CONTINU
Le président élu iranien ne ménagera aucun effort pour renforcer les relations avec Damas
Wednesday, 10 July 2024 6:46 PM [ Last Update: Wednesday, 10 July 2024 6:46 PM ]
https://www.youtube.com/watch?v=dyJ2Hr4mdM8
Tant que les colonialistes auront les mains libres, la Somalië, le Soudan, la RDC et le Soudan ne connaitront pas de paix. Seule une Afrique unie peut faire sortir les colonialistes de notre Continent afin que l’ Afrique joue son role de leader dans un monde multipolaire et apaise.
Les africains n’ont besoin de personne pour se manger entres eux
RDC/Rwanda n’est qu’un petit exemple de l’amitié que se portent les Etats africains entres eux
Je serai d’accord avec toi si tu disparaissais sinon je pense le contraire sale troll de la tres maudite France!
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SOUDAN DU SUD : LES NÉGOCIATIONS DE PAIX RISQUENT D’ÉCHOUER
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Ayant presque abouti, les pourparlers de paix au Soudan du Sud sont menacés, selon l’Associated Press. Les groupes d’opposition protestent contre un projet de loi récemment adopté qui permet de détenir des personnes sans mandat d’arrêt.
« Cette loi viole les droits et libertés fondamentaux des citoyens du Soudan du Sud, elle élimine l’espace civil et politique. Il ne peut y avoir ni paix ni démocratie avec une telle loi », a déclaré Pagan Amum, représentant de l’Alliance des mouvements d’opposition du Soudan du Sud.
L’ONG Human Rights Watch a également appelé le président du pays, Salva Kiir, à rejeter le projet de loi controversé. L’organisation internationale estime qu’il porterait atteinte aux droits de l’homme et renforcerait les services de sécurité nationale, souvent accusées de violations des droits.
Les pourparlers, baptisé « Tumaini » (« espoir » en swahili), ont abouti à un projet d’accord qui propose de prolonger la période de transition dans le pays et de reporter les prochaines élections afin de finaliser la constitution et les lois électorales, de délimiter les circonscriptions électorales et de créer une force unifiée de sécurité.
Le Parlement avait déjà voté en faveur du projet de loi et le président Salva Kiir doit l’approuver dans les 30 jours pour qu’il entre en vigueur. Cette tension intervient à l’approche des premières élections de l’histoire du pays, qui se tiendront le 22 décembre.