La France est à nouveau en “urgence attentat”. Deux jours après l’attaque à Moscou revendiquée par l’État islamique et qui a fait au moins 137 morts, selon un bilan provisoire, le président de la République Emmanuel Macron a convoqué ce dimanche soir un Conseil de défense et de sécurité nationale. L’objectif ? Évoquer “l’attentat de Moscou et ses conséquences”, selon les mots de l’Élysée.
À sa sortie, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé sur X que la France rehaussait son niveau d’alerte. “Compte tenu de la revendication de l’attentat par l’État islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays, nous avons décidé de rehausser la posture Vigipirate à son niveau le plus élevé : urgence attentat”, a écrit le chef du gouvernement.
Plusieurs attentats récemment déjoués en France
“La revendication de l’attentat de Moscou provient de l’État islamique au Khorassan. Or, cette organisation menace la France et a été impliquée dans plusieurs projets d’attentats récents déjoués dans plusieurs pays d’Europe, dont l’Allemagne et la France”, justifie Matignon auprès de l’AFP. “Le Premier ministre a demandé au Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, placé sous son autorité, de convoquer demain (lundi) à la première heure une réunion associant l’ensemble des services de sécurité impactés par le rehaussement du niveau Vigipirate.”
La France retourne donc dans la situation qu’elle avait notamment connue entre octobre 2023 et janvier 2024. Après l’attentat d’Arras et le meurtre de l’enseignant Dominique Bernard, le gouvernement d’Élisabeth Borne avait déjà rehaussé le niveau d’alerte au plus haut niveau.
Quelques semaines plus tard, le plan Vigipirate avait été rétrogradé au niveau 2 (“sécurité renforcée – risque attentat”).
I.N
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