Soulagement pour les Gazaouis et les organisations humanitaires. La trêve, effective depuis le dimanche 19 janvier, devrait apporter une période de répit dans la bande de Gaza dévastée par plus de 15 mois de guerre.
L’entrée en vigueur du cessez-le-feu prévoit une augmentation de l’aide humanitaire au sein de l’enclave, où les besoins en nourriture sont importants et les services essentiels “effondrés”, selon l’Unicef.
· En quoi consiste l’effort humanitaire?
La trêve s’accompagne d’un afflux de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, soumise par Israël à un siège total depuis le début de la guerre. L’objectif affiché dans l’accord est de 600 camions par jour.
“Après 15 mois de guerre, les besoins humanitaires sont faramineux”, a souligné le chef du bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Tom Flechter.
Les premiers camions d’aide humanitaire sont d’ailleurs entrés dans Gaza quelques minutes après le début du cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas, selon Jonathan Whittall, responsable par intérim de l’agence des urgences humanitaires de l’ONU (OCHA) pour les Territoires palestiniens occupés.
“Un effort massif a été déployé ces derniers jours par les partenaires humanitaires pour charger et préparer la distribution d’une aide massive dans toute la bande de Gaza”, a-t-il souligné.
Selon un responsable égyptien, “260 camions d’aide et 16 de carburant” sont entrés par les passages de Kerem Shalom, entre Israël et Gaza, et Nitzana, à la frontière entre l’Égypte et Israël.
· Un risque de pillage?
L’ONU a appelé les pays qui ont “de l’influence” sur Israël, le Hamas et les bandes armées qui pillent les convois d’en user pour que l’aide bien puisse parvenir aux populations.
“J’appelle de façon urgente les pays qui ont une certaine influence sur tous les parties de l’accord pour s’assurer que cette aide vitale parvienne à ceux qui en ont le plus besoin”, a écrit sur X Tom Fletcher.
“Nous sommes conscients des défits logistiques qui existent pour les personnes chargées de délivrer cette aide, à savoir les montagnes de gravats et les vestiges de la guerre qui n’ont pas encore explosé. La sécurité de tous nos employés et des civiles reste notre priorité”, a-t-il assuré.
L’Unicef et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) de l’ONU ont également appelé, dans deux communiqués, à faire en sorte à ce que les acteurs humanitaires puissent “déployer en toute sécurité la réponse de grande ampleur qui fait cruellement défaut au sein de la bande de Gaza”.
· Quels besoins pour la population?
L’ampleur des besoins humanitaires pour les Gazaouis est “considérable”, selon l’Unicef. L’association explique attendre pouvoir atteindre “sans entrave tous les enfants et toutes les familles” afin de leur fournir “les aliments et la nutrition essentiels dont ils ont besoin, mais aussi des soins de santé, un soutien psychosocial, de l’eau potable, des services d’assainissement, d’éducation et d’apprentissage, ainsi qu’une aide en espèces”.
Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) de l’ONU chiffre à 300 millions de dollars (environ 290 millions d’euros) l’argent nécessaire pour “satisfaire les besoins au sein de l’enclave pour les six prochains mois”. Selon lui, la guerre a laissé plus de deux millions de personnes “totalement dépendantes” concernant les besoins en nourriture, en habitation et en argent. Le PAM souhaite donner des espèces et des tickets pour aider 100.000 habitants.
Concernant les soins, l’OMS a estimé à “plus de 10 milliards de dollars” le montant nécessaire pour remettre le système de santé sur pied, jugeant les défis sanitaires “immenses”. L’Unicef note que sur les 36 hôpitaux que compte Gaza, “moins de la moitié sont encore opérationnels”. Une situation “qui accroît le risque d’épidémies de maladies infectieuses et met les enfants en danger”.
Source: BFMTV.com
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