Sommet du Kenya : Déclaration sur 12 points

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C’est Ok. Le sommet du Kenya dénommé “Africa Fertilizer and Soil Health Summit”, (Sommet sur l’engrais et la santé du sol africain) qui a duré 5 jours du 5 au 9 mai, a résolu en 12 points et objectifs (Déclaration de Nairobi).

 

Ladite Déclaration résume les discussions les plus importantes parmi nos leaders africains, et se focalise sur les partenariats à plusieurs parties, ainsi que sur les investissements nécessaires pour guider la politique, les recherches, les marchés et la formation pour l’engrais et l’entretien de nos sols partout en Afrique. Notamment, ils ont statué en 12 engagements à la fin du sommet de Kenya.

Il a été décidé de tripler la production et la distribution domestique des engrais certifiés organique et inorganique et aussi de le rendre disponible avant 2034. Opérationnaliser le “Africa Fertilizer Financing Mechanism” (AFFM) et soutenir les efforts des Etats membres qui produisent du gaz naturel, pour augmenter leur taux de production et assurer que l’engrais reste à un prix stable.

Il a été demandé à la Commission de l’Union Africaine de mettre en marche les ressources financières et techniques pour effectuer ces engagements, en coopération avec les fonds climatiques actuels, de créer et mettre en place la politique et les lois pour construire l’environnement approprié par le développement et la promotion de la capacité nationale de ces Etats.

Pour ce faire, il a été question, de promouvoir la solidarité africaine grâce aux connaissances partagées et à la formation, au développement, et aux programmes de transfert dans l’établissement des bonnes pratiques pour la santé de nos terres. Aussi, d’inclure les recommandations de cette Déclaration dans les programmes nationaux d’investissement et aux ministres des Finances à mettre en marche et à distribuer les ressources adéquates pour l’intégration des recommandations.

Lors de la rencontre, le président du Kenya, William Ruto, l’hôte de l’événement, a espéré que : “Nous avons le plus gros potentiel pour la production alimentaire et pour devenir le panier de pain du monde”. Pour lui, il est essentiel de mettre en priorité les investissements dans la production de l’engrais azoté et de  développer les mécanismes nécessaires pour suivre, en temps réel, les tendances du marché. “Nous avons besoin de stratégies durables pour rendre l’engrais plus accessibles et plus abordables”.

Moussa Faki de la Commission de l’Union africaine a regretté que “certains pays fabriquent de l’engrais, mais nous y dépendons tous, ce qui le rend très cher pour nos fermiers. Or, le Centre Africain pour le Développement d’Engrais existe depuis les années quatre-vingt”. Il a recommandé de profiter de nos atouts continentaux pour booster la fabrication d’engrais en qualité et prix abordables. “C’est la clé à notre sécurité alimentaire. Ces investissements devraient être pris en compte dans nos budgets nationaux”, conclura-t-il.

L’événement a eu lieu du 7 au 9 mai, sous le thème. Les participants ont exploré la condition actuelle des terres africaines dans le but d’effectuer des mesures restauratrices qui seront aussi urgentes qu’appropriées. L’événement a réuni plus de 4000 participants, y compris 57 ministres de l’Agriculture et des Affaires étrangères, en plus des scientifiques, des représentants du secteur privé, et des chefs d’organisations de développement.

Koureichy Cissé

 

 

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