Sénégal: le président Faye veut supprimer deux institutions

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Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye convoque l’Assemblée nationale le 29 août pour examiner un projet de loi visant la suppression du Haut Conseil des Collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental, dans le cadre de son programme de réformes institutionnelles.

Élu en mars dernier, le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a franchi une nouvelle étape dans son programme de réformes institutionnelles en convoquant l’Assemblée nationale pour une session extraordinaire le 29 août 2024.

Cette session vise à examiner un projet de loi portant modification de la Constitution, notamment la suppression de deux institutions majeures : le Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique social et environnemental (CESE).

Créé en 2016 sous la présidence de Macky Sall (2012-2024), le HCCT est une institution consultative qui a pour mission de renforcer la participation des collectivités territoriales dans le développement et la gestion des affaires publiques. Il est composé de 150 membres et est censé être un espace de dialogue entre l’État et les collectivités locales.

Le CESE, assemblée consultative, existe depuis l’indépendance du Sénégal sous le nom de Conseil économique et social (CES). La dimension environnementale a été ajoutée à son intitulé en 2012, quelques mois après l’arrivée au pouvoir de Macky Sall, en remplacement d’Abdoulaye Wade (2000-2012). Sa mission est de conseiller le gouvernement sur les questions économiques, sociales et environnementales. Il est composé de représentants de divers secteurs de la société civile et du monde économique.

La suppression de ces deux institutions était l’une des promesses de campagne du président Faye, qui les considère comme coûteuses et peu efficaces. Cette décision s’inscrit dans une volonté plus large de rationalisation des institutions de l’État et de réduction des dépenses publiques.

Le communiqué de la présidence, signé par le ministre-conseiller porte-parole Ousseynou LY, précise que cette convocation de l’Assemblée nationale se fait conformément à l’article 63 de la Constitution.

Apanews

AC/APA

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