A l’occasion de la Fête du Trône, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a accordé Sa grâce à 2 476 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume, a indiqué un communiqué du ministère marocain de la Justice.
A l’occasion de la Fête du Trône de cette année 1446 H – 2024 G, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a bien voulu accorder sa Grâce à un ensemble de personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume. “Les bénéficiaires de la Grâce Royale qui sont en détention sont au nombre de 2.476 personnes dont certains sont en détention et d’autres en liberté”, a indiqué le ministère marocain de la justice dans un communiqué. La Grâce est une tradition renouvelée par Sa Majesté le Roi, comme étant un symbole distinctif de l’héritage et du patrimoine collectifs marocains.
A travers sa Grâce, le souverain du royaume chérifien envoie un message fort sur l’importance de la compassion et du pardon, des valeurs qui renforcent le tissu social et favorisent l’harmonie au sein de la nation. Lesquels mettent en lumière la bienveillance et l’empathie qui caractérisent le règne de Sa Majesté le Roi.
Cette grâce Royale constitue un geste humain et bienveillant de Sa Majesté le Roi envers les bénéficiaires et leurs familles, qui se verront rejoindre l’élan de joie et des festivités du 25ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de ses Glorieux ancêtres.Informé du dossier de chacune des personnes concernées, le Roi Mohammed VI a bien voulu accorder Sa grâce, afin de leur permettre un retour serein auprès de leurs familles, ce qui n’annule aucunement leur culpabilité des charges pour lesquelles elles ont purgé leurs peines de prison.
Que cela soit dit et entendu. Contrairement à ce que pourrait affirmer ou laisser entendre les mauvaises langues, ce geste bienveillant du Souverain, n’est aucunement le fruit de pressions ou de chantage, mais bien la résultante de Sa volonté personnelle d’en voir les bénéficiaires réunis avec leurs proches pourvu qu’ils en soient dignes, en entamant une vie citoyenne responsable et en œuvrant pour la défense des causes sacrées de la Nation. Enfin, la Grâce Royale est le fruit d’une culture de réconciliation et de clémence ancrée dans l’histoire millénaire du Royaume et s’inscrit en droite ligne d’une tradition millénaire bien ancrée dans les us et coutumes du Royaume du Maroc.
Ces personnes condamnées pour des crimes de droit commun ont le droit de bénéficier de la grâce dans les mêmes conditions que tous les autres condamnés. Toutefois, la Grâce n’est pas une Amnistie. Dans la mesure où la condamnation n’est pas effacée et les droits des victimes restent préservés. La grâce est une prérogative exercée par Sa Majesté Le Roi, au même titre que les autres Chefs d’Etats. Il convient de rappeler que la Clémence Royale Sollicitée représente l’ultime recours pour les personnes condamnées.
Alamine Wangara