Le chef de l’agence sanitaire de l’Union africaine (Africa CDC) a estimé que la situation à Goma, ville de la République démocratique du Congo conquise par le groupe armé M23 et l’armée rwandaise, constituait une “véritable urgence de santé publique”, avertissant que les combats pourraient alimenter des flambées épidémiques.
Le M23 gagne du terrain dans l’est de la RDC, où se sont produites de nombreuses vagues épidémiques de maladies contagieuses. Après avoir pris le contrôle d’une grande partie de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu au début de la semaine, le M23 progresse désormais à l’intérieur du Sud-Kivu, ses dirigeants ayant affirmé leur intention d’avancer jusqu’à Kinshasa.
Pour Jean Kaseya, les conditions actuelles “extrêmes, combinées à l’insécurité et aux déplacements massifs (de population), ont alimenté la mutation du virus mpox”.
La variante clade 1b du mpox, qui a été enregistrée dans de nombreux pays à travers le monde ces derniers mois, est apparue pour la première fois en 2023 dans le Sud-Kivu.
Goma, qui abrite trois millions d’habitants, dont un million de déplacés, est “devenu l’épicentre, propageant le virus mpox dans 21 pays africains”, a affirmé Jean Kaseya dans une lettre envoyée vendredi aux dirigeants africains.
“Il ne s’agit pas seulement d’une question de sécurité, mais d’une véritable urgence de santé publique”, a souligné M. Kaseya.
“Cette guerre doit cesser. Si aucune mesure décisive n’est prise, ce ne seront pas seulement les balles qui feront des victimes, mais la propagation incontrôlée d’épidémies majeures et de pandémies potentielles qui viendront de cette région fragile, (…) dévastant les économies et les sociétés de tout notre continent”, a-t-il déclaré.
La situation a aussi entraîné “des épidémies généralisées de rougeole, de choléra et d’autres maladies, qui ont fait des milliers de victimes”, a-il affirmé.
Au moins 700 personnes ont été tuées et 2.800 blessées lors des combats pour le contrôle de Goma entre dimanche et jeudi, a dit vendredi un porte-parole de l’ONU.
Le gouvernement de Kinshasa accuse le Rwanda, qui soutient le M23, de vouloir faire main basse sur les ressources minières de l’Est congolais.
Plus de 2.000 cas confirmés de mpox ont été répertoriés dans douze pays africains cette année, selon Africa CDC.
Le mpox est transmis aux humains par des animaux infectés, mais peut aussi se transmettre entre personnes par contact physique direct.
L’infection par le virus provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des éruptions cutanées sous forme de vésicules.
L’agence Africaine de santé, une division de U.A.
Un pays peut disparaître complètement soit d’une épidemie de choléra, soit de la guerre, tremblement de terre…sans que U.A ne se mafineste.Cela plus de 60 Ans après sa création.
Manque de volonté politique ou manque de moyen?
Il faut faire un tour à Addis-Abebas, voir le luxe dont bénéfice les diplomates de U.A pour écarter le manque de moyen.
Laxisme et peu de souci pour la vie humaine.
Quel conflit U.A a résolu en Afrique sans dégâts?
Le probème entre la RDC et le Rwanda dure depuis 25 ans , au moins.
Quelle utilité à part quémander
Tu as raison Zanga mais dis toi que ce sont les Etats Unis, la France et la Belgique qui sont derrière cette guerre des mineraux depuis le temps de Lumumba qu’ ils ont tue et les negres de maison pour l’ Occident raciste esclavagiste colonialiste genocidaire et imperialiste qui gerent l’ Union Africaine n’ ont pas le culot de lever le petit doigt.