Le retrait de la mission de l’Onu en République démocratique du Congo (Monusco) “a commencé”, a déclaré samedi le ministre congolais des Affaires étrangères, en espérant que le processus serait achevé à la fin de cette année.
Malgré ses inquiétudes sur les violences persistantes dans l’est de la RDC, le Conseil de sécurité des Nations unies a lancé en décembre le retrait anticipé et progressif de la Monusco, comme réclamé par Kinshasa.
Depuis des mois, le gouvernement congolais demandait le retrait “accéléré” des Casques bleus présents dans le pays depuis 1999, les jugeant inefficaces pour protéger les civils face aux groupes armés.
Lors d’une conférence de presse conjointe à Kinshasa, le chef de la diplomatie congolaise, Christophe Lutundula et la cheffe de la Monusco, Bintou Keita, ont affirmé leur volonté d’oeuvrer pour un retrait “exemplaire” de la force onusienne.
La Monusco, qui compte actuellement quelque 13.500 militaires et 2.000 policiers, est encore présente dans les trois provinces les plus troublées de l’est congolais, le Sud et le Nord-Kivu ainsi que l’Ituri.
Date limite pas fixée
Son retrait doit s’opérer en trois phases et faire l’objet d’une évaluation régulière dont dépendra la poursuite de sa mise en oeuvre. La première phase planifie le retrait complet des Casques bleus du Sud-Kivu d’ici fin avril.
Le processus n’en est pas encore à “voir des militaires monter dans des avions”, mais “le retrait a commencé dans le sens où nous sommes à pied d’oeuvre”, a déclaré Christophe Lutundula.
Selon Bintou Keita, la première des 14 bases de la Monusco dans le Sud-Kivu sera fermée le 15 février au plus tard et remise aux forces de sécurité congolaises. Il s’agit de celle de Kamanyola, à la frontière burundaise.
L’Onu n’a pas fixé de date limite pour le retrait complet de la Monusco.
“Normalement le 31 décembre nous serons à la fin du processus de retrait”, a en revanche indiqué M. Lutundula. “Nous nous battons pour que tout soit fait à la fin de cette année”, a-t-il insisté.
Depui 1997 les casques bleus sont au Congo et ne parviennent pas à sécuriser la petite ville de Goma.
La situation s’empire chaque jours.
Les éléments des forces onu n’ont pas trouver mieux que d’ouvrir les bars et bordels pour s’enrichir.
Comme le Mali, la RDC a fait le constat que l’onu ne peut rien resoudre, memeen 100 ans.
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