Donald Trump est lui-même visé par quatre procédures pénales, dont deux pour avoir supposément tenté de renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020 en sa faveur.
“Mes premières mesures en tant que prochain président seront de fermer la frontière (…) et de libérer les otages du 6 janvier emprisonnés à tort ! “, a écrit l’ex-président américain lundi soir sur son réseau Truth Social, sans apporter plus de précisions.
Par le passé, Donald Trump a déjà évoqué la question de son éventuel retour à la Maison Blanche, s’engageant lors d’un programme télévisé en décembre à ne pas agir comme un dictateur à l’exception de son “premier jour”.
500 condamnés depuis 2021
En janvier, lors d’un événement de campagne dans l’Iowa (nord), le milliardaire avait appelé le président démocrate Joe Biden à “libérer les otages”, terme qu’il utilise régulièrement pour désigner les personnes incarcérées pour leur participation à l’assaut du temple de la démocratie américaine. Les émeutiers, enhardis par Donald Trump et de fausses allégations de fraude électorale, avaient envahi le Capitole le 6 janvier 2021 pour tenter d’empêcher le transfert du pouvoir à Joe Biden.
Quelque 1.358 personnes ont été inculpées depuis cette date, selon les derniers chiffres du ministère de la Justice publiés la semaine dernière. Environ 500 individus ont été condamnés à des peines d’emprisonnement.
Donald Trump est visé par quatre procédures pénales, dont deux pour avoir supposément tenté de renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020 en sa faveur, après sa défaite face à Joe Biden.
L’ancien président est presque assuré de recevoir l’investiture républicaine en vue de l’élection présidentielle, depuis que sa dernière rivale, Nikki Haley, a jeté l’éponge mercredi.