Perquisition spectaculaire chez P.Diddy, soupçonné de trafic sexuel

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Des dizaines d’agents fédéraux, certains armés, ont débarqué dans la résidence de Los Angeles de Sean Combs, accusé de viol par plusieurs femmes.

C’est l’un des quartiers où habitent les ultra-riches de Los Angeles. En début d’après-midi, lundi, des dizaines d’agents fédéraux ont débarqué à Holmby Hills, dans les collines qui surplombent Beverly Hills, pour mener une perquisition dans la luxueuse villa appartenant à Sean Combs, plus connu sous ses noms d’artiste « Diddy » et « P.Diddy ». Une opération similaire a eu lieu dans l’une de ses résidences de Miami.

Selon NBC News, cette descente spectaculaire des autorités américaines s’est déroulée dans le cadre d’une enquête fédérale portant sur des soupçons de trafic sexuel. Depuis la mi-novembre, quatre femmes ont porté plainte au civil, accusant le producteur de viol ou d’agression sexuelle.

Ses fils présents

Sur des images filmées par les caméras de la chaîne Fox, on voit des agents du département à la Sécurité intérieure (Homeland Security) ouvrir un portail de la résidence, située à deux pas du Playboy Mansion, et avancer, fusil à l’épaule.

Plusieurs personnes ressortent ensuite les mains sur la tête, certaines menottées. Selon le site people TMZ, deux des fils de Diddy, Justin and King, ont été détenus temporairement – mais pas arrêtés –, le temps de la perquisition. P.Diddy, lui, n’était pas présent. Selon TMZ, son jet privé a atterri lundi soir à Antigua, dans les Caraïbes, mais le journaliste américain Yashar Ali affirme que le producteur n’est pas à bord et se trouve bien aux États-Unis. L’entourage et les avocats de la star du hip-hop n’avaient pas réagi lundi soir.

Accusation de viol en réunion

C’est d’abord la chanteuse Cassie, une ex-compagne de « Puff Daddy », qui a porté plainte au civil en novembre dernier, disant avoir subi pendant des années, entre 2005 et 2018, des violences « sexuelles et psychologiques ». L’affaire s’est réglée à l’amiable, mais, dans la foulée, deux femmes ont porté plainte à New York pour des faits dénoncés remontant au début des années 1990, en profitant d’une loi levant la prescription au civil pour les victimes de crimes sexuels. Une troisième femme accuse Sean Combs, un ancien cadre de son label, Harve Pierre, et un troisième homme de l’avoir violée en réunion en 2003 quand elle avait 17 ans.

Via son avocat, Diddy avait nié en bloc, assurant que ses accusatrices cherchaient à obtenir « un chèque ». Mais selon le New York Times, une enquête pénale a été ouverte dans la foulée et confiée aux procureurs fédéraux du district sud de New York. Une escalade judiciaire qui n’est pas sans rappeler les déboires de la star déchue du R & B R.Kelly, qui purge actuellement une peine de 31 ans de prison après plusieurs condamnations pour de multiples crimes sexuels.

Source: https://www.lepoint.fr/

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