Marine Le Pen estime ce mercredi 17 juillet sur BFMTV-RMC que le Nouveau Front populaire, qui peine à s’accorder sur le nom d’un Premier ministre à proposer, “fait énormement de mal à la démocratie”.
Marine Le Pen le concède, la situation “n’est pas évidente”. Alors qu’Emmanuel Macron a accepté la démission de Gabriel Attal ce mardi 16 juillet, le gouvernement, désormais démissionnaire, assure “le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement”.
Invitée de BFMTV-RMC ce mercredi, Marine Le Pen estime que “nous sommes en plein bourbier” et regrette l’absence de communication du chef de l’État qui “n’informe pas les Français”.
“Il aurait pu expliquer aux Français que compte tenu du fait que nous sommes en plein bourbier, et qu’il y a les Jeux olympiques qui arrivent, et bien il y a un gouvernement qui expédiera les affaires courantes dans l’attente”, affirme-t-elle.
Une classe politique qui “ne parle que d’elle-même”
Pour elle, cela “donne un sentiment aux Français, qui est un peu terrifiant, d’une classe politique qui ne tourne que sur elle-même, ne parle que d’elle-même”.
Marine Le Pen juge à ce propos que le Nouveau Front populaire, qui peine à s’accorder sur le nom d’un Premier ministre à proposer, “fait énormément de mal à la démocratie”. La triple candidate à la présidentielle cherche à se placer au-dessus de la mêlée, et fustige des “gens en train de batailler pour des histoires de place”, parlant de “crétinisme parlementaire”.
Source: https://www.bfmtv.com/