Mensonges, lamentations et gesticulations Algériennes… Donald Trump enfonce le clou sur le Polisario

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Le président américain Donald Trump lors d'une réunion avec Mark Rutte dans le bureau ovale de la Maison Blanche le 13 mars 2025 à Washington.

En confirmation de la position communiquée par le Président Donald Trump au Roi, les États-Unis réaffirment leur reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental.

À l’occasion d’un entretien, mardi 8 avril 2025, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le Secrétaire d’État Marco Rubio à Washington, ce dernier a réitéré que «les États-Unis reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara».

Ce qui vient en confirmation de la position communiquée par le Président Donald Trump à Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

En outre, le chef de la diplomatie américaine a réaffirmé que les États Unis «soutiennent la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste en tant que seule base pour une solution juste et durable à ce différend», a indiqué la porte-parole du Département d’État, Tammy Bruce.

Lors de leur entretien téléphonique, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président des États-Unis d’Amérique Donald Trump, en décembre 2020, ce dernier, à l’époque, avait informé le Souverain de la promulgation d’un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaître la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain.

Dans ce cadre, il a affirmé que «le président américain a davantage exhorté «les parties à s’engager dans des discussions sans délai sur la base de la proposition marocaine d’autonomie comme seul cadre en vue de négocier une solution mutuellement acceptable».

Le Secrétaire d’État «a noté que les États-Unis faciliteraient le progrès vers cet objectif», d’après la porte-parole du Département d’État, Tammy Bruce.

Les autorités algériennes ont vite réagi en prenant connaissance de la réaffirmation par le Département d’État US de la position officielle des États Unis d’Amérique, comme rappelé ici par Marco Rubio, Secrétaire d’État, qui a réaffirmé que les États Unis «continuent de croire qu’une autonomie authentique sous souveraineté marocaine est la seule solution faisable». Le département d’État considère ainsi le plan d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine comme la seule solution au conflit du Sahara Occidental.

Pour Alger, qui a pondu un communiqué dans ce sens, le 09 avril 2025, «s’inscrire en dehors de ce cadre ne sert pas la cause du règlement de ce conflit, tout comme il n’altère en rien ses données fondamentales telles que reconnues par l’Organisation des Nations Unies et ses principaux organes, dont l’Assemblée Générale, le Conseil de Sécurité et la Cour Internationale de Justice».

L’Algérie réaffirme que, «la question du Sahara Occidental relève fondamentalement d’un processus de décolonisation inachevé et d’un droit à l’autodétermination inaccompli».

Et ajoute, dans ce communiqué du ministère des Affaires étrangères, que, «le Sahara Occidental demeure un territoire non-autonome au sens de la Charte des Nations Unies et le peuple de ce territoire demeure titulaire du droit de disposer de lui-même tel que consacré par la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée Générale portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux».

Ce que les autorités algériennes semblent vouloir dire c’est ce que le Mali dit clairement et fièrement haut et fort devant la Ummah islamique (OCI), l’Union africaine (UA) et son Conseil de sécurité pour la paix (CSP). Hormis les membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, l’AES, en solidarité et communion de cause avec le Mali, s’adresse à toute la communauté internationale et à la communauté des démocraties. N’avoir pas condamné le massacre de Aguel Hoc et l’attentat contre le Bateau Tombouctou, ça passe. Oublier de féliciter les Fama pour la reprise de Kidal et la reconquête de tout le territoire à quelques exceptions près ça se pardonne. Mais ignorer l’implication ukrainienne à Tinzouatène le 25 et 26 juillet 2024 et relativiser l’agression algérienne sur le drone des Fama en territoire malien le 31 mars dernier, cela ne relève pas seulement de la mauvaise foi des pays et nations infidèles au Mali, mais surtout étale au grand jour la menace de conflagration nucléaire qui pèse sur le monde entier à cause de ce qui veulent opposer le Mali à l’Algérie et d’autres qui cherchent à délocaliser coûte que coûte le conflit russo-ukrainien au Sahel. Parce que l’Otan est derrière l’Algérie et la Mauritanie avec une partie de la France et de l’Union européenne.

Khaly-Moustapha LEYE

 

 

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1 COMMENT

  1. Selon le N.Y times et le Washington post l’administration Trump souhaite que toute la lumiere soit faite sur l’affaire de drone Malien abattu par algerie.
    L’administration Trump contrairement a certains pays Europeens ne cautionne pas le terrorisme.
    Un pays qui soutient les terroristes est aussi terroriste.

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