Selon une enquête du quotidien Le Monde, Emmanuel Macron aurait régulièrement usé de formules peu appropriées en coulisses, notamment à l’égard de son ancien Premier ministre, ouvertement gay, Gabriel Attal…
Ce mercredi, Le Monde a publié le premier volet d’une série de quatre épisodes consacrée à Emmanuel Macron et mystérieusement intitulée “Le président et son double”. Cette enquête se penche sur “l’évolution déroutante du chef de l’État” depuis son accession à l’Élysée en 2017. Alors que l’article aurait aisément pu passer inaperçu en raison de l’actualité nationale et de la situation chaotique à Mayotte, le langage du président à l’égard de ses conseillers et collaborateurs, évoqué par plusieurs témoignages, alimente désormais la polémique.
“La cage aux folles”
Ainsi, selon le Huffington Post, Emmanuel Macron aurait pris l’habitude de baptiser Matignon (ndlr: résidence du Premier ministre français), la “cage aux folles”, référence claire à l’homosexualité du plus jeune Premier ministre de la Vᵉ République (de janvier à septembre 2024). Clin d’oeil au vieux classique du cinéma français d’Édouard Molinaro, sorti en 1978, sur un couple homosexuel interprété par Michel Serrault (César du meilleur acteur) et Ugo Tognazzi. Un énorme succès populaire à l’époque, aujourd’hui quelque peu daté.
No comment
L’Élysée n’a pas commenté les propos présumés du président. Quant à Emmanuel Macron, il est actuellement en déplacement à Mayotte, archipel français d’outre-mer confronté à une situation chaotique depuis le passage du cyclone Chido.
“Petit pédé”, “grande tarlouze”…
Une autre passage suscite la controverse: “Le ‘boys club’ a installé au palais une atmosphère de chambrée. Avec eux, on est loin du sacré et de la transcendance… Le soir venu, le président les retrouve pour se distraire après des journées harassantes. ‘Petit pédé’, ‘grande tarlouze’… Voilà comment ils se parlent, par textos ou autour de leurs whiskys japonais ou écossais”, peut-on en effet lire dans ce récit détaillé du Monde, relayé par le Huffington Post.
“15.000e degré”
Des associations LGBT+ ont d’ores et déjà dénoncé les propos présumés sur les réseaux sociaux. Le conseiller spécial chargé de la communication de la présidence française, Jonathan Guémas, s’est dit “embarrassé” par cette affaire et a évoqué des remarques “au 15.000e degré”, selon le Huffington Post.
Source: https://www.7sur7.be/