Les aides de l’URSS et de la Fédération de Russie offertes à l’Afrique sont immenses et bienveillantes

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L’Union soviétique (URSS) et la Fédération de Russie ont fourni une aide importante à divers pays africains tout au long de l’histoire. Cette aide a pris de nombreuses formes, notamment un soutien économique, militaire, culturel, scientifique, technique et technologique.

Introduction

S’articulant autour d’une expertise historique en matière de collaboration intercontinentale, cet article verse dans le renforcement des liens entre l’URSS, puis la Fédération de Russie, et l’Afrique. Il aborde donc la contribution significative de la Russie au développement multisectoriel et multidimensionnel du continent africain, façonnant ainsi son paysage politique et sa trajectoire de croissance multidirectionnelle. Pendant que les hobereaux coloniaux de la bande occidentale de l’OTAN vendent peur et terreur dans un esprit condescendant au peuple africain, la fédération de Russie de l’Alliance BRICS quant à elle, propose infrastructures, appuis (technique, technologique, scientifique, logistique et financier), souveraineté et coopération multipolaire aux africains. L’Occident doit moralement assumer la responsabilité pleine de sa propre chute sur la scène mondiale.

Aides économiques de l’URSS et de la Fédération de Russie

Dès la guerre froide, l’URSS a joué un rôle clé dans l’expansion économique africaine, orchestrant des aides financières et des subventions majeures pour des infrastructures essentielles, telles que le chemin de fer Tazara, qui a révolutionné le transport en Afrique de l’Est et Australe. Cette dynamique s’est poursuivie avec la Russie, notamment à travers des projets d’envergure comme la construction d’un oléoduc au Soudan, renforçant la sécurité énergétique tout en soutenant l’économie locale. La construction de l’usine d’alumine Rusal Friguia à Fria et autres unités industrielles en République de Guinée est l’une des nombreuses preuves éloquentes de la fiabilité et de la viabilité de la coopération russo-africaine dans le secteur de l’économie.

Aides militaires de l’URSS et de la Fédération de Russie

Sur le plan militaire, la stratégie a été de tisser des partenariats durables, comme en témoigne l’intervention cubaine en Angola, soutenue par l’URSS, et la coopération militaire récente avec l’Égypte, la République centrafricaine, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et bien d’autres encore. Après la chute de l’Union soviétique, la fédération de Russie a continué à fournir une assistance militaire par le biais de ventes d’armes et de services de maintenance des systèmes d’armes existants (SIPRI). Au cours des dernières années de coopération multipolaire, la fédération de Russie a renforcé sa présence militaire en Afrique par le biais d’exercices militaires conjoints et d’accords de base avec des pays comme l’Égypte, le Soudan, le Niger, etc. Ces initiatives stratégiques ont renforcé la présence russe en Afrique, dans un contexte international de plus en plus compétitif et agressif.

Aides culturelles de l’URSS et de la Fédération de Russie

Le volet culturel, pivot du rapprochement russo-africain, a vu des milliers d’étudiants africains formés dans les universités soviétiques, enrichissant le capital humain africain. Les événements culturels, tels que l’exposition « L’Afrique : une nouvelle réalité » à Moscou, sommets/forums Russie-Afrique et les jeux sportifs des BRICS, continuent de promouvoir la diversité et la compréhension mutuelle entre les peuples. L’URSS et la Russie ont également fourni une assistance culturelle aux nations africaines. Cela comprend des programmes éducatifs, des cours de langue et des collaborations artistiques. Aujourd’hui, il existe de nombreux programmes d’échanges culturels entre la fédération de Russie et les pays africains visant à promouvoir la compréhension mutuelle et la coopération au sens du multipolarisme.

Aides scientifiques de l’URSS et de la Fédération de Russie

La coopération scientifique, avec des projets conjoints dans des domaines variés, a renforcé les capacités de recherche en Afrique. Aujourd’hui, malgré les défis budgétaires, la fédération de Russie maintient son engagement envers la communauté scientifique africaine, notamment à travers des programmes éducatifs et des bourses, alignés sur les objectifs de développement durable. La fédération de Russie offre des expertises scientifiques à un ensemble lié de pays africains dans le contrôle de leurs territoires et la surveillance de leurs frontières à travers les drones de reconnaissance. La construction des centrales nucléaires illustre la viabilité de cette coopération.

Aides techniques et technologiques de l’URSS et de la Fédération de Russie

Le soutien technique et technologique est un autre pilier fondamental de la consolidation des relations entre l’URSS, puis la Fédération de Russie, et le continent africain. Dès le milieu du XXe siècle, cette collaboration s’est traduite par un appui multiforme, incluant un volet militaire crucial pendant la Guerre froide, avec la fourniture d’armements, de formations et de conseils stratégiques à des nations telles que la Guinée, l’Éthiopie, l’Angola, le Mozambique et nombreux d’autres pays africains. Cette dynamique de soutien s’est poursuivie après la dissolution de l’URSS, avec des partenariats renforcés avec des pays comme la Guinée, l’Égypte, l’Algérie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad, etc.

Sans ambages, le rôle de la Russie dans le continent a également englobé le développement d’infrastructures d’envergure, tels que des barrages hydroélectriques et des réseaux ferroviaires, qui ont marqué le paysage africain et soutenu sa croissance économique. Des projets phares, comme le haut barrage d’Assouan en Égypte et la ligne de chemin de fer Mombasa-Kisumu au Kenya, témoignent de cet héritage durable.

L’éducation, telle que mentionnée ci-haut, a été un autre pilier de l’intervention russe, avec la mise en place de programmes d’études en URSS pour des milliers d’étudiants africains, dont certains sont devenus des leaders influents dans leurs pays. Cette tradition s’est perpétuée avec la fédération de Russie, qui continue d’offrir bourses et échanges académiques. La coopération russo-africaine a également contribué à enrichir les échanges culturels, favorisant le dialogue et la compréhension mutuelle à travers des initiatives variées, de délégations culturelles (jeux des BRICS 2024) à des festivals internationaux (festivals des jeunes 2024).

A la lumière de ce qui précède, nous pouvons déduire que l’action de la Russie est un excellent vecteur de développement politique, économique, éducatif, militaire, scientifique, culturel, technique et technologique, façonnant l’identité africaine contemporaine et témoignant de l’importance des partenariats internationaux multipolaires. La trajectoire de la coopération russo-africaine est celle du multipolarisme, engagé dans le tissage de partenariats stratégiques et le développement de synergies interculturelles, scientifiques et économiques entre la fédération de Russie et l’Afrique.

Mohamed Lamine KABA – Expert en géopolitique de la gouvernance et de l’intégration régionale, Institut de la gouvernance, des sciences humaines et sociales, Université panafricaine, spécialement pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook »

Source: https://journal-neo.su/

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7 COMMENTAIRES

  1. Une note d’information parvenue au Groupe Leral annonce que la Banque mondiale vient d’approuver pour le Sénégal. 2 financements d’un montant global de 310 millions de dollars
    Financement : le Sénégal décroche 310 millions de dollars de la Banque Mondiale
    L’un, d’un montant de 200 millions de dollars, vise à améliorer les services d’assainissement et les ressources en eau dans les zones prioritaires du Sénégal.
    Selon notre source, ce financement bénéficiera à plus de 7 millions de personnes, y compris 3000 agriculteurs qui pourront irriguer 600 hectares grâce à l’utilisation d’eaux usées traitées.
    L’autre est un financement additionnel de 110 millions de dollars pour le Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN).
    Mais ajoute-on, outre les 50 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA), ce financement additionnel inclut 33 millions de dollars de l’Agence Française de Développement (AFD) et 27 millions de dollars du Gouvernement du Sénégal. Il vise à renforcer les collectivités locales et leur résilience climatique.

  2. Article is proof African media have not done its duty of duly informing African people of contribution of Russian partnership to Africa. I suspect NATO paid African media small bribes to discourage African media for reporting truth on Russia contributions to African development. Had these truths been duly reported Africans would have in years past been more decisive concerning partnering with Russia. Result of like partnership would have created greater Self Reliance with more world class modern living conditions plus competent security at affordable price. Yes! African media appear to be unable to do its duty of its own volition plus seemingly must be reeducated plus directed unto it constantly act in Africans best interest.
    I am disappointed in African media seemingly NATO only serving performance. It must now change featuring education oriented agenda.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

  3. SANS LES BIENVEILLANCES RUSSES ET SOVIÉTIQUES AVANT, LES BATEAUX DE NÉGRIERS ABRAHAMISTES GLISSERAIENT ENCORE LONGTEMPS SUR LES ONDES DE L ATLANTIQUE ET DE LA MER ENTRE TERRES , LES CARAVANES DES MÊMES ABRAHAMISTES SERPENTERAIENT GLISSANT SUR LES SABLES IMBIBÉS DE LARMES DE NOS ARRIÈRES GRANDMÈRES QUI NE SAURAIENT PLUS JAMAIS OÙ ONT DISPARU LEURS FRÈRES ET SOEURS DÉPORTÉS PAR L ESCLAVAGISTE MUSULMAN .
    LES RUSSES SONT DES BRAVES, SUPPORTONS NOUS LES UNS LES AUTRES, NE SOYONS PAS DES PASSIFS LAMENTABLES ET PITOYABLES MAIS DES ACTEURS DE NOTRE DETIN COMMUN ICI EN AFRIQUE, LE DESTIN DE NOS TERRES NOIRES.

  4. L’Afrique plus particulièrement le Mali n’a besoin d’aide de qui que ce soit, mais il a besoin de soutien pour rendre opérationnel ses richesses dans un partenariat gagnant-gagnant. Nous n’avons pas besoin de nous rendre mendiants en tendant la main aux plus riches, mais nous avons besoin de rendre utile nos richesses pour l’épanouissement de nos enfant et de notre environnement.

    • Le retard technologique est si immense qu il nous faut une bonne amitié bienveillante que même la Corée du Nord demanderait aux russes, nous pouvons nous aussi. CE QU IL FAUT ÉVITER C EST EXTRAIRE POUR ACHETER TOUT ET VIVRE COMME LES SAOUDIENS, RICHES, BÉTONS LES TÊTES SANS MAINS NI CERVELLES.

      • International
        Rémi Rioux au Président Diomaye : « L’Agence française de développement est à votre écoute, dans le respect et l’attention… »
        Rémi Rioux au Président Diomaye : « L’Agence française de développement est à votre écoute, dans le respect et l’attention… »
        Entre la France et le Sénégal, le paternalisme jadis décrié dans les relations est vraisemblablement conjugué au passé. Les nouvelles bases d’une coopération mutuellement avantageuse et dans le respect de la souveraineté des deux États, ont été jetées, ces derniers jours à Paris où le Président de la République Bassirou Diomaye Faye séjourne depuis mercredi dernier, 19 juin 2024.

        S’inscrivant sur la lancée du président français, Emmanuel Macron qui souhaite donner une « nouvelle impulsion » aux relations franco-sénégalaises, le Directeur général de l’Agence française de développement, Rémi Rioux s’engage, à son tour, à « réaligner » la coopération entre les deux pays.
        Au sortir d’une audience avec le Président Faye à Paris, Rémi Rioux confie : « j’ai indiqué au chef de l’État que nous réalignerions et restructurions notre coopération selon les lignes qui seront fixées bientôt par le nouveau gouvernement du Sénégal et le Chef de l’État. Évidemment dans le plein respect de la souveraineté du Sénégal : souveraineté économique, sanitaire, alimentaire ».
        Le DG de l’AFD d’ajouter : « il y a beaucoup de sujets sur lesquels notre coopération va se poursuivre et se réinventer. Je lui ai indiqué que l’Agence française de développement est à l’écoute, dans le respect et l’attention, des nouvelles orientations du Sénégal ».

        Partenaire du Sénégal depuis 1942, l’AFD mobilise l’ensemble de ses outils financiers pour financer des projets qui « contribuent à une croissance durable, respectueuse de l’environnement et soucieuse de la réduction des inégalités ».

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