En un quart de siècle de règne et demie, SM le Roi Mohammed VI a fait du Maroc un précurseur de progrès et de prospérité et un hub pour la destination Afrique. Depuis l’accession de SM le Roi au Trône, il a su positionner le Royaume en phase avec les transformations économiques et géopolitiques mondiales tout en érigeant son pays en hub africain de premier plan. Le premier responsable du Royaume chérifien n’est ni plus, ni moins que sur les traces de son père, le Roi Hassan II. Sur les traces d’un sexagénaire à la disposition de son pays et de son peuple.
Le Maroc est devenu, au cours de ce 21e siècle, l’un des pays les plus médiatisés du continent, le Royaume est souvent cité en exemple dans de nombreux domaines économiques, mais aussi sociaux ou encore sécuritaires.
Aujourd’hui, nul n’ignore les progrès remarquables accomplis par le Royaume sur les plans économique, social et humain, sous la conduite sage et le leadership perspicace de SM le Roi Mohammed VI, prêt à donner son sang pour le rayonnement du Maroc et de son peuple.
Le prince héritier est né !
Fils aîné du Roi Hassan II du Maroc et de Lalla Latifa Hammou, Sidi Mohammed naît le 21 août 1963 à Rabat. Sa famille appartient à la dynastie alaouite. Il est le 23e monarque de la dynastie alaouite, et le troisième à porter le titre de Roi du Maroc. En juin 1973, il obtient son certificat d’études primaires au Collège royal de Rabat.
Aux affaires à 10 ans
Quelques mois plus tard, il effectue sa première mission à l’étranger car son père souhaite qu’il apprenne son métier de souverain sur le terrain. Le prince héritier, qui a alors 10 ans, représente son père aux funérailles du président Georges Pompidou le 6 avril 1974.
Du 23 au 30 juillet 1980, il effectue une tournée dans plusieurs pays africains et rencontre les présidents Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Ahmed Sékou Touré de Guinée, Félix Houphouët-Boigny de la Côte d’Ivoire, Ahmadou Ahidjo du Cameroun et Shehu Shagari du Nigeria. Il leur remet des messages personnels du Roi Hassan II.
En 1981, après l’obtention de son baccalauréat, il s’oriente vers des études de droit qu’il effectue à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat.
Le 18 mars 1982, il est nommé président du Comité d’organisation des IXe Jeux méditerranéens de Casablanca.
Le 10 mars 1983, il préside la délégation marocaine aux travaux du VIIe sommet des pays non-alignés à New Delhi et prononce un important discours dans lequel il rappelle les positions du Maroc à l’égard de diverses questions arabes, africaines et internationales.
Le 21 septembre 1983, le prince Sidi Mohammed préside la délégation marocaine aux travaux du comité de mise en œuvre de l’Organisation de l’unité africaine sur le Sahara à Addis-Abeba.
Dans la cour des grands
Le 26 novembre 1985, il est nommé, par le Souverain, coordonnateur des bureaux et services de l’état-major général des Forces armées royales. Du 11 au 18 mars 1986, il effectue une visite officielle en Arabie saoudite. Du 7 au 21 mars 1987, Sidi Mohammed se déplace en visite officielle au Japon. Il décroche son DEA de droit public en 1988, et effectue un stage en Europe à la Commission européenne. Le 23 février 1989, il représente le Roi Hassan II au Japon aux obsèques de l’empereur Hirohito.
Le 29 octobre 1993, il obtient, à l’université de Nice Sophia-Antipolis en France, le titre de docteur en droit avec la mention “très honorable”, à la suite d’une thèse intitulée “La Coopération entre la Communauté économique européenne et l’Union du Maghreb arabe”.
Le 12 juillet 1994, son père le promeut général de division. Le 12 avril 1994, il préside l’ouverture des travaux de la conférence ministérielle du GATT à Marrakech.
Le 4 mai qui suit, il participe aux travaux de la réunion du groupe consultatif, à Genève, en prévision de la célébration du 50e anniversaire de la constitution de l’ONU.
Le 12 janvier 1995, il préside l’ouverture des travaux de la Commission nationale pour la célébration du 50e anniversaire de l’ONU. Du 21 au 27 juin 1997, il représente le Roi Hassan II aux travaux de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur l’environnement intitulée “le Sommet de la Terre”.
Adieu le Roi ! Vive le Roi !
Le 23 juillet 1999, Hassan II décède à l’âge de 70 ans après près de 40 ans de règne. Son fils aîné et héritier, Sidi Mohammed, devient à l’âge de 36 ans le nouveau souverain du Maroc, et succède ainsi à son père sous le nom de Mohammed VI. Son intronisation officielle a lieu le 30 juillet 1999 au palais royal de Rabat.
Son fils, le prince héritier Hassan du Maroc, est destiné à lui succéder sur le trône à sa mort, ou s’il venait à abdiquer. Le nouveau souverain souhaite inscrire son règne dans la modernité. Le 22 juin 2000, il a été nommé docteur honoris causa par l’université George Washington.
Peu à peu, le Roi bouscule le protocole, notamment lors de son mariage. Le 21 mars 2002, il épouse, lors d’une cérémonie privée, Salma Bennani, ingénieure en génie informatique originaire de Fès, de quinze ans sa cadette.
Du 12 au 14 juillet 2002, leurs noces sont célébrées à Rabat. Le nouveau couple royal partage une partie des festivités avec le peuple marocain entre fantasias et défilé des régions marocaines en tenue traditionnelle ; une première dans l’histoire de la monarchie marocaine.
Au chapitre des décorations, le Roi Mohammed VI est Grand maître des Ordres nationaux du Maroc depuis le 23 juillet 1999 et détenteur d’une demi-dizaine d’Ordres dynastiques nationaux plus d’une soixantaine de décorations dont celle de Grand-croix avec collier de l’Ordre national du Mali, le 14 juin 2000.
Côté vie privée, Mohammed VI et Lalla Salma du Maroc ont deux enfants : Moulay El Hassan, prince héritier, né le 8 mai 2003, et Lalla Khadijah, née le 28 février 2007.
Au boulot pour le peuple marocain !
Durant la décennie 2000, le Roi s’attèle à lancer de nombreuses réformes pour moderniser son pays. Son épouse participe à de nombreuses missions humanitaires notamment à l’étranger. Elle s’investit également dans l’Association Lalla Salma de lutte contre le cancer et rend visite aux malades.
En 2004, le code de la famille est révisé afin notamment, d’améliorer les droits de la femme. Quelques mois plus tard, une instance Equité et Réconciliation est créée afin d’enquêter sur les injustices du règne précédent.
Le 9 mars 2011, le Roi prononce un discours, retransmis à la télévision, dans lequel il annonce une réforme constitutionnelle, car il souhaite instaurer une monarchie parlementaire. Parallèlement, fervent défenseur de l’environnement, le Roi milite pour le développement durable au Maroc.
En novembre 2016, la 22e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques se tient à Marrakech. A cette occasion, le Roi annonce la création du Prix Mohammed VI pour le climat et le développement durable, une récompense dotée d’un million de dollars qui saluera chaque année les meilleures initiatives dans ce domaine.
El Hadj A.B. HAIDARA
“Un Homme, une Personnalité, une Vision !”
Oui enfin, un homme qui s’est enrichi sur le dos de son peuple qui lui vit dans la misère le plus souvent. Son fils sera pire. Quand au Roi, il passe le plus clair de son temps en dehors du Maroc embrigadé qu’il est par ses fans de MMA.
C’est de toute évidence un homme de poids. Il possède une fortune immense, très diversifiée, prélevée sur le labeur des Marocains dont beaucoup vivent dans une misère noire. Sans doute moins cruel que son père, le Commandeur des croyants n’en est pas moins un autocrate impitoyable, qui muselle toute opposition. Un modèle pour le barbu masqué.