La France confrontée à une “très grave” situation budgétaire

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Le Premier ministre français Michel Barnier (droite) a jugé mercredi “très grave” la situation budgétaire du pays, dans une déclaration à l’AFP, alors que ses futurs partenaires de gouvernement ne veulent pas entendre parler de hausse d’impôts.

Une réunion prévue mercredi à 10H30 (8H30 GMT) entre M. Barnier et des députés du groupe Ensemble pour la République (EPR), favorable au président Emmanuel Macron, pour discuter notamment de ce point, a été “reportée” selon l’entourage du Premier ministre. Aucune nouvelle date n’est prévue à ce stade.

L’hypothèse d’une hausse d’impôts
Après sept années de baisses d’impôts, Michel Barnier a fait sursauter certains de ses interlocuteurs macronistes en évoquant une hausse des prélèvements, au nom d’une situation budgétaire étouffante mais au risque de se priver de soutiens dans sa propre famille politique. Emmanuel Macron en avait fait une de ses marques de fabrique, revendiquant 50 milliards d’euros de baisses d’impôts depuis 2017 pour les entreprises (l’impôt sur les sociétés a, par exemple, été baissé de 33,3% à 25%) ou les ménages (suppression de la taxe d’habitation, transformation de l’impôt sur la fortune ou prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital). Mais ce quasi-dogme est en passe d’être remis en cause par le déficit public qui pourrait se creuser à 5,6% du PIB cette année, voire 6,2% en 2025, laissant le nouveau Premier ministre face à une délicate équation budgétaire.

Darmanin allume la mèche
Si l’hypothèse, au stade embryonnaire, n’est pas nouvelle, elle a trouvé une seconde vie mardi en agitant la réunion des députés macronistes, où Gérald Darmanin a allumé la mèche, selon Le Parisien. D’après le ministre de l’Intérieur démissionnaire, M. Barnier a abordé à plusieurs reprises – y compris devant lui – la piste d’une augmentation d’impôts, sans toutefois préciser ses intentions. Une version corroborée par un autre interlocuteur récent du Premier ministre au sein du camp présidentiel, qui confirme avoir entendu M. Barnier évoquer des augmentations d’impôts “sur les hauts revenus”.

“Pures spéculations”
“Des on-dit”, rétorque l’entourage du Premier ministre, renvoyant aux mots exacts de son interview. “Les rumeurs sur la fiscalité sont de pures spéculations. Le Premier ministre analyse la situation budgétaire et aucune option n’est aujourd’hui arrêtée”, insiste-t-on de même source. Car M. Barnier, qui n’a toujours pas constitué de gouvernement et n’a qu’une coalition précaire derrière lui à l’Assemblée, évolue sur le fil du rasoir, parmi des lignes rouges parfois fluctuantes.

Source: https://www.7sur7.be/

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9 COMMENTAIRES

  1. RAISON POUR LAQUELLE FAUT DARDAR FOUTRE TOUS LES AFRICAINS ET SURTOUT MALIENS DEHORS AVEC LEURS 5 AMINATAS FANTAS COUMBA DJNENEBA ET MAIMOUNA RÉUNIES ET LEURS 12 GOSSES

    VIVE LA FRANCE VIVE LE FN ET LA FRANCE AUX FRANÇAIS CHACUN CHEZ SOI

  2. Oui, kan parce que tu es un mother-fucker,.Rien ne t’intéresse.
    Pourtant tu tu es ici comme un p’taine de rat affamé.
    fils de puta.
    Dans rien dans ton sale Q.
    son of bitch, kan.

  3. C’est pas nos oignons.
    C’est le paradis.Non?
    Paradis où il ya misère? Bizarre.
    Le sahel a coupé les vivres.Les effets se ressentent deja.Uranium du Niger.
    La france est le seul pays du monde qui ne peut pas vivre sang sucer le sang des Africains.
    kan, demandent aux Belges, Italiens…ils n’apprecient guère les french.La france ne veut rien partager.Rien!
    Ah les gueulards rfi, fr24, lci…qui ne pensent qu’aux malheurs des autres, de l’Afrique.
    C’est condamnable
    C’est pas sympa

    • Mon “cher” Zanga,

      Effectivement les histoires politiques françaises ne devraient pas être “nos oignons”. “Nos oignons” sont les choses qui se passent en Afrique. Mais là tu vois le compte n’y est pas. Il faut demander à la population de Bamako, ce qu’elle pense par exemple des prix sur le marché, de la sécurité dans Bamako, de l’approvisionnement électrique,de l’école pour leurs enfants. Demande donc aux pays du Maghreb ce qu’ils pensent des sahéliens qu’ils voient arriver en massa à travers le désert.

      Tu dis que la France ne veut rien partager, et pourtant. Combien y a t il de maliens en France ? Manifestement tu lis peu la presse française. La population française est comme toutes les autres, elle s’intéresse à ce qui la touche. Alors vois tu le Sahel est, depuis le retrour de ses enfants, sorti de ses préoccupations. Et en plus cela leur revient moins cher en impôts.

      Mais tu devrais t’inquiéter car avec ce qu’il s’annonce au plan politique, le temps “sympa” comme tu dis où tout le monde pouvait migrer en France ou en Europe et plus largement en occident : Cela est terminé. L’Afrique va devoir assumer sa démographie. ET cela va être très dur.

      Pour le reste, tu fais sourire quand tu dis “le sahel a coupé les vivres”. Sourire n’est pas le mot tant la situation alimentaire est catastrophique comme par exemple au Soudan. “Pleurer” serait un meilleur mot.

      Rassure toi, la France va très bien sans l’uranium du NIger. D’ailleurs les Français viennent de démarrer une énorme centrale nucléaire qui est en phase de réglages finaux. Ils n’ont pas l’air d’être trop gêné.

      Intéresse toi plutôt aux affaires du Sahel et sur la performance des colonels, capitaines et généraux félons.

      • OGOBA BRAVO

        ET SURTOUT DEMANDER A CES GUIGNOLES LE NOMBRE EXACTE DE BLESSÉS ET MORTS CÔTÉ FAMAS LORS DE L ATTAQUE AVANT-HIER ET SURTOUT LES DÉGÂTS MATÉRIELS A L AÉROPORT MILITAIRE DE SENOU SUR L AVION PRÉSIDENTIEL ET AUTRES DRONES

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