«Je ferais exactement ce qu’a fait Donald Trump avec la Colombie» : face à Alger, Marine Le Pen plaide pour la fermeté

1

Interrogée sur la posture qu’elle adopterait face à l’Algérie, lors d’une interview diffusée le 29 janvier, la chef de file des députés du Rassemblement national a appelé à s’inspirer de Donald Trump. Celui-ci, après le refus de Bogota d’accepter le retour de ses ressortissants expulsés des États-Unis, avait brandi ses sanctions douanières.

Lors d’une interview accordée le 29 janvier à une chaîne privée, la chef de file des députés du Rassemblement national à l’Assemblée a salué la méthode de Donald Trump qui est parvenu à faire plier genou au président colombien afin qu’il accepte de reprendre ses ressortissants expulsés des États-Unis.

«Ce sont ces pays-là, qui en réalité violent le droit international, car ils ont l’obligation de reprendre leurs nationaux et ils refusent de le faire» a souligné, dans un premier temps, Marine Le Pen. «Vous ne respectez pas le droit international, il n’y a plus aucun transfert d’argent vers l’Algérie, il n’y a plus un seul visa […] non plus pour les dirigeants algériens», a-t-elle poursuivi.

Alors que les relations entre Paris et Alger se sont fragilisées ces derniers mois, la députée du Pas-de-Calais a enfoncé le clou en critiquant l’attitude de la France face à certains pays qu’elle considère comme hostiles. «Pourquoi faisons-nous preuve d’une telle faiblesse avec des pays qui nous crachent au visage matin, midi et soir ?», a-t-elle lancé, citant l’Algérie, les Comores et le Rwanda.

Pour Marine Le Pen, le président des États-Unis «exprime une volonté politique». «Il a pris des engagements et dans les premiers jours il vient dire au peuple américain : “Vous m’avez élu pour faire ça, je vais le faire”. Ça fait bien longtemps qu’en France, on n’a pas eu ce sentiment», a-t-elle lancé, en réaction aux premiers jours du second mandat de Donald Trump à la Maison-Blanche.

«Ce que Donald Trump a fait avec la Colombie, c’est ce que nous réclamons de faire avec l’Algérie, qui refuse de respecter le droit international» a-t-elle ajouté, faisant valoir sa politique migratoire.

Le 26 janvier, le président américain a menacé d’imposer des droits de douanes de 25% sur les importations de Colombie si Bogota refusait d’accueillir deux avions militaires transportant des migrants expulsés par les États-Unis. Menace à laquelle le président colombien Gustavo Petro a cédé.

Une issue qui dénote avec celle de la tentative d’expulsion vers l’Algérie, depuis la France, de l’influenceur TikTok algérien Doualemn le 9 janvier. Ce dernier avait été refusé par l’Algérie, qui l’avait renvoyé le jour même en France, provoquant l’ire de Paris.

Source: https://francais.rt.com/

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. The problem is that France is far from being the USA. France is on its way to becoming a third world country! Algeria with its oil and gas wealth, no debt and $91B in foriegn currency reserve has way more leverage on France than the other way around!!

REPONDRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Leave the field below empty!