– Les Forces vives de Guinée (FVG) disent ne plus reconnaître le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) et appellent à la mise en place d’une transition civile.
Un mort par balle a été enregistré lundi à Sonfonia, dans la capitale guinéenne Conakry, à la suite de heurts entre forces de l’ordre et manifestants répondant à l’appel à la manifestation pacifique lancé par les Forces vives de Guinée (FVG), ont annoncé des médias locaux.
Par voie de communiqué, les FVG ont décidé le 25 décembre de ne plus reconnaître les militaires au pouvoir, à partir du 31 décembre 2024 (date marquant la fin de la transition selon l’accord entre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et le CNRD qui dirige le pays depuis le coup d’Etat de septembre 2021). Les FVG formées de partis politiques et entités de la société civile exigent la mise en place d’une transition civile et ont exhorté les populations à une série de manifestations à partir de ce lundi.
« J’ai vu qu’il a reçu une balle au niveau du ventre (…) C’est son corps que j’ai trouvé couché. Il avait 20 ans et il s’appelait Mamadou Baïlo Sidibé », a témoigné Oumar Sidibé, père de la victime, dans des propos rapportés par le média “africaguinee.com”.
Pour cette première manifestation interdite par le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation au motif qu’aucune “déclaration n’a été introduite auprès des autorités locales”, un imposant dispositif sécuritaire est observé dans les principaux axes de la capitale.
Des heurts sporadiques ont toutefois éclaté à quelques endroits de la capitale entre forces de l’ordre et manifestants, notamment à Sonfonia Rails, Bomboli, Bambeto et Cirage, rapporte encore la presse locale.
Des équipes du média “guineenews.org”, faisant le tour de la ville ce lundi, ont fait état d’activités commerciales fortement perturbées.
« De Sonfonia T7 au rond-point de Hamdallaye, la circulation routière reste relativement fluide, mais les arrêts de bus sont désertés. Bien que les pharmacies, les écoles et les stations-services soient ouvertes, de nombreux grands magasins et boutiques ont baissé leurs rideaux », a poursuivi le média en ligne.
Au moins sept manifestants ont été arrêtés à Koloma, a rapporté “africaguinee”, constatant « une journée sous tension dans plusieurs quartiers de Conakry ».
Source: https://www.aa.com.tr/fr
Bamako : Un mort lors des manifestations contre la junte militaire au pouvoir depuis 4 ans. Une manifestation inédite de la population bamakoise depuis le soulèvement populaire du 26 Mars 1991 contre la junte militaire de Moussa Traoré.
Bon, sérieusement, sans des élections libres et transparentes, le Mali ira vers le chaos.