Ghana : John Dramani Mahama prête serment en tant que nouveau président

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Le nouveau président élu du Ghana, John Mahama, a prêté serment mardi matin à Accra, en présence d’une vingtaine de chefs d’État africains. Il succède ainsi à Nana Akufo-Addo, qui quitte ses fonctions après deux mandats à la tête du pays.

Lors de son investiture, devant une large foule réunie sur la place de l’Indépendance, arborant les couleurs de son parti, le National Democratic Congress (NDC), John Mahama, âgé de 66 ans, a déclaré : « Ma réélection est un événement historique qui mérite d’être célébré à nouveau. »

Élu avec 56,6% des voix en décembre dernier, John Mahama, qui avait déjà occupé la présidence du Ghana entre 2012 et 2017, marque ainsi le retour au pouvoir de son parti après huit ans de domination du New Patriotic Party (NPP). Il a également prêté serment aux côtés de sa vice-présidente, Jane Naana Opoku-Agyemang, première femme à occuper cette fonction au Ghana.

Le Ghana, premier producteur d’or en Afrique et deuxième exportateur mondial de cacao, est souvent cité comme un exemple de stabilité démocratique en Afrique. Depuis le retour au multipartisme en 1992, les deux principaux partis politiques, le NPP et le NDC, se sont succédé à la présidence, renforçant ainsi les fondements démocratiques du pays.

La campagne électorale a été marquée par les préoccupations économiques des 34 millions de Ghanéens, confrontés à un coût de la vie élevé. Le pays commence à peine à sortir d’une grave crise économique, avec une inflation ayant atteint 50% fin 2022, ce qui a conduit le gouvernement à solliciter un prêt de trois milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI). Bien que l’inflation ait depuis été ramenée à environ 23% et que d’autres indicateurs économiques se soient stabilisés, les difficultés économiques demeurent un sujet de préoccupation majeur pour la population.

« Nous avons aujourd’hui l’opportunité de redéfinir l’avenir de notre pays », a ajouté John Mahama, vêtu d’une tenue traditionnelle du nord du Ghana, le « fugu ».

L’investiture a été marquée par la présence d’une vingtaine de chefs d’État africains, dont Bola Ahmed Tinubu (Nigeria), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Ibrahim Traoré (Burkina Faso), William Ruto (Kenya), Félix Tshisekedi (République Démocratique du Congo), Brice Oligui Nguema (Gabon), Julius Maada Bio (Sierra Leone), Mamadi Doumbouya (Guinée), ainsi que de plusieurs anciens présidents et chefs de gouvernement.

Source: https://sahel-intelligence.com/

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1 commentaire

  1. C’est ça qu’on veut dans l’espace CEDEAO c’est à dire un REPRÉSENTANT DU PEUPLE À LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE.
    Eux sont traités de TERRORISTES par un PUCHISTE qui doit être jugé par son peuple pour avoir commis un CRIME IMPARDONNABLE.
    En 1992,le peuple malien, au constat des dégâts indescriptibles suite au coup d’Etat du 19 novembre 1968,a décidé de déclarer le coup d’Etat CRIME IMPRESCRIPTIBLE.
    QUE LES PUCHISTES DU 22 MARS 2012 ET CEUX DU 18 AOÛT 2020 SACHENT QUE LE PEUPLE MALIEN VA LES JUGER.
    Ça peut prendre le temps qu’il faut, ils seront jugés comme l’ont été MOUSSA TRAORE ET SES COMPLICES.
    LE CRIMINEL ASSIMI GOITA A OSÉ TRAITÉ LES REPRÉSENTANTS DES PEUPLES DES AUTRES PAYS DE LA CEDEAO DE TERRORISTES.
    Il pense que l’embargo économique est de la faute des chefs d’Etat membres de la CEDEAO.
    Il suffisait qu’ASSIMI GOITA ne se mêle pas de ceux qui se passent sur la scène politique pour que la CEDEAO n’agisse pas comme l’ont fait les militaires sénégalais quand OUSMANE SONKO mobilisait les sénégalais avec chaque fois morts d’hommes.
    IL Y A EU EMBARGO ÉCONOMIQUE DU FAIT QUE DES OFFICIERS ONT ABANDONNÉ LEURS POSITIONS POUR VENIR SUR LA SCÈNE POLITIQUE.
    Ce n’est pas la faute de la CEDEAO s’il y a eu EMBARGO ÉCONOMIQUE, mais d’ASSIMI GOITA et ses camarades soutenus par CHOGUEL MAIGA.
    Il suffisait de respecter la DURÉE DE LA TRANSITION fixée en accord avec la CEDEAO pour éviter l’embargo économique.
    Commettre un CRIME IMPRESCRIPTIBLE ne suffit plus, il faut refuser de passer le témoin comme ça se passe au ghana.
    Le terroriste,c’est vraiment la CEDEAO?

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