États-Unis. Kamala Harris concède sa défaite : un discours “plein d’émotion” et sur un “ton de défi”

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“Nous devons accepter les résultats de cette élection”, a déclaré mercredi la vice-présidente américaine. La démocrate s’est engagée à “aider” Donald Trump pour le transfert de pouvoir après la victoire du milliardaire dans la course à la Maison-Blanche.

Sur le campus de Howard, l’université historiquement noire de Washington où elle a étudié il y a des décennies et où elle espérait “s’adresser à une foule en liesse moins de vingt-quatre heures plus tôt”, la vice-présidente américaine, Kamala Harris, a officiellement reconnu, mercredi 6 novembre, sa défaite face à Donald Trump, relate Politico.

“Nous devons accepter les résultats de cette élection”, a déclaré la démocrate.

Un discours “marquant la fin de sa brève et historique course à la Maison-Blanche”, mais qui, elle l’espère, “la placera à la tête de toute résistance que le parti sera en mesure de rassembler” durant le second mandat du républicain, décrypte le site d’information politique.

Kamala Harris a déclaré mercredi qu’elle avait appelé Donald Trump plus tôt dans la journée pour lui présenter ses félicitations, mais aussi pour lui promettre que l’administration Biden “s’engagerait dans un transfert de pouvoir pacifique”.

“Un principe fondamental de la démocratie américaine est que, lorsque nous perdons une élection, nous en acceptons les résultats”, a-t-elle déclaré. “Ce principe, autant que tout autre, distingue la démocratie de la monarchie ou de la tyrannie, et quiconque cherche à obtenir la confiance du public doit l’honorer.”

The New York Times remarque que cette intervention “de douze minutes” est “plus importante que ce que M. Trump a offert au président Biden et à Mme Harris lorsqu’ils l’ont battu en 2020”, le milliardaire n’ayant “toujours pas concédé” cette défaite, “que ce soit en public ou en privé”.

“C’est le moment de se retrousser les manches”
Le journal évoque une prise de parole sur un “ton de défi”, “pleine d’émotion”, au cours de laquelle Kamala Harris “a défendu sa campagne comme un combat pour la démocratie qu’elle s’est engagée à poursuivre, même si ce n’est pas depuis le Bureau ovale”.

“Si je reconnais [le résultat de] cette élection, je ne renonce pas au combat qui a alimenté cette campagne”, a-t-elle lancé.

NPR retient que Kamala Harris a exhorté ses partisans à rester mobilisés et à ne pas désespérer, expliquant que “c’est le moment de se retrousser les manches”, même si “beaucoup de gens ont l’impression que nous entrons dans une période sombre”.

“Écoutez-moi quand je dis que la lumière de la promesse de l’Amérique brillera toujours, tant que nous n’abandonnerons pas, et tant que nous continuerons à nous battre”, a-t-elle dit.

“N’écoutez jamais ceux qui vous disent que quelque chose est impossible parce que cela n’a jamais été fait auparavant”, a ajouté Kamala Harris, première femme noire et première personne d’origine sud-asiatique à se présenter comme candidate d’un grand parti politique.

Les récriminations ont déjà commencé
Ses partisans, dont la foule était “bien plus clairsemée” mercredi que pour sa soirée électorale, mardi soir, “étaient nombreux à pleurer lorsqu’ils ont quitté la cour du campus” de Howard, rapporte le New York Times.

Le quotidien rappelle que Kamala Harris “a mené une campagne de cent sept jours dans des circonstances extrêmement rares”, après le retrait cet été du président Joe Biden de la course à la présidence, qui a propulsé cette ancienne procureure et sénatrice de Californie comme candidate du Parti démocrate.

“Les principaux collaborateurs de Mme Harris ne savent toujours pas ce qui s’est passé”, selon Politico. Mais “ils savent que les récriminations ont déjà commencé : Biden n’aurait jamais dû se représenter. Le racisme et le sexisme qui règnent dans le pays étaient trop importants pour être surmontés. Elle aurait dû prendre ses distances avec la politique de l’administration au Moyen-Orient. Ou bien ‘It’s the economy, stupid !’ [‘C’est l’économie, idiot !’, slogan de la campagne victorieuse de Bill Clinton en 1992]. Vraiment.”

Source: https://www.foxnews.com/

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