INTERNATIONAL – « La menace russe est là » et « nous touche », sans « connaître de frontières ». Dans un climat international anxiogène en lien avec la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron a souhaité prendre la parole ce mercredi 5 mars lors d’une allocution télévisée. L’occasion pour le chef de l’État de pointer la Russie comme la principale menace de la France aujourd’hui. Et dans les années à venir. Et face à « cette agressivité qui ne semble pas connaître de frontières », « qui peut croire, aujourd’hui, que la Russie s’arrêtera à l’Ukraine ? », a tout de suite interrogé le président français avec gravité.
Particulièrement virulent à l’égard de Vladimir Poutine et de ses ambitions, Emmanuel Macron n’y est pas allé par quatre chemins, estimant que « la menace revient à l’est ». « Au-delà de l’Ukraine, la menace russe est là et touche les pays d’Europe », a-t-il également noté. Une fois ce premier constat établi, le chef de l’État a poursuivi en affirmant que « notre sécurité et notre prospérité sont devenues plus incertaines ».
« Il faut bien le dire : nous entrons dans une nouvelle ère ». Pour le prouver, le locataire de l’Élysée a rappelé que la Russie « a déjà fait du conflit ukrainien un conflit mondial », impliquant la Corée du Nord ou l’Iran par l’exemple. Mais la menace est plus large, puisque que la Russie « viole nos frontières pour assassiner des opposants, manipule les élections en Roumanie, en Moldavie »,« organise des attaques numériques contre nos hôpitaux » et « tente de manipuler nos opinions avec des mensonges diffusés sur les réseaux sociaux ».
La fin de l’« innocence » post-Guerre froide
Des mots lourds de sens sur la menace venue de Russie, qu’Emmanuel Macron a d’ailleurs souhaité illustrer visuellement à grand renfort de cartes sur l’avancée russe sur le front ukrainien et d’illustrations du renforcement militaire russe à l’œuvre ces dernières années.
Sans certitude sur la position des États-Unis après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, le président français ajoute que la France doit commencer à envisager la suite sans cet allié historique. « Je veux croire que les États-Unis resteront à notre côté, mais il nous faut être prêt si tel n’était pas le cas », raison pour laquelle « il nous faut nous équiper davantage, hausser notre position de défense et cela pour la paix, pour dissuader », a-t-il affirmé.
« L’innocence des trente dernières années est désormais révolue », a finalement conclu le chef de l’État, qui sera dès jeudi à Bruxelles pour un sommet spécial des 27 pays membres de l’Union européenne, à l’heure où les Européens cherchent à trouver une réponse commune aux rapprochements entre Washington et Moscou et à rassurer l’Ukraine sur son avenir.
Source: https://www.huffingtonpost.fr/
On voit que les mentalités changent en France, beaucoup ont maintenant envie de raser la russie de la surface de la terre, je pense qu’ils vont bientôt se prendre tout l’arsenal français et anglais sur la gueule et vont disparaitre de la terre, on pourra enfin vivre en paix.