– Les autorités kényanes ont toutefois démenti ces allégations, déclarant que tous les fonctionnaires de police avaient été payés.
Plus d’une douzaine de fonctionnaires de police kenyans déployés en Haïti ont démissionné en raison de salaires impayés au cours des trois derniers mois.
Citizen TV, un média kenyan qui a interviewé certains d’entre eux sur le terrain, rapporte que les personnes concernées sont toujours en poste dans l’attente d’une réponse officielle à leur démission.
Les policiers ont affirmé que les retards dans le versement des salaires avaient été la cause de leur décision.
L’inspecteur général de la police, Douglas Kanja, a toutefois démenti ces allégations, déclarant que tous les fonctionnaires de police avaient été payés.
“Les fonctionnaires de police sur le terrain se portent plutôt bien”, a indiqué Douglas Kanja dans un communiqué, tout en félicitant l’équipe pour son engagement dans la Mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti.
S’adressant également aux journalistes, Raymond Omollo, secrétaire principal du ministère de l’Intérieur, a précisé que la responsabilité de payer les officiers incombait aux Nations unies, et non au Kenya.
“L’équipe kenyane fait partie de la force multinationale de soutien des Nations unies en Haïti et les conditions d’engagement sont clairement établies quant au financement de ce soutien, qui est assuré par les Nations unies”, a-t-il déclaré.
La mission, déployée pour faire face à l’escalade de la violence des gangs et rétablir l’ordre en Haïti, implique 400 officiers kenyans qui travaillent aux côtés des forces de l’ordre locales.
Les contraintes financières, notamment le retard de versement des primes (1 500 dollars par mois), auraient sapé le moral des troupes.
* Traduit de l’anglais par Alex Sinhan Bogmis
Source: https://www.aa.com.tr/fr