Nous, chefs d’État, de gouvernement et de délégation de la République populaire de Chine et de 53 pays africains, ainsi que le président de la Commission de l’Union africaine, nous sommes réunis en Chine du 4 au 6 septembre pour le Sommet de Beijing 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC). Sous le thème « Unir nos forces pour faire avancer la modernisation et bâtir une communauté de destin sino-africaine de haut niveau », le Sommet a adopté par consensus la Déclaration de Beijing sur la construction conjointe d’une communauté de destin sino-africaine à toute épreuve pour la nouvelle ère.
I Construire ensemble une communauté Chine-Afrique de haut niveau avec un avenir commun
1. Nous affirmons pleinement que les dirigeants chinois et africains ont défendu à diverses occasions la vision et les initiatives de la construction d’une communauté de destin pour l’humanité, de la coopération de haute qualité dans le cadre de l’initiative Ceinture et Route, de l’Initiative de développement mondial (IDG), de l’Initiative de sécurité mondiale (ISM) et de l’Initiative de civilisation mondiale (ICM). Nous appelons les pays du monde entier à travailler ensemble pour construire un monde ouvert, inclusif, propre et beau de paix durable, de sécurité universelle et de prospérité partagée, à promouvoir une gouvernance mondiale caractérisée par une consultation approfondie et une contribution commune au bénéfice commun, à appliquer les valeurs communes de l’humanité, à construire un nouveau type de relations internationales et à ouvrir ensemble un avenir brillant de paix, de sécurité, de prospérité et de progrès.
2. La Chine félicite l’Afrique pour avoir accéléré l’intégration régionale et son développement économique à travers la mise en œuvre du premier Plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063 et le lancement du deuxième Plan décennal de mise en œuvre. L’Afrique félicite la Chine pour son soutien au lancement du deuxième Plan décennal de mise en œuvre. La Chine est disposée à renforcer la coopération avec l’Afrique dans les domaines prioritaires identifiés par le deuxième Plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063.
3. Nous mettrons en œuvre conjointement les importantes ententes communes conclues lors de la réunion de haut niveau sur le thème « Renforcer les échanges d’expériences en matière de gouvernance et explorer les voies de développement vers la modernisation ». Nous sommes convaincus que la Chine et l’Afrique doivent œuvrer ensemble pour faire avancer leur modernisation respective, ce qui est la mission historique et l’appel du temps pour construire ensemble une communauté de destin Chine-Afrique de haut niveau. La modernisation est un objectif commun des pays du monde entier, et la modernisation mondiale doit être une modernisation caractérisée par un développement pacifique, une coopération mutuellement bénéfique et la prospérité pour tous. La Chine et l’Afrique sont prêtes à renforcer les échanges entre les pays, les législatures et les gouvernements, à approfondir le partage d’expériences au niveau infranational dans des domaines tels que la gouvernance, la modernisation et la réduction de la pauvreté, et à se soutenir mutuellement dans l’exploration de modèles de modernisation basés sur les caractéristiques de leurs civilisations, leurs besoins de développement, leurs sciences, leurs technologies et leurs innovations. La Chine marchera toujours aux côtés de l’Afrique sur son chemin de modernisation.
La partie africaine a hautement apprécié la troisième session plénière du 20e Comité central du Parti communiste chinois (PCC) qui s’est tenue en juillet dernier. Elle estime que les plans systématiques élaborés lors de cette session pour approfondir davantage la réforme de manière globale afin de faire avancer la modernisation chinoise offriront davantage d’opportunités de développement aux pays du monde entier, y compris aux pays africains.
4. L’année 2024 marque le 70e anniversaire des Cinq principes de coexistence pacifique. L’Afrique salue l’engagement constant de la Chine envers ces principes importants dans le développement des relations avec l’Afrique et estime que ces principes sont tout aussi importants pour l’Afrique dans la poursuite du développement, le maintien de relations amicales entre États et le respect de l’égalité souveraine des uns et des autres. La Chine continuera à suivre les principes de sincérité, de résultats concrets, d’amitié et de bonne foi et à adopter une approche juste de l’amitié et des intérêts. La Chine continuera à respecter les choix politiques et économiques des pays africains en fonction de leurs propres conditions nationales et à respecter les principes de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays africains et de non-conditionnalité politique à l’aide à l’Afrique. La Chine et l’Afrique respecteront toujours l’esprit éternel de l’amitié et de la coopération sino-africaines, caractérisé par l’amitié sincère et l’égalité, le gagnant-gagnant pour les bénéfices mutuels et le développement commun, l’équité et la justice, le progrès avec le temps, l’ouverture et l’inclusion, et construiront ensemble une communauté de destin sino-africaine à toute épreuve pour la nouvelle ère.
5. Nous soulignons que la Chine et l’Afrique sont déterminées à se soutenir mutuellement sur les questions relevant de leurs intérêts fondamentaux et de leurs préoccupations majeures. La Chine réaffirme son soutien ferme aux efforts de l’Afrique pour sauvegarder l’indépendance et l’unité nationales, l’intégrité territoriale, la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement. L’Afrique réaffirme son attachement ferme au principe d’une seule Chine, et réaffirme qu’il n’y a qu’une seule Chine dans le monde, que Taiwan est une partie inaliénable du territoire chinois et que le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légal représentant l’ensemble de la Chine, et soutient fermement tous les efforts du gouvernement chinois pour réaliser la réunification nationale. Les questions liées à Hong Kong, au Xinjiang et au Xizang relèvent des affaires intérieures de la Chine, conformément au droit international et au principe de non-ingérence.
6. Nous reconnaissons que la promotion et la protection des droits de l’homme, y compris le droit au développement, sont une cause commune à toute l’humanité et pensons que les échanges et la coopération dans le domaine des droits de l’homme doivent se faire sur la base du respect mutuel, de l’égalité et de la lutte contre la politisation. Nous nous opposons fermement à la politisation du programme des droits de l’homme et à la politisation du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et de ses mécanismes pertinents, et nous nous opposons à toutes les formes de néocolonialisme et d’exploitation économique internationale. Nous appelons la communauté internationale à résister résolument et à combattre toutes les formes de racisme et de discrimination raciale, et à s’opposer aux actes d’intolérance, de stigmatisation et d’incitation à la violence contre des personnes en raison de leur religion ou de leurs convictions.
7. La Chine soutient les pays africains dans leur volonté d’accroître leur influence et leur rôle dans la gouvernance mondiale, en particulier en exigeant un cadre plus inclusif pour résoudre les problèmes mondiaux. La Chine estime que les Africains sont qualifiés pour diriger des organisations et institutions internationales et soutient leur travail. L’Afrique apprécie que la Chine soit le premier pays à soutenir l’UA dans son adhésion au G20. La Chine continuera à soutenir les priorités concernant l’Afrique au G20. La Chine salue et accueille favorablement l’adhésion d’un plus grand nombre de pays africains à la famille BRICS et salue la candidature du Cameroun à la présidence de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
8. La Chine et l’Afrique appellent conjointement à un monde multipolaire égalitaire et ordonné, et à défendre fermement le système international centré sur l’ONU, l’ordre international fondé sur le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales fondées sur les buts et principes de la Charte des Nations Unies. Nous appelons à la réforme et au renforcement nécessaires de l’ONU, notamment de son Conseil de sécurité, à la réparation des injustices historiques faites à l’Afrique et à l’augmentation de la représentation des pays en développement, en particulier des pays africains, au sein de l’ONU et de son Conseil de sécurité. La Chine soutient en priorité la prise de dispositions spéciales sur la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU pour répondre aux aspirations de l’Afrique.
La Chine a noté que le 37e Sommet de l’UA a publié en février 2024 la Proclamation sur la construction d’un front uni pour promouvoir la cause de la justice et le paiement de réparations aux Africains. La Proclamation exprime l’opposition aux crimes historiques, notamment la traite des esclaves, le colonialisme et la ségrégation raciale, et appelle à rendre la justice à l’Afrique par le biais de réparations. Nous pensons que l’Érythrée, le Soudan du Sud, le Soudan et le Zimbabwe ont le droit de décider de l’avenir de leur propre pays et de poursuivre leur développement économique et social, et nous exigeons que les États-Unis et les autres pays occidentaux mettent fin aux sanctions à long terme et au traitement injuste imposés à ces pays.
9. La Chine et l’Afrique appellent conjointement à une mondialisation économique universellement bénéfique et inclusive qui réponde aux besoins communs de tous les pays, en particulier des pays en développement, et accordent une grande importance aux préoccupations des pays africains. Nous appelons à la réforme du système financier international et à l’amélioration du financement du développement des pays du Sud pour réaliser une prospérité commune et mieux répondre aux besoins de développement des pays africains. Nous participerons activement à la réforme des institutions financières multilatérales et la promouvrons, notamment la réforme des quotes-parts, des droits de tirage spéciaux et des droits de vote de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Nous appelons à une plus grande représentation et à une plus grande voix des pays en développement, afin que les systèmes monétaire et financier internationaux reflètent mieux les changements de la situation économique internationale de manière plus juste.
La Chine et l’Afrique continueront de défendre les valeurs fondamentales et les principes fondamentaux de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), de s’opposer aux tentatives de découplage avec les autres et de rupture des chaînes d’approvisionnement, de résister à l’unilatéralisme et au protectionnisme, de sauvegarder les intérêts légitimes des membres en développement, dont la Chine et les pays africains, et d’ajouter de la vitalité et de l’élan à la croissance économique mondiale. La Chine soutient la 14e réunion ministérielle de l’OMC qui se tiendra en 2026 sur le continent africain, afin de produire des résultats axés sur le développement. La Chine et l’Afrique participeront activement à la réforme de l’OMC et estiment que la réforme doit viser à construire un système commercial multilatéral inclusif, transparent, ouvert, non discriminatoire et équitable. Il faut renforcer la centralité du programme de développement dans les travaux de l’OMC et disposer d’un mécanisme de règlement des différends complet et efficace, tout en préservant les principes fondamentaux de l’OMC. Nous condamnons les mesures coercitives unilatérales imposées par certains pays développés, qui portent atteinte au droit au développement durable des pays en développement, ainsi que les mesures unilatérales et protectionnistes adoptées sous prétexte de lutter contre le changement climatique et de protéger l’environnement, telles que le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF). Nous resterons déterminés à construire des chaînes d’approvisionnement sûres et stables pour les minéraux clés, au bénéfice du monde entier et à promouvoir le développement durable des peuples chinois et africains. Nous saluons l’initiative de l’Assemblée générale des Nations Unies visant à créer un groupe d’experts chargé de conseiller sur la manière de renforcer la coopération internationale concernant les minéraux essentiels à la transition énergétique. Nous appelons à aider les pays fournisseurs de matières premières à accroître la valeur de leurs chaînes industrielles.
10. La Chine félicite l’Ouganda d’avoir organisé avec succès le 19e Sommet du Mouvement des non-alignés et le 3e Sommet du Sud du G77 plus la Chine en janvier 2024 pour faire progresser la solidarité et la coopération du Sud global. La Chine et l’Afrique, en tant que plus grand pays en développement et continent abritant le plus grand nombre de pays en développement, appartiennent au Sud global. Nous sommes invariablement solidaires des autres pays en développement contre vents et marées, défendons l’indépendance, le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale et la non-ingérence dans les affaires intérieures, et recherchons l’unité et le développement. Nous nous opposons à l’établissement de lignes de démarcation pour des raisons idéologiques, à la confrontation entre blocs et à la sauvegarde des intérêts communs du Sud global dans le nouveau cycle de réformes du système de gouvernance mondiale. La Chine félicite la Gambie d’avoir accueilli le 15e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de la coopération islamique en mai 2024, qui a abordé des questions qui affectent non seulement les musulmans du monde entier mais toute l’humanité, par le biais d’un dialogue constructif.
11. La Chine félicite l’Afrique d’avoir accueilli les 22e et 27e sessions de la Conférence des Parties à la CCNUCC et salue le premier Sommet africain sur le climat qui s’est tenu à Nairobi en septembre 2023 sous le thème « Favoriser la croissance verte et les solutions de financement climatique pour l’Afrique et le monde ». Nous réaffirmons l’importance des objectifs et principes de la CCNUCC, de son Protocole de Kyoto et de l’Accord de Paris, de la Déclaration de Nairobi et de la Déclaration sur la coopération sino-africaine dans la lutte contre le changement climatique. Nous appelons la communauté internationale à mettre en œuvre des principes tels que l’équité et les responsabilités communes mais différenciées, à respecter le choix indépendant des pays quant à la voie de la transition énergétique en fonction de leurs réalités nationales respectives pour atteindre les objectifs communs du monde entier, à tenir compte et à prendre au sérieux les particularités des pays en développement, y compris les pays africains, et à accorder la même importance aux petits États insulaires en développement et aux pays en développement sans littoral. Tout en rappelant l’esprit de la Déclaration de Marrakech publiée lors du premier Sommet africain d’action tenu en novembre 2016, nous appelons les pays développés à faire davantage pour honorer leur obligation de fournir et de mobiliser des financements climatiques aux pays en développement dans le cadre du Fonds vert pour le climat, du Fonds pour les pertes et préjudices et du Fonds d’adaptation, entre autres, à remplir fermement leur obligation de prendre l’initiative de réduire les émissions, à accorder une importance égale à l’atténuation et à l’adaptation, et à renforcer l’appui financier, technique et de renforcement des capacités aux pays africains pour les aider à améliorer leur capacité, leur adaptabilité et leur résilience face au changement climatique. Nous appelons les pays développés à prendre au sérieux les besoins particuliers des pays en développement, y compris les pays africains, pour répondre aux défis du changement climatique et parvenir à un développement et une transition durables, et à fournir un soutien financier et un transfert de technologie plus prévisibles et durables en plus de l’aide au développement.
Nous exprimons notre inquiétude face à la vulnérabilité économique des pays africains, en particulier des petits États insulaires d’Afrique, et appelons les institutions financières internationales et les banques multilatérales de développement à réfléchir à la manière dont l’indice de vulnérabilité multidimensionnelle pourrait être utilisé en complément des politiques existantes. Nous encourageons la Chine et les pays africains ayant du potentiel et de l’expérience à proposer des initiatives et des projets de coopération tripartite.
II. Favoriser la synergie entre la coopération de haute qualité dans le cadre de l’initiative Ceinture et Route et les objectifs de l’Agenda 2063 de l’UA et de l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable
12. Nous mettrons en œuvre conjointement le consensus important atteint lors de la réunion de haut niveau sur le thème « Promouvoir la coopération de haute qualité dans le cadre de l’initiative Ceinture et Route et construire une plate-forme de développement de la modernisation par la planification commune, la construction commune et les bénéfices communs ». Nous suivrons l’esprit de paix et de coopération de la Route de la soie, l’ouverture et l’inclusion, l’apprentissage mutuel et les bénéfices mutuels, et nous associerons nos efforts à la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’UA et de la Vision de coopération Chine-Afrique 2035, et nous adhérerons au principe de « planifier ensemble, construire ensemble et bénéficier ensemble » et à la philosophie de coopération ouverte, verte et propre pour faire progresser la coopération de haut niveau, centrée sur les personnes et durable entre la Chine et l’Afrique dans le cadre de l’initiative Ceinture et Route. Nous continuerons à œuvrer pour une plus grande synergie entre la coopération de haute qualité dans le cadre de l’initiative Ceinture et Route de la Chine et les objectifs de l’Agenda 2063 de l’UA, de l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable et des stratégies de développement des pays africains afin de contribuer davantage à l’avancement de la coopération internationale et à la promotion de la croissance mondiale. L’Afrique se félicite chaleureusement de la tenue réussie du troisième Forum de la Ceinture et de la Route pour la coopération internationale en octobre 2023 à Beijing. Nous convenons de soutenir l’ONU dans la convocation du Sommet de l’avenir et l’adoption d’un Pacte positif pour l’avenir, afin de mieux mettre en œuvre l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable.
13. En tant que partenaire important du programme de développement de l’Afrique, la Chine est prête à renforcer la coopération avec les États membres africains du FCSA, l’UA et ses organes affiliés et les organisations sous-régionales africaines pour mettre en œuvre activement les plans africains, notamment le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), l’Initiative présidentielle pour les infrastructures (PICI), l’Agence de développement de l’Union africaine-Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD), le Programme global de développement de l’agriculture africaine (PDDAA) et le Développement industriel accéléré de l’Afrique (AIDA). La Chine soutient l’intégration et la connectivité économiques de l’Afrique, et approfondira et accélérera la coopération avec l’Afrique sur les principaux programmes d’infrastructures transnationaux et transrégionaux pour promouvoir le développement de l’Afrique. Nous soutenons la synergie entre les plans susmentionnés et les projets de coopération de la Ceinture et de la Route pour renforcer la connectivité logistique entre la Chine et l’Afrique et augmenter le volume des échanges commerciaux.
14. Nous soulignons l’importance de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et le fait que la mise en œuvre intégrale de l’accord de la ZLECA stimulera le développement économique de l’Afrique, notamment par la création de valeur ajoutée et d’emplois. La Chine soutient l’Afrique dans le renforcement de l’intégration commerciale et continuera de soutenir le développement de la ZLECA et l’application du système panafricain de paiement et de règlement. La Chine continuera de soutenir les pays africains dans la promotion des produits africains par le biais de plateformes telles que l’Exposition internationale d’importation de Chine et l’Exposition économique et commerciale Chine-Afrique, et accueillera favorablement les pays africains qui font un meilleur usage des « voies vertes » pour les exportations agricoles africaines vers la Chine. La Chine est prête à négocier et à signer l’accord-cadre du Partenariat économique Chine-Afrique pour un développement partagé avec les pays africains intéressés, à œuvrer pour des accords de libéralisation du commerce et de l’investissement plus souples et plus pratiques, et à prendre l’initiative de s’ouvrir davantage aux pays africains, afin de fournir une garantie institutionnelle à long terme, stable et prévisible pour la coopération économique et commerciale entre la Chine et l’Afrique. La Chine ouvrira davantage son marché aux pays les moins avancés, y compris ceux d’Afrique, et encouragera les entreprises chinoises à accroître leurs investissements directs en Afrique.
15. Nous renforcerons la coopération sino-africaine dans le domaine des investissements, promouvrons la coordination des chaînes industrielles et d’approvisionnement entre la Chine et l’Afrique, accroîtrons les capacités des deux parties à produire et à exporter des produits à haute valeur ajoutée, soutiendrons nos entreprises dans l’utilisation de diverses formes de coopération mutuellement avantageuse, encouragerons nos institutions financières à renforcer la coopération, à élargir le règlement bilatéral en monnaie locale et à diversifier les réserves de change. La Chine soutient la construction de plateformes au niveau infranational pour les échanges économiques et commerciaux avec l’Afrique, promeut le développement coordonné entre ses parcs industriels infranationaux et les zones de coopération économique et commerciale chinoises en Afrique, et fait progresser la construction de corridors vers l’Afrique à partir de ses régions centrales et occidentales. La Chine encourage les entreprises chinoises à accroître leurs investissements en Afrique et à employer la main-d’œuvre locale, à respecter pleinement le droit international, les lois et règlements locaux, les coutumes et les croyances religieuses, et à assumer leurs responsabilités sociales. La Chine soutient la production et la transformation locales en Afrique pour aider les pays africains à parvenir à un développement durable auto-généré. La Chine est prête à signer et à mettre en œuvre des accords bilatéraux de promotion et de facilitation des investissements avec les pays africains, afin de fournir un environnement commercial stable, équitable et favorable aux entreprises chinoises et africaines, et de préserver la sécurité, la sûreté et les droits et intérêts légitimes du personnel, des projets et des institutions des deux parties. La Chine soutient le développement des PME africaines et encourage l’Afrique à faire bon usage du Prêt spécial pour le développement des PME africaines. Les deux parties félicitent l’Alliance des entreprises chinoises en Afrique pour la responsabilité sociale (ACBASR) pour avoir mis en œuvre l’initiative « 100 entreprises dans 1 000 villages » et guidé les entreprises chinoises en Afrique pour qu’elles assument leurs responsabilités sociales.
16. Nous prenons très au sérieux les préoccupations de l’Afrique concernant le financement du développement et appelons fermement les institutions financières internationales à canaliser davantage de fonds vers les pays africains et d’autres pays en développement, à améliorer les procédures d’approbation pour l’octroi de fonds aux pays africains et à renforcer l’accessibilité et l’équité du financement pour l’Afrique. La Chine continuera à apporter son soutien aux institutions financières africaines. L’Afrique apprécie l’importante contribution de la Chine au traitement de la dette des pays africains, y compris le traitement de la dette au cas par cas dans le cadre du Cadre commun pour le traitement de la dette au-delà de l’ISSD et le transfert de 10 milliards de dollars US en droits de tirage spéciaux du FMI aux pays africains. Nous appelons les institutions financières internationales et les créanciers commerciaux à participer au traitement de la dette des pays africains conformément au principe d’action conjointe et de partage équitable des charges et à travailler ensemble pour aider les pays africains à résoudre ce problème clé. Dans le cadre de ce cadre, il est nécessaire d’accroître le soutien à l’Afrique et aux autres pays en développement et d’augmenter le financement abordable à long terme pour fournir des garanties à leur développement. Nous réaffirmons que la notation de crédit souverain des économies en développement, y compris des pays africains, par certaines institutions internationales affectera leurs coûts d’emprunt et devrait être plus objective et transparente. Nous encourageons la création d’une agence de notation africaine, dans le cadre de l’UA et avec le soutien de la Banque africaine de développement. L’agence vise à établir un nouveau système d’évaluation qui prenne en compte les spécificités des économies africaines. Nous appelons à des réformes des banques multilatérales de développement et à des mesures concrètes de leur part pour fournir un financement complémentaire au développement dans le cadre de leur mandat, y compris davantage de subventions, des financements concessionnels et de nouveaux instruments de financement qui répondent aux besoins des pays africains afin d’aider les pays en développement, y compris les pays africains, à atteindre les objectifs de développement durable.
III Le GDI : construire un cadre stratégique pour l’action conjointe de la Chine et de l’Afrique en faveur du développement
17. Nous travaillerons ensemble pour mettre en œuvre l’Initiative, nous engagerons activement dans la coopération dans le cadre de l’Initiative et rechercherons un partenariat de haute qualité. L’Afrique apprécie les mesures proposées par la Chine pour la coopération avec l’Afrique dans le cadre de l’Initiative, et ses efforts pour aider les pays africains à accroître la production alimentaire. L’Afrique encourage la Chine à accroître ses investissements dans le secteur non agricole de l’Afrique et à approfondir la coopération technologique. Nous saluons le Groupe des amis de l’Initiative et le Réseau des centres de promotion du développement mondial pour avoir encouragé la communauté internationale à se concentrer sur les questions clés du développement afin d’accélérer la mise en œuvre des Objectifs de développement durable 2030 de l’ONU et à œuvrer pour que le Sommet de l’avenir de l’ONU soit couronné de succès et prenne au sérieux les préoccupations des pays en développement. Nous saluons la création du Centre d’excellence Chine-Afrique (Éthiopie)-ONUDI dans le but de promouvoir le développement économique des pays du Sud.
18. Nous mettrons en œuvre conjointement les importantes ententes communes conclues lors de la réunion de haut niveau sur le thème « Industrialisation, modernisation agricole et développement vert : la voie de la modernisation ». Les pays africains saluent l’Initiative de soutien à l’industrialisation de l’Afrique, le Plan de soutien de la Chine à la modernisation agricole de l’Afrique et le Plan de coopération sino-africaine sur le développement des talents publiés par la Chine lors du Dialogue des dirigeants sino-africains en 2023, et estiment que ces mesures répondent aux besoins prioritaires de l’intégration et du développement de l’Afrique.
19. Nous soutenons le rôle du Centre de coopération environnementale Chine-Afrique, du Centre de coopération Chine-Afrique pour les sciences marines et l’économie bleue et du Centre de coopération Chine-Afrique pour les géosciences dans la promotion de la mise en œuvre de projets tels que le Programme des envoyés verts Chine-Afrique, le Programme d’innovation verte Chine-Afrique et le Programme de la ceinture solaire africaine. Nous saluons le rôle positif du Partenariat énergétique Chine-Union africaine, et la Chine aidera les pays africains à mieux utiliser l’énergie solaire, hydraulique, éolienne et d’autres sources d’énergie renouvelables et augmentera davantage les investissements en Afrique dans les technologies à haut rendement énergétique, les industries nouvelles et de haute technologie, les industries vertes et à faible émission de carbone et d’autres projets à faibles émissions pour aider les pays africains à améliorer leur bouquet énergétique et leur structure industrielle, et à développer l’hydrogène vert et l’énergie nucléaire. La Chine soutient la mise en place du Centre de l’Agence AUDA-NEPAD sur la résilience et l’adaptation au changement climatique.
20. Pour saisir l’opportunité historique du nouveau cycle de révolution scientifique et technologique et de transformation industrielle, la Chine travaillera avec l’Afrique pour accélérer le développement de nouvelles forces productives de qualité, stimuler conjointement l’innovation et l’application commerciale des avancées scientifiques et technologiques, et faire progresser la pleine intégration des économies numérique et réelle. Nous améliorerons conjointement la gouvernance mondiale des sciences et technologies et créerons un environnement inclusif, ouvert, équitable, juste et non discriminatoire pour le développement des sciences et technologies. Nous soulignons que l’utilisation pacifique des technologies est un droit inaliénable conféré par le droit international à tous les pays, et soutenons la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies intitulée « Promouvoir la coopération internationale sur les utilisations pacifiques dans le contexte de la sécurité internationale » pour garantir que les pays en développement jouissent pleinement du droit à l’utilisation pacifique des sciences et technologies. Nous saluons l’adoption par consensus de la résolution intitulée « Renforcer la coopération internationale sur le renforcement des capacités en matière d’intelligence artificielle ». La partie africaine salue l’Initiative chinoise pour la gouvernance mondiale de l’IA et l’Initiative mondiale sur la sécurité des données, et apprécie les efforts de la Chine pour promouvoir les droits des pays en développement dans la gouvernance mondiale de l’intelligence artificielle (IA), de l’Internet et des données. La Chine et l’Afrique conviennent de s’unir pour mettre fin aux abus de l’IA en adoptant des mesures telles que l’établissement d’un code de conduite national et l’expansion de la culture numérique. Nous pensons qu’il est important d’accorder la même importance au développement et à la sécurité, de réduire davantage la fracture de l’IA et la fracture numérique, de lutter conjointement contre les risques et d’explorer la formation de cadres de gouvernance internationaux pertinents avec l’ONU comme principal canal. Nous saluons la Déclaration de Shanghai sur la gouvernance mondiale de l’IA adoptée lors de la Conférence mondiale sur l’IA et de la Réunion de haut niveau sur la gouvernance mondiale de l’IA qui se sont tenues en juillet 2024 à Shanghai. Nous saluons la Déclaration de consensus africaine sur l’intelligence artificielle adoptée lors du Forum de haut niveau sur l’intelligence artificielle qui s’est tenu en juin 2024 à Rabat.
IV Le GSI : donner une forte impulsion à l’action conjointe de la Chine et de l’Afrique pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales
21. Nous resterons fidèles à la vision d’une sécurité commune, globale, coopérative et durable, travaillerons ensemble à la mise en œuvre de l’Initiative pour une sécurité globale et une coopération rapide dans le cadre de l’Initiative. Nous travaillerons ensemble à la mise en œuvre du consensus atteint lors de la réunion de haut niveau sur le thème « Construire un avenir commun de paix durable et de sécurité universelle et fournir de solides garanties pour la modernisation ». Nous nous engageons à résoudre les problèmes africains à la manière africaine et mettrons en œuvre conjointement l’initiative « Faire taire les armes en Afrique ». La Chine participera activement à la médiation des questions régionales sensibles lorsque l’Afrique le lui demandera afin de contribuer activement à la paix et à la stabilité en Afrique.
Nous considérons l’Architecture africaine de paix et de sécurité comme un cadre normatif solide et idéal pour répondre aux défis et menaces en matière de paix et de sécurité auxquels le continent africain est confronté, et appelons la communauté internationale à soutenir ce cadre. L’Afrique apprécie la proposition de la Chine concernant les perspectives de paix et de développement dans la Corne de l’Afrique. Nous réitérons notre volonté de renforcer la coordination sur les affaires de paix et de sécurité africaines au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU et de sauvegarder nos intérêts communs. Nous réitérons l’importance du maintien de la paix et le rôle que jouent les opérations de maintien de la paix de l’ONU dans la sauvegarde de la paix et de la sécurité en Afrique et dans le monde. La Chine soutient le financement par l’ONU des opérations de paix indépendantes de l’Afrique conformément à la résolution 2719 du Conseil de sécurité de l’ONU. Nous saluons les efforts de l’Afrique pour lutter contre le fléau croissant du terrorisme en Afrique, en particulier dans la Corne de l’Afrique et au Sahel, et appelons à canaliser davantage de ressources mondiales de lutte contre le terrorisme vers les pays en développement pour aider les pays africains, en particulier ceux qui sont touchés, à renforcer leurs capacités de lutte contre le terrorisme. Nous réaffirmons notre engagement à relever les nouveaux défis de sécurité maritime auxquels sont confrontés les États côtiers africains et à lutter contre les crimes transnationaux organisés tels que le trafic de drogue, d’armes et d’êtres humains. La Chine soutient l’initiative de l’AUDA-NEPAD visant à développer un programme axé sur le lien tripartite paix-sécurité-développement, et soutiendra le Centre de l’UA pour la reconstruction et le développement post-conflit dans la mise en œuvre de ces programmes.
22. Nous sommes profondément préoccupés par la grave catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza causée par le conflit israélo-palestinien actuel et son impact négatif sur la sécurité mondiale, et appelons à la mise en œuvre effective des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’Assemblée générale de l’ONU, ainsi qu’à un cessez-le-feu immédiat et à la fin des combats. La Chine salue le rôle important joué par l’Afrique pour mettre fin au conflit à Gaza, notamment les efforts visant à parvenir à une cessation des hostilités, à obtenir la libération des otages et à accroître la fourniture et la distribution de l’aide humanitaire. L’Afrique salue les efforts considérables de la Chine pour soutenir la juste cause du peuple palestinien. Nous réitérons l’importance cruciale de parvenir à un règlement global sur la base de la solution des deux États, et soutenons la création d’un État de Palestine indépendant jouissant d’une pleine souveraineté sur la base des frontières de 1967 et avec Jérusalem-Est comme capitale, sur la base duquel Israël et la Palestine pourront vivre côte à côte en paix. Nous appelons à soutenir l’UNRWA dans le respect de son mandat pour éviter les risques humanitaires, politiques et sécuritaires qui résulteraient de toute interruption ou suspension de son travail. Nous soutenons tous les efforts visant à résoudre pacifiquement la crise ukrainienne. Nous appelons la communauté internationale à ne pas diminuer son soutien et son apport à l’Afrique en raison du conflit israélo-palestinien et de la crise ukrainienne, et à soutenir activement les pays africains dans leurs efforts pour faire face à l’insécurité alimentaire, au changement climatique, à la crise énergétique et à d’autres défis mondiaux.
V Le GCI : insuffler de la vitalité à l’action commune de la Chine et de l’Afrique pour approfondir le dialogue entre les cultures et les civilisations
23. Nous sommes prêts à mettre en œuvre l’ICM, à renforcer les échanges entre les civilisations et à forger des liens plus étroits entre nos peuples. L’Afrique apprécie hautement la résolution intitulée « Journée internationale pour le dialogue entre les civilisations » proposée par la Chine à l’ONU et travaillera avec la Chine pour défendre le respect de la diversité des civilisations, défendre les valeurs communes de l’humanité, valoriser l’héritage et l’innovation des civilisations et promouvoir activement les échanges et la coopération entre les peuples. La Chine salue vivement le lancement par l’UA de l’année de l’éducation sous le thème « Éduquer un Africain apte au 21e siècle : construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à un apprentissage inclusif, tout au long de la vie, de qualité et pertinent en Afrique » en 2024 et soutient l’Afrique dans la réalisation de la modernisation de l’éducation à travers le Plan de coopération sino-africain sur le développement des talents. La Chine encourage ses entreprises à offrir à leurs employés africains davantage de possibilités de formation et d’éducation diplômante. La Chine et l’Afrique encouragent l’apprentissage tout au long de la vie et continueront à renforcer la coopération en matière de renforcement des capacités, notamment en matière de transfert de technologies, d’éducation et de formation, et à former conjointement des talents dans toutes les professions capables de faire progresser la modernisation de la capacité de gouvernance, de stimuler le développement économique et social, d’accroître l’efficacité de l’innovation scientifique et technologique et d’améliorer le bien-être des populations. Nous élargirons davantage les échanges et la coopération dans les domaines tels que l’éducation, la science et la technologie, la santé, le tourisme, les sports, la jeunesse, les femmes, les groupes de réflexion, les médias et la culture, afin de consolider le soutien public à l’amitié sino-africaine. La Chine soutient l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse d’été de 2026 à Dakar. La Chine et l’Afrique renforceront les échanges de personnel dans des domaines tels que la science, l’éducation, le commerce, la culture et le tourisme.
24. Nous saluons la publication conjointe par les universitaires chinois et africains du Consensus de Dar es-Salaam Afrique-Chine, qui propose des idées constructives sur la manière de relever les défis mondiaux actuels et forge un consensus sur les visions et les réflexions entre la Chine et l’Afrique. Nous soutenons les groupes de réflexion chinois et africains dans le renforcement des échanges et de la coopération et dans le partage des expériences en matière de développement. Nous reconnaissons que la coopération culturelle est un levier majeur pour renforcer le dialogue et la compréhension mutuelle des diverses civilisations et cultures. Nous encourageons le développement de relations amicales entre les institutions culturelles chinoises et africaines pour renforcer les échanges culturels au niveau infranational et entre les peuples.
VIe FOCAC : Bilan et perspectives
25. Depuis sa création en 2000, le Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) a pour objectif de réaliser la prospérité commune et le développement durable des peuples chinois et africains. Son renforcement institutionnel a été amélioré et la coopération pratique dans le cadre du Forum a produit des résultats remarquables. Il est devenu une plate-forme efficace et unique de coopération Sud-Sud qui constitue une référence et un précurseur de la coopération de l’Afrique avec le reste du monde. Nous saluons vivement les résultats fructueux obtenus dans le suivi de la mise en œuvre des neuf programmes proposés lors de la huitième Conférence ministérielle du FCSA en 2021, du Plan d’action de Dakar (2022-2024) du FCSA, de la Vision de coopération Chine-Afrique 2035 et de la Déclaration sur la coopération sino-africaine en matière de lutte contre le changement climatique, qui ont permis de promouvoir un développement de haute qualité de la coopération sino-africaine.
26. Nous saluons les efforts dévoués et le travail remarquable des ministres participant à la neuvième Conférence ministérielle du FCSA. Dans l’esprit de cette déclaration, le Plan d’action de Beijing (2025-2027) du FCSA a été adopté et les deux parties travailleront en étroite collaboration pour sa mise en œuvre cohérente et complète.
27. Nous exprimons notre gratitude à S.E. le Président Xi Jinping de la République populaire de Chine et à S.E. le Président Bassirou Diomaye Faye de la République du Sénégal pour avoir coprésidé le Sommet de Beijing 2024 du FOCAC.
28. Nous exprimons notre gratitude à la République du Sénégal pour la contribution qu’elle a apportée au développement du FOCAC et aux relations Chine-Afrique durant sa coprésidence de 2018 à 2024.
29. Nous exprimons notre gratitude au gouvernement et au peuple de la République populaire de Chine pour leur chaleureuse hospitalité et leur excellente facilitation lors du Sommet du FOCAC de Beijing 2024.
30. Nous saluons la présence de la République du Congo comme coprésident du FOCAC de 2024 à 2027 et de la République de Guinée équatoriale comme coprésident de 2027 à 2030. La 10e Conférence ministérielle du FOCAC se tiendra en République du Congo en 2027.
Nous restons persuader que cette déclaration est sincère et totalement différente des rencontres avec celles du monde occidental totalement pervers envers l’Afrique avec sa vision condescendante sans limite.« Si tu ne peux être pin au sommet du coteau sois broussaille dans la vallée, mais sois la meilleure petite broussaille au bord du ruisseau. Sois buisson si tu ne peux être arbre, si tu ne peux être route sois sentier, si tu ne peux être soleil, sois étoile ; Ce n’est point par la taille que tu vaincras ; sois le meilleur quoi que tu sois. Examinez-vous sérieusement afin de découvrir ce pour quoi vous êtes faits et alors donnez-vous avec passion à son exécution.». Martin Luther King.
Vive le partenariat gagnant-gagnant Sino-Africain. Vive le monde multipolaire.
Vive la bêtise de Kingui le voleur d’ONG qui a attrapé la lèpre !
La lèpre ? Non kinguiranke, du fait de ses moeurs bizarre, est particulièrement exposé au Mpox. Il a intérêt à se vacciner.
Mon cher kinguiranke, gagnant/gagnant ?
Allez demandons aux employés sénégalais de Twyford Ceramics qui fabrique des carrelages à Thiès ce qu’ils en pensent . Je vais te le dire: ce sont des esclavagistes de la pire espèce.