Burkina Faso : l’armée dément les rumeurs sur des présumées mutineries dans certaines casernes

9

– Suite à une attaque meurtrière le 11 juin courant contre un détachement militaire près de la frontière avec le Niger

L’armée burkinabè a démenti, mardi soir, les rumeurs qui circulent, depuis quelques jours, concernant des présumées mutineries dans certaines casernes du pays alors que plusieurs médias font état d’une centaine de morts lors d’une attaque terroriste perpétrée le 11 juin contre un détachement militaire près de la frontière avec le Niger.

Une attaque non confirmée par l’Armée.

Le Chef d’état-major général des Armées du Burkina Faso le colonel-major Célestin Simporé a expliqué que depuis quelques temps, “des rumeurs sur les réseaux sociaux font état de mouvements d’humeur et de mutineries dans certaines casernes militaires” du pays.

“Ces informations infondées et mensongères sont l’œuvre d’individus et de groupuscules mal intentionnés, aux desseins funestes”, a-t-il indiqué.

Simporé a rassuré les populations “qu’il n’en est rien” et que “ces allégations visent à semer le doute, à créer la psychose et à démoraliser les troupes fortement engagées dans le combat de libération de notre peuple”.

Tout en appelant les citoyens à vaquer à leurs occupations en toute quiétude, il a fait savoir que les forces combattantes restent, pour leur part, “focalisées sur les opérations de reconquête du territoire”.

Depuis quelques jours, des informations faisant état de mouvements d’humeur et de mutineries dans certaines casernes militaires du Burkina Faso sont publiées sur les réseaux sociaux et certains médias étrangers.

Les auteurs de ces allégations expliquent que cette situation était consécutive à une attaque terroriste meurtrière ayant visé le mardi 11 juin courant un détachement militaire dans la localité de Mansila, dans le nord-est du Burkina Faso, près de la frontière nigérienne.

Réagissant le 15 juin courant à cette attaque dont aucun bilan officiel n’est disponible, jusqu’à présent, l’Association des Elèves et Etudiants de la commune de Mansila a invité les autorités compétentes à agir afin de retrouver les personnes disparues et restaurer la paix et la sécurité dans cette localité du Burkina Faso.

“Nous saluons la mémoire des victimes civiles et des forces de défenses tombés sous le joug de la terreur et de la barbarie”, a écrit l’association dans un communiqué.

Source: https://www.aa.com.tr/fr/

Commentaires via Facebook :

9 COMMENTAIRES

  1. There are too many contradicting stories on this issue. If it is as negative reports acknowledge there will be multiple all out terrorists criminals attack that are unable to be hid. We are waiting.
    Henry Author Price Jr. aka Kankan

  2. Au Burkina Faso, la grogne des soldats s’amplifie contre le régime militaire
    Ibrahim Traoré resterait caché dans un endroit inconnu et des pourparlers entre soldats se tiennent pour décider de l’avenir de la junte. Le capitaine Ibrahim Traoré, chef de la junte burkinabée, à Ouagadougou, le 2 octobre 2022. VINCENT BADO / REUTERS
    Derrière le calme apparent constaté dans les rues de Ouagadougou mardi 18 et mercredi 19 juin au matin, la contestation monte dans les casernes du Burkina Faso contre l’autorité du capitaine Ibrahim Traoré. Selon des sources concordantes, mercredi 19 juin au matin, le chef de la junte restait caché dans un endroit inconnu et des pourparlers entre soldats sont en cours pour décider de l’avenir du régime. Arrivé au pouvoir par un coup d’Etat le 30 septembre 2022, « IB », comme le surnomment les Burkinabés, aurait été exfiltré in extremis après l’explosion d’une roquette, il y a une semaine, aux abords de la présidence.
    Dans un communiqué non signé, diffusé mardi 18 juin dans la soirée, l’état-major des armées a démenti l’existence de « mouvements d’humeur et de mutinerie dans certaines casernes militaires », dénonçant des « informations infondées et mensongères » lancées dans l’objectif de « créer la psychose dans l’opinion publique ».
    Dans le même temps, un document intitulé « Appel à tous les soldats » a circulé sur les réseaux sociaux. Rédigé par un groupe se présentant comme « les patriotes combattants militaires, VDP [Volontaires pour la défense de la patrie, les supplétifs de l’armée], policiers, gendarmes », le texte appelle « tous les soldats à rester mobilisés pour finir avec ce régime ».
    « Les autorités mentent aux gens »
    « A bas les militaires politiciens. (…) On ne veut plus de IB au pouvoir », peut-on y lire. Les auteurs de ce document dénoncent la mort de centaines de soldats au front pendant que, à Ouagadougou, « les autorités mentent aux gens », « cachent pour enterrer les combattants comme des moutons » et que les militaires proches de la junte « ont tout le matériel et l’argent ».
    Alors que les partisans et les détracteurs du régime se livrent à une guerre de communication, l’authenticité de ce document n’a pas pu être confirmée par Le Monde. Toutes les sources contactées rapportent toutefois que les motifs de la colère des soldats sont les mêmes que ceux décrits dans ce texte.
    L’attaque djihadiste qui, selon le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, affilié à Al-Qaida), a fait plus de 107 morts dans les rangs de l’armée le 11 juin à Mansila, au nord-est du pays, a été « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », glisse l’une d’entre elles. Cette action terroriste serait l’un des plus meurtrières ayant visé les soldats burkinabés depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Traoré.
    La junte n’en a cependant pas dit un mot officiellement. « Les soldats meurent comme des chiens, dans l’anonymat total. Ils sont enterrés sur les lieux des assauts, sans deuil national, ni cérémonie. Le régime ne donne même plus de bilan des attaques. Ça a révolté les soldats », explique une source sécuritaire ouest-africaine.
    Rébellion ?
    Les attaques d’Inata en novembre 2021 – plus de 50 gendarmes tués – et de Gaskindé en septembre 2022 – 27 militaires et 10 civils abattus – avaient coûté le pouvoir aux présidents Roch Marc Christian Kaboré, puis au lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, tous deux démis par un putsch.
    Selon nos informations, pour éviter de subir le même sort, le capitaine Traoré a tenté d’envoyer des unités militaires en renfort à Mansila afin de récupérer les corps des soldats et de reconquérir la base militaire, passée sous contrôle du GSIM. Plusieurs sources affirment toutefois que les militaires ont refusé de s’y rendre, symptôme de la défiance qui, selon elles, a gagné plusieurs casernes, au nord, au centre comme au sud du pays ces derniers jours.
    A Ouagadougou, c’est une altercation entre éléments de la garde rapprochée du capitaine Traoré, au sein du palais qui aurait mis le feu aux poudres, le 12 juin. Alors qu’à l’intérieur du bâtiment officiel situé au centre-ville de la capitale le chef de la junte présidait un conseil des ministres, des dissensions auraient éclaté entre soldats en poste dans la cour, entraînant un tir de roquette. Si les médias d’Etat s’étaient empressés de minimiser l’événement, le qualifiant de simple « incident de tir », nos sources soutiennent qu’une partie de ces jeunes militaires se sont en réalité rebellés contre l’autorité du capitaine Traoré.
    Certaines évoquent le favoritisme dont bénéficieraient les éléments proches du président pour expliquer cette grogne. « D’autres militaires, eux aussi opposés au capitaine, tentent de récupérer la colère des jeunes de la garde. Des tractations sont en cours, dans l’objectif de structurer un coup d’Etat. Mais, pour l’instant, ils n’arrivent pas à dégager un leadership, d’où le silence de ces derniers jours », soutient une source sécuritaire burkinabée.
    Plusieurs personnalités de larmée, issues de différents corps de l’armée, ont également été enlevés et incarcérés par le régime ces derniers mois, alimentant la colère dans les casernes.
    Les quatre rotations effectuées par un avion Iliouchine II-76 entre le Mali, pays voisin où sont déployés les paramilitaires russes de Wagner, et Ouagadougou, entre samedi 15 et lundi 17 juin, soulèvent des interrogations quant à l’éventuelle arrivée de mercenaires russes et de militaires maliens au Burkina Faso. En janvier, plus d’une centaine de paramilitaires russes avaient débarqué de ce même modèle d’avion sur le tarmac de l’aéroport de la capitale burkinabée.
    Ibrahim Traoré a-t-il suffisamment de cartes en main pour rétablir son autorité ? A Ouagadougou, les Burkinabés ont les yeux rivés sur le conseil des ministres, prévu ce mercredi 19 juin. D’ordinaire présidé par le chef de la junte au palais, les conditions de sa tenue ou son report – déjà suggéré par des activistes proches du régime sur les réseaux sociaux –, devraient éclairer sur le sort du capitaine.

  3. On peut dire que les media français, peut être le gouvernement français, encouragent et soutiennent le terrorisme.
    Ils attendent que la situation soit KO au sahel.
    Que cela soit Wagner ou le diable qui affrontent est djihadistes c’est quoi le problème?

    • Effectivement aucun problème….
      Les africains aiment bien se soumettre aux dictats de maitre Putin
      C’est votre problème …… et contrairement à ce que tu penses, personne ne parle de vous
      C’est l’indifférence générale

      • kan sale troll de la tres maudite France! Tu peux dire a ton bila.koroni Macron d’arrêter de tuer les Kanak en Nouvelle-Calédonie!

    • Mais enfin ? mon “cher” Kinguiranke, pourrais tu me dire où est Ibrahim Traore le petit capitaine putschsiste, le toutou de poutine. Heureusement que Wagner , enfin les russes, débarquent pour lui sauver la peau.

      Il a échoué, comme vont échouer les colonels de Kati.

      Tic tac tic tac.

      Mais en attendant le peuple lui il souffre

      • Il parait que IB est caché quelque part c est pourquoi il n y a pas eu de conseil des ministres ce MERCREDI
        ROCK emporté par INATA après la mort de 50 gendarmes
        DAMIBA emporté par Gaskindé en septembre 2022 – 27 militaires et 10 civils.
        TRAORE sera til emporté par Mansila avec 107 soldats morts et enterrés sur place sans honneur ni cérémonie

REPONDRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Leave the field below empty!