Au Royaume du Maroc, le Roi Mohammed VI a procédé à la nomination de 13 Ambassadeurs dont 11 nouveaux. Un mouvement qui a touché des pays amis et partenaires du royaume chérifien.
Au Maroc, le Roi Mohammed VI a nommé 13 ambassadeurs dont 11 nouveaux. Si le dernier mouvement des Ambassadeurs, en octobre 2023, avait concerné des partenaires traditionnels stratégiques du Maroc (Etats-Unis, France, Chine, Emirats, Egypte, Jordanie), le mouvement de ce vendredi concerne des pays importants au sein du voisinage du Royaume, notamment en Afrique (cinq Ambassadeurs) et en Europe (quatre Ambassadeurs). Le mouvement a concerné, aussi, des pays amis en Asie (trois Ambassadeurs) et dans les Caraïbes (un Ambassadeur).
Concernant le profil des nouveaux promus, on note une forte injection de sang neuf à travers 11 Ambassadeurs qui accèdent à cette haute fonction pour la première fois. Les deux autres profils ont déjà eu au moins une expérience antérieure : en particulier, l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de l’Union européenne connaît bien le poste, pour l’avoir occupé entre 2016 et 2018. Il marque aussi un renforcement de la féminisation de l’appareil diplomatique marocain. En effet quatre 13 promus sont des femmes augmentant le nombre de l’effectif de la gent féminine dans l’appareil diplomatique du royaume chérifien.
Le mouvement traduit l’approche royale basée sur la méritocratie : les 2/3 des ambassadeurs nommés sont le fruit de promotion interne. Il s’agit de deux Directeurs centraux, quatre Consuls généraux, deux Chefs de Mission adjoints et un Chef de Division. Ce mouvement d’Ambassadeurs intervient dans un contexte national marqué par le dernier Discours royal du 11 octobre devant le Parlement, où le Souverain a donné une impulsion nouvelle à l’action diplomatique, insistant particulièrement sur la mobilisation de la diplomatie dans toutes ses composantes — qu’elle soit institutionnelle, partisane et parlementaire.
Alamine Wangara
