
GUERRE EN UKRAINE – Quelques heures après s’être entretenu avec Vladimir Poutine, Donald Trump a repris le téléphone pour parler de la guerre en Ukraine avec Volodymyr Zelensky ce mercredi 19 mars. C’est la première fois qu’ils échangent ensemble directement depuis le clash qui a eu lieu à la Maison Blanche. Cette fois-ci, la discussion s’est semble-t-il mieux passée, le milliardaire affirmant à l’issue de l’appel d’une heure que celui-ci avait été « très bon ».
« Une grande partie de la discussion s’est appuyée sur l’appel d’hier avec le président Poutine afin d’harmoniser les demandes et les besoins de la Russie et de l’Ukraine », a-t-il écrit, estimant que les discussions sont « sur la bonne voie. »
« Aujourd’hui, je serai en contact avec le président Trump, et nous discuterons des prochaines étapes », avait annoncé le chef d’État ukrainien lors d’une conférence de presse à Helsinki, en Finlande, alors qu’il était appelé à commenter l’appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine. « Je ne pense pas qu’il faille accepter la moindre concession en matière d’aide à l’Ukraine, mais au contraire qu’il faille renforcer l’aide à l’Ukraine », avait-il ajouté.
Le chef d’État ukrainien, qui ne veut surtout pas être laissé à l’écart du dialogue étroit entre les présidents russe et américain, avait demandé auparavant que « les États-Unis (soient) la principale entité de contrôle » du cessez-le-feu limité aux infrastructures énergétiques.
Les exigences de Poutine
Le maître du Kremlin a donné mardi ses conditions à un éventuel cessez-le-feu et assuré être « prêt à travailler » avec Washington. Lors de son entretien avec Trump, il a affirmé accepter une pause mutuelle de 30 jours dans les frappes sur les infrastructures énergétiques de l’Ukraine, proposée par Donald et a « immédiatement » ordonné sa mise en œuvre.
Ce qui n’a pas empêché la Russie de lancer de nouvelles frappes nocturnes sur l’Ukraine, qui a elle-même ciblé un dépôt pétrolier sur le sol russe, chaque camp s’accusant mercredi de ne pas vouloir régler le conflit après l’entretien de mardi. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a souligné que l’accord ne concerne que les attaques russes et ukrainiennes « sur les infrastructures énergétiques », et aucune autre infrastructure.
Il avait également annoncé que les deux pays allaient procéder ce mercredi à un échange de 175 prisonniers de guerre de chaque camp, ce qui a effectivement eu lieu.
Source: Le HuffPost