Après la “trahison de Trump”, les Européens préparent un “sommet d’urgence” à Paris

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Varsovie a affirmé samedi que la réunion, prévue lundi et organisée à l’initiative d’Emmanuel Macron, visait à discuter des défis posés par le plan de paix ukrainien de l’administration Trump. Pour la presse européenne, la rapidité de la réponse européenne témoigne de “l’ampleur de l’anxiété” sur le continent.

De plus en plus “inquiets” face à la possibilité que les États-Unis et la Russie “excluent le continent” européen des pourparlers autour d’un plan de paix en Ukraine, des dirigeants européens ont prévu de se retrouver lundi autour d’un “sommet d’urgence”, a rapporté samedi 15 février la BBC.

D’après le ministre polonais des Affaires étrangères Radosław Sikorski, c’est le président français Emmanuel Macron qui a convié à Paris ses homologues pour discuter des défis posés par l’approche de l’administration Trump sur la question ukrainienne, souligne Politico. “Le président Trump a une méthode d’action que les Russes appellent razvedka boyem : la reconnaissance par le combat : vous poussez et vous voyez ce qui se passe, puis vous changez de position. … Et nous devons réagir”, a déclaré le ministre polonais.

Outre le Premier ministre polonais Donald Tusk, le Premier ministre britannique Keir Starmer a lui aussi été convié, selon le Daily Telegraph. Tout comme le chancelier allemand Olaf Scholz et son homologue italienne, Giorgia Meloni, précise Bloomberg. L’Elysée n’a pas confirmé la tenue d’une rencontre lundi, évoquant des « discussions en cours ».

Les Européens s’efforcent de faire front commun depuis l’entretien téléphonique de mercredi entre Donald Trump et Vladimir Poutine, à l’issue duquel le président américain a dit être convenu avec son homologue russe d’entamer des négociations sur la paix en Ukraine. Les alliés de l’Ukraine redoutent notamment que la nouvelle administration américaine ne “cède tout” à la Russie et d’être tenus à l’écart de toute prise de décision.

“Trop de parties impliquées”, selon Kellogg
Selon la BBC, l’envoyé spécial américain Keith Kellogg a lui-même affirmé samedi “que les négociations précédentes avaient échoué parce que trop de parties étaient impliquées”, et a laissé entendre que les Européens ne seraient pas directement invités à prendre part aux pourparlers même s’ils auraient leur “mot à dire”.

Samedi, dans un discours à la Conférence de Munich sur la sécurité, devant un parterre de responsables politiques internationaux, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, lui, “exhorté” les Européens à se renforcer pour éviter un accord forgé par les Américains “dans le dos” de l’Ukraine et de l’Europe.

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1 commentaire

  1. En matière de trahison, ces leaders européens ne devraient pas se plaindre, car ils le font depuis la nuit des temps. Traîtres trahis !

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