Un officier de l’armée de l’air algérienne a trouvé la mort lorsque son avion de combat s’est écrasé au sol, mercredi 19 mars 2025 dans la ville d’Adrar (1.500 km au sud d’Alger), au cours d’un vol d’instruction. Un énième incident qui s’ajoute à la longue série noire impliquant avions, drones et hélicoptères de l’armée algérienne. Des crashs qui s’expliquent par diverses causes.
En Algérie, le crash d’avions militaires, avions de combats, d’hélicoptère et de drones se succèdent à une cadence soutenue, comme nulle part ailleurs dans le monde. Dernier en date, celui d’un Sukhoi Su-30 survenu le mercredi 19 mars lors d’un vol d’instruction, dans la wilaya d’Adrar, et qui a entrainé la mort d’un lieutenant-colonel de l’armée algérienne. L’avion s’est écrasé lors d’un exercice d’entrainement dans la région désertique d’Aoulef, près d’Adrar, a annoncé le ministère de la Défense nationale algérienne dans un communiqué.
Suite à cet énième crash, le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, chef d’état-major, Saïd Chengriha, a, une fois encore, ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances de l’accident, loin d’être un cas isolé. Bien au contraire.
L’Algérie est connue pour enregistrer le plus de crashs d’appareils militaires au monde. Sur la décennie écoulée, ce sont une quinzaine de crashs d’appareils de la flotte de l’armée de l’air algérienne qui ont été enregistrés. Ce qui est énorme, surtout pour une flotte comme celle de l’Algérie. Ces accidents concernent des avions de combats SukhoÏ, Mig,…), des appareils de transport de troupes, des hélicoptères de transport de troupes et de combats, des drones…
En février 2024, c’est un hélicoptère de type MI-171, de fabrication russe, qui s’était crashé tuant ses trois occupants dont un colonel, un lieutenant-colonel et un sergent.
Parmi les crashs d’avions militaires les plus meurtriers on peut rappeler celui d’un hercule C-130 qui s’est écrasé en février 2014 faisant 77 morts et surtout en 2018 le crash d’un Ilouchine-76, juste après son décollage de la base de Bouafrik, au sud d’Alger, entrainant la mort de 257 personnes dont des militaires algériens et des membres du Polisario.
En 2016, un hélicoptère s’est écrasé au sol tuant 12 militaires. L’année suivante, deux autres crashs ont fait cinq morts. En décembre 2020, un autre hélicoptère de type MS-25 Merlin des forces navales algérienne s’est abimé en mer tuant ses trois membres d’équipage. D’autres crashs sont survenus faisant moins de pertes humaines. La liste est longue et le décompte des pertes en vie humaines se situe autour des 400 personnes.
À ces crashs d’avions s’ajoutent ceux des drones. En 2022, deux engins de fabrication chinoise, un d’attaque de type CH-4 et un autre de surveillance tactique appartenant à l’escadre de reconnaissance et de guerre électronique de l’armée de l’air algérienne, s’étaient écrasés.
Reste que le décompte est loin de refléter la réalité car ne concernant que ceux communiqués par le ministère de la Défense et dont il est impossible de cacher à l’opinion publique.
Qu’est-ce qui explique ces fréquents crashs d’appareils militaires algériens? Plusieurs facteurs sont avancés. D’abord, il y a l’état désastreux dans lequel se trouvent certains appareils militaires algériens. En effet, si l’Algérie dispose du plus gros budget de défense du continent à 25 milliards de dollars, en hausse de 10% par rapport à celui de l’année précédente, ces dépenses demeurent opaques aussi bien en ce qui concerne les montants réels dépensés que la qualité du matériel acquis. S’agit-il de matériel neuf ou d’occasion acquis par les généraux?
Ensuite, les pannes à l’origine de certains crashs ne peuvent s’expliquer que par des problèmes d’entretien et de manque de pièces de rechange. Le problème de pièces de rechange intervient dans un contexte marqué par la guerre en Ukraine sachant que l’armée algérienne s’approvisionne quasi totalement chez les Russes. Or, ces derniers sont focalisés actuellement sur la guerre qu’ils mènent contre l’Ukraine et qui absorbe tout leur effort de guerre.
Enfin, certains pointent du doigt la formation des pilotes algériens. Ainsi, selon le site Mena défense, le facteur humain serait responsable de 45% des crashs d’avions militaires algériens. Ce qui soulève des inquiétudes sur la qualité de formation des pilotes.
Par Karim Zeidane
Le 20/03/2025 à 10h20
Source: https://afrique.le360.ma/
“Enfin, certains pointent du doigt la formation des pilotes algériens. Ainsi, selon le site Mena défense, le facteur humain serait responsable de 45% des crashs d’avions militaires algériens. Ce qui soulève des inquiétudes sur la qualité de formation des pilotes.”
C’est clair que les ressources humaines ne sont pas de qualité en Algérie, très mauvaise mentalité dans ce pays !
On le voit d’ailleurs à leur piètre diplomatie et politique étrangère vis-à-vis en particulier du Mali qui a contribué à la libération nationale de ce pays du colonialisme français.
Encore unn artticle publier par un journal marocain contre leur archi enemi: l”Algerie. Cmme ci le crash d’un avion militaire ne se produit que en ALgerie. Just saying! 🙂