Sans Tabou: Sahel : une coalition des forces du mal

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Selon plusieurs sources, une délégation des rebelles nigériens du Front Patriotique de Libération (FPL) a rencontré, du 25 au 29 août 2024, dans le nord de notre pays, des responsables rebelles du Cadre Stratégique et Permanent (CSP). L’objectif pour ces groupes armés était de renforcer leurs relations et défendre mutuellement leurs intérêts. Une provocation de plus au moment où l’armée malienne enclenche un combat sans merci contre les dernières poches d’insécurité sur le territoire national. Quand est ce que ces forces du mal vont abandonner leurs projets fantaisistes pour que les innocentes populations retrouvent la paix ?

A l’image de l’Alliance des État du Sahel (AES), l’Alliance des rebelles du Sahel est en projet. En tout cas, la rencontre en fin août à Tinzawatène entre une délégation des rebelles nigériens du Front Patriotique de Libération (FPL) et des responsables rebelles du Cadre Stratégique Permanent (CSP) en dit long sur l’intention des forces du mal d’unir leurs forces au service du mal. L’objectif funeste n’est autre que maintenir le Sahel dans un état de hors-la-loi où ils vont mener librement leur trafic illégalement.

Pour cette rencontre, la délégation des rebelles nigériens du Front patriotique de libération (FPL) était dirigée par Barak Taher Hamit qui porte le titre de « commandant en chef » de ce mouvement armé opposé aux autorités nigériennes. Celui des rebelles maliens du Cadre Stratégique Permanent (CSP) avait à sa tête Alghabass Ag Intalla, chef dudit groupe armé et adversaire déclaré des autorités maliennes. Ce dernier, malgré la signature de l’accord pour la paix qui avait consacré le caractère unitaire et indivisible de l’Etat malien, n’a jamais abandonné son projet scissionniste.

Au cours de cette rencontre louche entre forces du mal, il s’agissait de déterminer, de concert, les contours et pourtours d’une alliance, de discuter dans le menu des détails des modalités d’un pacte d’assistance et d’entraide mutuelle contre les opérations militaires des armées régulières de l’AES. Encore, une force de déstabilisation en marche qui n’inquiète visiblement des membres de la communauté internationale.

A l’issue de la rencontre, les deux parties se sont convenues de se prêter main forte mutuellement chaque fois que l’une d’entre elles est ‘’agressée’’. En clair, la stratégie du berger à la bergère. Donc, chaque fois qu’il y aura une intervention coordonnée des régimes militaires ou des frappes contre des positions des dissidents, il y aura une riposte synchronisée et collective de la part des forces du mal.

Les groupes rebelles comptent désormais se battre l’un aux côtés de l’autre et envisagent de fédérer et de fusionner, s’il y a lieu, leurs forces pour mener des actions conjointes. Bref, ils s’engagent à lutter ensemble contre les forces armées de l’AES pour le triomphe de leurs idéaux moribonds.

Comme on le dit souvent, le ridicule a cessé de tuer dans ce monde depuis belle lurette. Sinon, comment des forces du mal peuvent oser faire une coalition pour faire face à des forces républicaines ?

Le chic est que toutes ces manœuvres sont orchestrées sans que la communauté internationale et les organisations dites de défense des droits de l’homme ne pipent mot. C’est quand les forces républicaines décideront de les déloger qu’ils crieront à la violation des droits de l’homme.

Il n’est jamais trop tard de bien faire et la communauté internationale a encore du temps pour faire revenir ces forces du mal à la raison. Ce qui est évident, le Mali restera un et indivisible et aucune fanfaronnade des rebelles ne défieront les forces armées et de sécurité malienne de leur mission de sécurisation de l’ensemble du territoire national.

PAR MODIBO KONÉ

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