Au Mali, la direction nationale des Affaires religieuses et du culte a organisé, jeudi au Centre international de Conférences de Bamako (CICB), un atelier d’information et de sensibilisation des leaders religieux et les hommes de médias sur les violations de la liberté religieuse. C’était sous l’égide du ministre des Affaires Religieux du Culte et des Coutumes, Dr Mamadou Koné.
Organisé par la direction nationale des Affaires religieuses et du culte, l’atelier qui a regroupé des dizaines de leaders religieux et des hommes de média, vise à les informer sur les violations de la liberté religieuse au Mali. Plus spécifiquement, il s’agit d’informer les leaders religieux et les hommes de médias sur les différentes formes de violations de la liberté religieuse, former les le²aders religieux, les hommes de médias sur les normes et les lois protégeant la liberté religieuse, renforcer la sensibilisation sur les enjeux de la liberté religieuse et les violations qui y sont liées et enfin discuter des stratégies de prévention et de réponse face à des violations.
Cet atelier entre dans le cadre des principales du ministère des Affaires Religieuses du Culte et des Coutumes. Celles-ci consistent à la protection de la liberté religieuse et la favorisation de la tolérance religieuse au Mali. Dans son intervention, le ministre des Affaires Religieux du Culte et des Coutumes, Dr Mamadou Koné, a mis l’accent sur la liberté religieuse au Mali, qui est un droit humain primordial pour chaque individu, garantie par la Constitution malienne. Toutefois, il a déploré la violation de la liberté religieuse par certains leaders religieux. Ce qui, insiste-t-il, est contraire aux lois de la République.
Pour le Dr Koné, il n’est pas question qu’une affaire entre religieux soit à l’origine des troubles dans le pays. C’est dans ce cadre qu’il a invité les maliens à la compréhension mutuelle et au respect de l’autre. Le chef du département des Affaires Religieuses, du Culte et des Coutumes a appelé l’ensemble de la population à s’approprier du dicton selon lequel « ma liberté s’arrête là où commence celle des autres ». Il a appelé les leaders religieux à tenir des discours dans la courtoisie sans pour autant heurter la sensibilité non seulement des autres maliens mais aussi leurs coreligionnaires.
Plusieurs thématiques comme la laïcité et la liberté religieuse, la liberté d’expression et manifestation religieuse et le rôle des médias dans la représentation religieuse ont été débattues.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net