Éducation et insécurité : L’Ajob s’engage pour la Commune de Bourra

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Dans la Commune de Bourra à Ansongo, région de Gao, l’éducation des enfants devient de plus en plus difficile. Les écoles sont fermées pour cause d’insécurité. Pour répondre à ce dilemme, l’Association jeunesse optimiste de Bourra (Ajob), débat.

 Le week-end dernier, l’Association jeunesse optimiste de Bourra (Ajob) a organisé sa première conférence débat au Mémorial Modibo Kéita, dans le but de trouver des réponses à quelle stratégie pour maintenir l’éduction en contexte d’insécurité ? Ont pris part à l’activité, le secrétaire général de l’Ajob, Abdoul Razak Maïga, des chercheurs et plusieurs ressortissants de la Commune de Bourra.

A en croire le secrétaire général de l’Ajob, la Commune de Bourra a dû fermer ses écoles à cause de l’insécurité. Pour continuer les études, les enfants ont été obligés de quitter Bourra pour aller s’installer à Ansongo, Gao ou autres villes où les écoles n’ont pas fermé. D’aucuns sont venus jusqu’à Bamako, selon certains participants.

La situation est chaotique à deux niveaux, à en croire, Abdoul Razak de l’Ajob. Il a expliqué que d’un côté, “certains enfants sont restés pour manque de moyens ou de famille d’accueil ailleurs où il y a école. Et d’un autre, certains enfants qui ont eu des familles d’accueil ailleurs, souffrent beaucoup. Car les conditions d’accueil sont très mauvaises”.

Selon le secrétaire général de l’Ajob, le but de cet espace d’échange est de trouver des solutions aussi à deux niveaux : “Des moyens pour que les enfants qui sont restés là-bas et qui ne partent pas à l’école ne soient pas recrutés par les forces du mal (terrorisme), et aussi des moyens pour soulager les enfants qui vivent ailleurs en dehors de leur famille”, a souhaité M. Maïga.

Les premières conclusions des échanges visent à trouver des solutions humaines, à savoir des centres d’accueil et des familles d’accueil pour les enfants des zones affectées et dont les écoles sont fermées. Comme l’a proposé l’enseignant-chercheur Aboubacar Abdoul Wahidou Maïga. Et pour le secrétaire général de l’Ajob, des collectes de moyens pour les enfants qui sont se déplacés.

L’Ajob a estimé bon de relancer le débat afin d’arriver à des conclusions qui seront documentées et données à qui de droit. “Nous allons organiser une deuxième partie de la conférence et demandons aux associations paires et aux ressortissants de Bourra, d’être présents pour qu’on trouve des solutions à la crise de l’éducation”, a lancé M. Maïga.

Koureichy Cissé

 

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