Ségou / Bagadadji : Altercation, injures graves, coups de pilon…

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    Le Commissariat de police du 2ème Arr. fait son job en interpellant le suspect

    Quand bien même en instance de divorce, elle n’a  pas supporté que sa “suppleante” fasse la cuisine et occupe la place qu’elle avait d’ores et déjà abandonnée. La réaction de son beau-frère a failli lui être fatale

    Nous sommes mardi 20 février 2024. Un «Soit-transmis» émanant du Procureur du tribunal de Grande instance de la région de Ségou atterrit sur le bureau du COMMISSAIRE DIVISIONNAIRE SEYDOU COULIBALY DIT ZARAWANA. Le document judicaire est relatif à la plainte d’une dame que nous désignons «TABA» pour des raisons bien compréhensibles et portant sur un cas de coups et blessures volontaires !

    Le Commissaire «ZARA» pour les intimes et son second complice décident un plan d’intervention en vue d’interpeller le suspect. Le Commissaire ZARA, confia alors le dossier à son adjoint MOUSSA DOUMBIA, un jeune enquêteur, très efficace.

    Les membres de l’équipe constituée par le jeune Commissaire MOUSSA DOUMBIA ont donc creusé, fouillé et recoupé les informations avant de mettre la main sur un jeune homme répondant à l’appellation de «FOMBA NI», domicilié au quartier BAGADADJI de SEGOU, derrière la Gendarmerie.

    Le mis en cause est le frère cadet du mari de la femme ayant reçu le coup de massue sur la tête. Mais pourquoi a-t-il donc porté un coup qui a failli être fatal à la femme de son grand-frère, qui, rappelons-le, est un porteur d’uniforme ?

    Notre correspondant, un des points focaux du Groupe Kojugu Keleba à Ségou, explique._

    FOMBA NI» vivait avec sa femme enceinte dans une cour commune avec la victime «TABA», la première épouse de son frère ainé, en instance de divorce. Il s’avère d’ailleurs que TABA n’attendait que l’officialisation de son divorce pour quitter le domicile familial de son mari qui est porteur d’uniforme. Vivaient également dans la même cour, la mère du mari Porteur d’uniforme bien sûr avec son frère cadet FOMBA NI et la femme de celui-ci, en instance d’accoucher.

    Le mari porteur d’uniforme avait procédé au mariage religieux et coutumier d’une autre femme qui n’attendait aussi que le mariage civil pour remplacer la première, TABA en instance de divorce. Il y avait donc de la tension dans l’air.

    Et la femme de FOMBA NI accoucha. C’est elle qui préparait le repas pour toute la famille. Dans les douleurs de la maternité, elle était donc empêchée.  TABA en instance de divorce était en déplacement à SIKASSO. Le mari (Porteur d’uniforme) était aussi en mission à l’intérieur du pays. Les marges de manœuvres de Fomba-ni étaient donc très étroites. Il fit alors appel à Nana, la deuxième femme de son frère et dont le mariage devrait être bientôt officialisé.

    Mais depuis Sikasso, la première épouse (TABA) apprit qu’une autre femme (sa future remplaçante) a rejoint la famille et a d’ailleurs commencé à préparer le repas familial.

    Elle arriva ventre à terre et furieuse à SEGOU le lundi 19 février 2024. A sa vue, la deuxième femme (NANA) abandonna la cuisine, enfourcha sa moto et quitta les lieux en direction de son domicile paternel.

    Mais lorsque FOMBA-NI remarqua l’absence de sa cuisinière, il l’appela et lui ordonna de venir continuer son travail en lui donnant des assurances.  Elle revint donc !

    Mais le Mardi 20 février aux environs de 9H, alors qu’elle préparait le repas, Nana dut faire face aux provocations et intimidation de TABA. S’en suivit une altercation et  des injures graves entre les deux coépouses. Nul dans la famille, ne fut épargné par la première épouse en instance de divorce, même la mère de son mari ! Tout cela en présence de FOMBA-NI qui ne parvint plus à se contenir. Car après tout, les graves injures s’adressaient à sa mère aussi. Il s’empara alors d’un pilon et assena un violent coup sur la tête TABA, la première épouse de son frère aîné, provoquant ainsi de graves blessures et  une plaie béante sur la tête de la victime.

    Gravement blessée,  TABA s’est aussitôt rendue chez le procureur près du tribunal de grande instance de Ségou lequel lui délivra un soit-transmis à remettre au commissariat du 2ème arrondissement de Ségou.

    Et dès réception du document, le COMMISSAIRE DIVISIONNAIRE SEYDOU COULIBALY DIT ZARAWANA confia le dossier à son second le Commissaire Moussa DOUMBIA qui procéda à l’audition des personnes concernées. L’auteur (Fomba-ni) ayant reconnu les faits, a été placé en garde à vue le même jour et déféré ce mercredi 21 février 2024 chez le procureur près du tribunal de grande instance de Ségou. Du travail propre, sans bavure.

    Quand les réseaux sociaux s’en mêlent

    Les faits auraient pu s’arrêter là. Mais surprise ! Une audio circulant sur les réseaux sociaux accuse la police d’inaction au regard du statut du frère aîné de l’auteur. Et encore une deuxième audio avec la même voix circule pour démentir la première et magnifier même la façon dont le commissariat à gérer cette affaire. Que croire finalement ? Certains acteurs et animateurs des Réseaux sociaux ne procèdent pas aux traditionnels recherches et recoupements des faits avant leur publication. Et pourtant, un simple appel téléphonique suffit pour être édifié.

    L’actuel Directeur General de la Police Nationale, le COMMISSAIRE GÉNÉRAL DE BRIGADE, SOULAIMANE TRAORÉ a justement insisté un partenariat entre la population et la police avec le concept d’une  police de proximité, car la sécurité n’est pas que l’affaire de la police dit-il, elle est l’affaire de tous. *«J’ai demandé pour cela à nos fonctionnaires d’être à l’écoute de celle-ci, y compris des critiques et les faire remonter à la hiérarchie afin d’y remédier. Je tiens en effet à un respect total de l’éthique policière par nos personnels à qui on ne doit reprocher aucun abus de droit dans l’exercice de leurs fonctions» a indiqué le DG Traoré. Et d’ajouter à l’intention des Policiers, *«votre honneur et celui de notre administration en dépendent».*

    On constate donc que le DG de la police ne tergiverse pas sur le partenariat avec la population. Et les chefs d’unités appliquent strictement ses consignes. La balle est donc dans le camp de la population.

    Alors par pitié, demandez avant de publier

    Bamananden Journal Kojugu Kelebaa #JKK#

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