Introuvable depuis septembre 2024, le Mari de Mme Yassimine Bassolé, fille de l’ex-ministre des affaires étrangères du Brukina Faso, Djibril Bassolé, alerte une nouvelle fois les organisations de droits de l’homme sur son « enlèvement ».
Marié à Madame Yassimine Bassolé depuis plusieurs années, un diplomate de nationalité malienne s’inquiète de sa disparition.Et il appelle les organisations de défense de Droits de l’homme sur son enlèvement. Son épouse, juriste à la Commission de l’UEMOA, reste introuvable depuis cinq mois. Selon le récit du diplomate malien, qui a requis l’anonymat pour des raisons de sécurité, sa femme qui est l’une des filles de Djibrill Bassolé, ancien ministre des affaires étrangères du Burkina Faso a été enlevé le lundi 13 septembre dans la soirée par des individus non identifiés dans la capitale Burkinabé.
Depuis cette date, dit-il, ni lui ni sa famille n’ont plus les nouvelles de Madame Yassimine Bassolé. Expliquant les circonstances de son ’enlèvement, l’Epoux indique que c’est un groupe d’individus à bord de quatre voitures et une moto qui ont fait d’abord une incursion dans son domicile sans mandat de perquisition formel. Les auteurs de cette forfaiture, a-t-il poursuivi, ont cassé la porte du salon et brutalisé le gardien avant de procéder à « une perquisition ». Pendant leur forfaiture, ils ont emporté des objets de la maison. Après cet acte déplorable, Madame Yassimine Bassolé décida de porter plainte devant la police qui, selon toujours le récit de son mari, a décliné sa déposition mettant en avant le fait qu’elle relevait des compétences de la gendarmerie.
Après cet incident, le diplomate malien soutient que son épouse et lui ont été poursuivis puis interceptés alors qu’il revenait d’une visite médicale de l’hôpital. Il décrit des hommes cagoulés déterminés à aller au bout de leur forfaiture. « Malgré la présentation de mon passeport diplomatique, ils m’ont contraint de céder à leur demande. J’ai exécuté pour éviter des scènes chaotiques devant les enfants âgés de 7 et 4 ans », a expliqué notre compatriote, qui dit avoir identifiés quatre hommes cagoulés ordonnés à son épouse de les suivre dans leur voiture qui ne portait aucun signe d’appartenance à un service de la gendarmerie ou la police. Plus de 5 mois après cet enlèvement, il dit n’avoir aucune nouvelle de son épouse. Aujourd’hui, il a lancé un nouvel appel aux autorités du Burkina Faso et aux organisations de défense des droits de l’homme pour qu’il puisse retrouver sa femme ou de la libérer définitivement des mains de ses ravisseurs.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
C’est le propre des dictatures de faire disparaitre les voix discordantes
Les toutous de Putin ont bien appris la leçon de leur maitre
Siakani veux-tu nous dire que le mari de cette pauvre dame a attendu 5 mois après son enlèvement pour alerter les autorites Burkinabe? Je ne peux croire a ce que tu dis?