Faladié-Socoro: la mort par châtiment corporel : Un ado fouetté à mort

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    Des parents reverront certainement leur méthode éducative après ce drame.

    Les faits se sont déroulés le jeudi 20 juin 2024 aux environs de 19 heures. Le  jeune Moïse BALLO, à  la recherche de sous pour un besoin pressant, s’est procuré des fils électriques usés se trouvant dans la maison en vue de les brûler et en extraire le Zinc dans le but de le revendre pour préparer la sortie nocturne avec ses amis.

    Cette opération n’a pas été du goût de ses parents.

    Outre les réprimandes,  son frère aîné, à la demande de la mère, exigea une correction exemplaire.

    Moïse fut alors ligoté  à un tronc d’arbre dans la  cour de la concession. Il fut tabassé pendant plusieurs minutes. Ses cris et supplications ne  feront pas arreter son bourreau. C’est seulement lorsque ce dernier constata qu’il était inconscient et ne bougeait plus, qu’il arrêta enfin. Mais trop tard ! Le malheureux avait rendu l’âme. L’irréparable s’était produit.

    À l’Hôpital du Mali où il fut conduit, le Médecin ne put que constater le décès.

    Le lendemain vendredi 21 juin 2024, le Commissariat de Niamakoro (ex 10ème arrondissement de Bamako) fut informé par l’Hôpital du Mali de la présence d’un Corps provenant de Faladié Socoro.

    Nous apprenons que le jeune commissaire Principal Boubacar Doumbia, après avoir informé les hautes autorités policières ainsi que ses chefs hiérarchiques et obtenu leur approbation, mit en place une équipe de constatation et d’enquête dirigée par le permanent Adjudant Chef de Police Mamadou K. Traoré.

    Les consignes donnés étaient claires:  se rendre immédiatement à la Morgue dudit Hôpital aux fins de constat et d’enquête sur les premiers suspects et les interpeller au plus vite.

    Les autorités policières suivaient de très près cette affaire; donc pas d’erreurs, insista le  Commissaire Principal Boubacar DOUMBIA en charge dudit Commissariat.

    Effectivement l’équipe de constatations et d’enquête se rendit sur place et observa le corps apparemment sans vie du jeune homme avec des traces de fouet.

    De son identité, il ressort qu’il s’agissait de Moïse BALLO, agé de 17 ans, domicilié à Faladié Socoro chez ses parents.

    Dès lors, en enquêteur averti, le Commissaire principal Doumbia, interpella et ordonna la conduite des parents au Commissariat de Police.

    Et une équipe d’enquêteurs fut envoyée auprès du voisinage en vue de prendre les auditions au besoin.

    Il ressort des témoignages que le jeune Moïse et ses amis s’adonnaient à  la consommation de stupéfiants. Et ils étaient souvent prêts à tout pour parvenir à leurs fins: leur dose quotidienne !

    C’est en vue de mettre fin à ce comportement que la mère a exigé une correction exemplaire. Mais le bourreau a eu la main un peu trop lourde. Hélas !

    L’interpellation du premier suspect qui n’est autre que le frère aîné fut ordonnée par le compol Doumbia. Il se nomme Bouba.

    Il tenta de masquer l’homicide en prétextant  un Accident de la Circulation Routière dont son frère aurait été victime

    Il ignorait, bien entendu, qu’en  enquêteur averti, le Commissaire Principal Boubacar DOUMBIA avait toutes les informations sur les faits. Il dut alors avouer.

    Le même jour, vendredi  21 juin 2024, les deux personnages (la mère ainsi que le bourreau de frère) ont été conduits devant le procureur du tribunal de grande instance de la Commune VI pour Homicide et Complicité.

     

    Une énième énigme résolue par le commissariat de Niamakoro sous la houlette du commissaire Principal Boubacar Doumbia

     

    LES TEMPS ONT CHANGÉ. LA MÉTHODE ÉDUCATIVE AUSSI DOIT L’ÊTRE

     

    Aujourd’hui, l’encadrement ou l’éducation des ados  nécessite une autre approche que le seul châtiment corporel. Les temps ont changé.

    Ainsi, il est nécessaire pour

    les parents ou tuteurs, de privilégier la raison, autrement dit, modérer les tempéraments. Les jeunes d’aujourd’hui sont fragiles…

    Aussi, à force de subir les châtiments corporels, ils risquent de s’adapter au point qu’ils n’éprouveront plus de crainte.

    Et dans le pire des cas, ce type de châtiment peut donner lieu à un drame similaire que les parents regretteront toute leur vie.

    En témoigne cette famille à jamais détruite.

    Bamananden Journal Kojugu Kelebaa #JKK#*

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