Faits divers, Kalaban-coura : Macabre découverte dans un appartement

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    C’était le 25 décembre dernier. Ce jour-là, Koniba (nom d’emprunt), avait passé plusieurs heures sans avoir la moindre nouvelle de son épouse M. Au terme de ses recherches, très inquiet de cette disparition inexpliquée de sa conjointe, complètement abandonnée, il s’est finalement résolu à se rendre au commissariat de police de Sébénicoro, en commune IV du District de Bamako pour faire une déclaration de « disparition de sa conjointe ».

    Après l’avoir religieusement écouté, le commissaire a immédiatement ouvert une enquête et a entrepris des recherches physiques et virtuelles. Selon nos sources, quelques heures avant, plus précisément le 24 décembre, Koniba s’était rendu à Bougouni, région située à 160 km au sud de la capitale. Il s’y était rendu, selon la même source, pour prendre part aux funérailles d’un proche décédé peu de temps plus tôt.

    Pendant qu’il se trouvait dans la Cité du Banimonotié, il communiquait régulièrement avec son épouse qui, en principe devait se trouver au domicile conjugal. Pendant tout le temps qu’il a passé à Bougouni, tout se passait bien, et l’homme n’a soupçonné rien d’anormal du côté de sa femme. Le lendemain, c’est-à-dire le 25 décembre dernier, il est revenu à Bamako après les cérémonies funéraires auxquelles il a assisté à Bougouni. Une fois au domicile conjugal, il a été surpris de constater l’absence de son épouse. Il a immédiatement demandé aux enfants s’ils savaient où était partie leur mère. La réponse des gosses fut négative.

    Tout ce qu’ils ont fait, c’est d’expliquer à leur père que « maman est sortie après avoir fini de préparer le repas ». Puis, rien d’autre sur sa location car elle ne leur a rien dit de plus. C’est ainsi que Koniba a tenté de joindre sa femme au téléphone. Plusieurs appels téléphoniques restaient sans réponse. Et, plus le temps passait, plus l’homme s’inquiétait de cette absence inexpliquée de la mère de ses enfants.

    Mort d’inquiétude, il s’est résolu à se rendre au commissariat de police cité plus haut pour y faire une déclaration de disparition de son épouse. Immédiatement, les policiers ont ouvert une enquête pour tirer cette histoire de disparition au clair. Mais bizarrement, vers une heure de temps plus tard, il a reçu un appel téléphonique l’informant que le corps de son épouse est déposé à la morgue du CHU Gabriel Touré.

    Au bout du fil, l’informateur précise que la dépouille de Mme Koniba y était avec celle d’un homme et que les deux corps avaient été retrouvés dans la chambre d’une maison en location à Kalabancoura. Pis, a ajouté l’informateur, ils auraient été retrouvés nus, et dans une posture qui ne laissait planer le moindre doute sur le jeu auquel ils s’adonnaient sur le lit.

    Informé de cette façon, l’homme était stupéfait et en colère. Il s’est refusé à croire qu’il s’agissait réellement de son épouse. Il en sera finalement convaincu avec le temps qui passait inexorablement. Nos sources précisent que le décès de deux individus remontait à 24 heures, durant lesquels Koniba se trouvait à Bougouni. Dans la foulée, les éléments de la police scientifique et technique (PST) ont rapidement rallié les lieux pour constatation.

    Ils ont été très rapidement rejoints par la protection civile qui s’est chargée de transférer les deux corps à la morgue du CHU Gabriel Touré. Une enquête a été ouverte par le commissariat de police de Kalaban-Coura dirigé par le commissaire principal Yaya Niambélé. Cet officier de police et ses hommes tentent de tirer cette histoire au clair.

    Yaya DIAKITE

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