Affaire «Alima Suppo» : la Côte d’Ivoire au cœur du dossier

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    «Alima Suppo», principale mise en cause dans l’affaire des boulettes pour fesses, et ses co-inculpés seront jugés ce vendredi devant le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye. Ils sont poursuivis pour mise en danger de la personne d’autrui, exercice illégal de la profession de pharmacien, usurpation de fonction et publicité illégale de produits pharmaceutiques.

    Cinq des mis en cause sont des employés de «Alima Suppo». Il s’agit de Pape Guèye, Seynabou Gassama, Bintou Diouf, Moussa Gassama et Amina Sow. Les deux autres, Maty Mbaye et Haoussa Ndiaye, tenaient des boutiques où l’on vendait les produits incriminés.

    La particularité de ce dossier est que presque tous les chemins semblent mener en Côte d’Ivoire. Selon L’Observateur, «Alima Suppo» a déclaré avoir suivi dans ce pays une formation qui lui aurait permis d’acquérir la qualification pour manipuler les produits appelés à grossir les fesses des utilisatrices.

    Elle a cependant signalé n’avoir pas encore reçu son diplôme et révélé que son fournisseur (ou sa fournisseuse) serait «Miss Dior», une personnalité de nationalité ivoirienne, précise-t-elle dans des propos repris par le quotidien du Groupe futurs médias.

    Autre lien avec la Côte d’Ivoire : Maty Mbaye dont la boutique a été perquisitionnée et où des médicaments pour grossir les fesses ont été retrouvés. «Elle a aussi déclaré avoir reçu une formation chez un ressortissant ivoirien dont elle… ignore le nom», relaye le journal.

    La septième mise en cause se nomme Haoussa Ndiaye. La seule des trois «spécialistes» à n’avoir aucun lien apparent avec le pays de la lagune Ébrié. L’Observateur renseigne que son fournisseuse serait une certaine Awa Fall et que ses produits viendraient des États-Unis.

    Source: https://www.seneweb.com/

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