18 mois de prison contre Drissa Coulibaly : Un gardien qui volait les matériaux de construction de son employeur à hauteur de 1.050.000F

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    Drissa Coulibaly est gardien de son état qui était employé par Tidiane Sylla dans son chantier. A l’insu de ce dernier, il dérobait ses matériaux de construction estimés après évaluation à un montant de 1.050.000FCFA. Accusé de vol qualifié, il a été jugé le mardi 19 mars dernier à la Cour d’Assises de Bamako où il en a pris une année et 6 mois. Une peine déjà purgée car il était en détention depuis le 10 juillet 2021.

    En effet, Drissa Coulibaly était payé à 10.000f par mois par son patron Tidiane Sylla. Après plusieurs mois de service, l’employeur a constaté des cas de disparitions de ses matériaux de construction. Ainsi, le 4 Août 2021, il a été informé par des voisins comme quoi son gardien était en train de charger deux motos tricycles de ses matériaux de construction.

    Il s’est rendu illico sur son chantier et a trouvé effectivement Drissa en train d’embarquer ses matériaux dans deux tricycles. C’est ainsi qu’il a été appréhendé et conduit au Commissariat de Police de Kalaban Coro ainsi que les conducteurs des motos tricycles. Entre les quatre murs de ce Commissariat, il a reconnu les faits et dénoncé un employé de commerce nommé Solo à qui, il a déclaré avoir vendu les matériaux trouvés en sa possession. Interpellé et interrogé, celui-ci a reconnu avoir acheté à la somme de 50.000F lesdits matériaux constitués de carreaux cassés, d’étais, de planches et d’échelle. Pour les conducteurs des motos tricycles, ils ont déclaré être engagés par le gardien qu’ils ne le connaissaient pas auparavant, pour transporter les matériaux en question.

    Tidiane, le patron de Drissa a indiqué avoir perdu des matériaux dont la valeur estimée s’élève à 1.050.000FCFA. Quant à Solo, le Juge d’instruction en charge du dossier a ordonné un non-lieu à son égard.

    Pour viol qualifié, Drissa Coulibaly comparaissait devant la Cour le mardi 19 mars dernier. Au cours du procès, comme lors de la procédure, il n’a pas nié les faits. Dans leur délibération, les juges l’ont condamné à 18 mois de prison qu’il a déjà purgé étant donné qu’il a été mis sous mandat de dépôt depuis l’an  2021. La Cour a, Certainement, tenu compte de l’adage : « Une faute avouée, est à moitié pardonnée » et l’accusé s’en sort libre.

    Mariam Sissoko

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