Du début de l’hivernage à la date du 2 septembre 2024, notre pays a enregistré 151 cas d’inondations faisant 55 morts, 112 blessés et 73.778 sinistrés. Les actions de recours et d’aide se multiplient et doivent être mieux coordonnées pour atteindre les résultats escomptés
«Désormais, toute action humanitaire se fera sous la conduite du ministère du Développement social». Ces propositions sont tenues par le chef du gouvernement, Choguel Kokalla Maïga, lors de sa rencontre avec les partenaires humanitaires, mercredi dernier à la Primature.
Il ressort de la 10ème réunion hebdomadaire de la Plateforme nationale pour la réduction des risques de catastrophes (PNRRC), tenue mardi dernier à la Direction générale de la protection civile, que du début de l’hivernage à la date du 2 septembre 2024, notre paie un enregistré 151 cas d’inondations faisant 55 morts, 112 blessés et 73.778 sinistrés.
Face à cette situation extrêmement grave, et malgré les considérations géopolitiques et géostratégiques qui existent, le monde de l’action humanitaire dans notre pays n’est pas resté les bras croisés. C’est ainsi que le Premier ministre a rencontré, mercredi dernier à la Primature, ses partenaires humanitaires pour les féliciter pour leur mobilisation. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, notamment le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga.
En organisant cette rencontre, le chef du gouvernement entendrait également mieux coordonner l’action sur le terrain entre acteurs étatiques et partenaires pour des résultats significatifs. D’autant qu’auparavant, quand il y avait des inondations, chaque partenaire faisait ce qu’il pouvait, tout comme l’état. «Et souvent, on se rétrouvait avec des impacts non considérables», a regretté le Premier ministre. Avant de se réjouir que les organisations humanitaires et l’État ont fait preuve d’une détermination face à l’ampleur du désastre.
En outre, Dr Choguel Kokalla Maïga a indiqué que les autorités sont très attentives au rôle que les partenaires humanitaires sont en train de jouer. Cependant, le chef du gouvernement leur a fait savoir les nouvelles dispositions prises par l’État pour faciliter le travail sur le terrain.
Il s’agit d’agir suivant un système d’entonnoir, en ce sens que tout ce qui se fait convergera vers le ministère de la Santé et du Développement social. Cela, de manière à ce qu’on ne fasse pas des actions dispersées et qu’au bout nous pourrions avoir les résultats, a expliqué le Dr Choguel Kokalla Maïga, assurant que l’effort de chacun sera documenté et si nécessaire présenté là où il faut .
Rappelons que lors de sa visite récente au Centre de coordination et de gestion des crises (Cecogec), le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a félicité et encouragé tous les hommes et femmes qui opèrent dans des situations, extrêmement, difficiles pour secourir et assister nos concitoyens.
Bébé DOUMBIA
Mendiants et honteux que vous êtes
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240905-face-aux-inondations-le-mali-sollicite-l-aide-internationale