Alors que l’échéance du 4 novembre est déjà effective, le gouvernement est à pied d’œuvre et ne finit pas encore de se démener pour rendre les écoles après reprendre du service. Si le mois dernier encore la question ne concernait que le seul ministère de l’éducation, la donne a changé depuis le report de la date initiale et l’avènement d’un comité de crise sur l’école. La reprise des classes monte en puissance, peut-on dire avec ce nouveau tournant où le Colonel Abdoulaye Maïga joue un rôle déterminant dans l’exécution pratique du dossier. Le ministre d’Etat assure notamment un suivi quasi quotidien du terrain à coups de consignes à chaque maillon de la chaîne. C’est dans cette syllabique que le célèbre porte-parole du Gouvernement, par un courrier officiel, a instruit l’ensemble des Exécutifs locaux et régionaux d’effectuer le tour des écoles dans leurs circonscriptions respectives pour constater l’évolution de la nouvelle dynamique de reprise des classes pour laquelle la Primature avait annoncé le décaissement de fonds spéciaux. Il n’a pas suffi de réclamer un rapport de la situation aux gouverneurs, préfets et sous-préfets. Le Général Abdoulaye Maïga s’est organisé pour investir lui-même l’arène scolaire, d’où sa sortie en Commune 6 dans les établissements ayant abrité des sinistrés de la catastrophe nationale.
Une série d’actions qui annonce une reprise effective des cours ce lundi 4 novembre. Sauf qu’avec la différente d’entrain et de préparation d’une localité à l’autre, une ouverture partielle de l’école malienne semble plus plausible, même si on le saura difficilement avec le comité créé auprès de la Primature pourtant tenu de faire le point et de situer l’opinion y compris sur l’utilisation des fonds mis à disposition.
I KEÏTA