Créée en 1998 par l’Union nationale des enseignants retraités de l’éducation et de la culture (Unerec), l’école privée L’Union se remet à flot, après une période de coup de mou, grâce à la clairvoyance de son nouveau gestionnaire. Après avoir pris la gestion de ce projet scolaire porté par des pionniers de la corporation, Alassane Kéita a su lui insuffler un nouvel élan. Le désormais directeur général de L’Union rassure que l’école est prête à recevoir les nouveaux lycéens dont elle est privée depuis quelques années.
Pour rassurer l’Etat ainsi que les parents d’élèves soucieux d’une formation de qualité pour leurs enfants, le directeur général de L’Union indique que dans le cadre de la nouvelle rentrée, les services techniques sont passés voir l’établissement et ont noté que tout est au point pour pouvoir recevoir les élèves. Bâtie sur une superficie d’un hectare, l’école dispose de 25 salles de classes répondant aux normes exigées pour les premier et second cycles ainsi que le secondaire.
Appelé à la rescousse pour prendre les commandes avec ses méthodes dont lui seul a le secret, Alassane Kéita a redynamisé cette école qui tombait en désuétude. “Au départ les élèves y étaient très bien formés. Malheureusement, vers 2006, il y a eu des difficultés de gestion. En 2006, l’école était menacée de fermeture. A la suite je me suis retrouvé à la tête de l’école tant que directeur général et gestionnaire en même temps. Mais depuis que j’ai pris les rênes de l’école, ça a commencé à aller et les résultats sont à hauteur de souhait. Aux différents examens, on a fait de très bons résultats et les parents d’élèves commencent à revenir inscrire leurs enfants dans l’établissement. Au jour d’aujourd’hui, tout se passe très bien que ça soit au niveau des enseignants ou encore des parents d’élèves”.
Privée d’élèves orientés par l’Etat depuis quelques années, l’école constitue pourtant un cadre idéal de formation selon son gestionnaire. “L’infrastructure est là avec des enseignants de qualité formés dans les écoles de formation. Mais il y aussi ce souci de ne pas avoir d’élèves d’Etat après les orientations. On en recevait régulièrement, mais ces derniers temps nous avons du mal à en recevoir… Il y a de l’espoir car il y a assez de viviers. Le taux de réussite au DEF de l’année passée nous donne beaucoup d’espoir”, s’est montré optimiste Alassane Kéita qui espère pouvoir accueillir de nouveaux lycéens orientés par l’Etat.
Alassane Cissouma