A l’issue d’une réunion du Comité interministériel de gestion des crises et des catastrophes tenue le mardi 15 octobre sous la présidence du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, il ressort que la date du 4 novembre 2024 reste maintenue pour l’ouverture des classes. Conséquences : des sinistrés seront amenés à vider les lieux et des salles de classes provisoires seront installées.
Après le report de la date de la rentrée scolaire du 1er octobre au 4 novembre, le ministère de l’Education nationale semble ne pas être enclin à une nouvelle prolongation des vacances. A moins de 15 jours de l’ouverture des classes, le gouvernement a annoncé le maintien de la nouvelle date ainsi que les mesures prévues afin que celle-ci soit respectée malgré que des établissements scolaires restent inondés, effondrés ou endommagés et que d’autres restent occupés par des sinistrés des inondations. Prenant part à la réunion du Comité interministériel, le ministre de l’Éducation nationale, Amadou Sy Savané, a présenté un rapport actualisé sur la mise en œuvre de solutions temporaires et durables pour répondre à la crise provoquée par les intempéries. « Il a notamment souligné les actions entreprises, telles que l’établissement et la stabilisation de la liste des écoles touchées, ainsi que la réhabilitation des salles de classe endommagées », rapporte la Cellule de communication de la Primature. A cet effet, il a été question de délocaliser temporairement les élèves des écoles inondées vers d’autres établissements, en attendant la réhabilitation des infrastructures, y compris les salles de classe et les latrines. Aussi, le ministre de l’Éducation nationale, apprend-t-on de la même source, a sollicité l’intervention du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, afin qu’il instruise les gouverneurs pour procéder à l’évacuation des écoles occupées : « Grâce au soutien de l’UNICEF, chef de file des partenaires internationaux, des tentes, abris provisoires, seront installés pour servir de salles de classe provisoires. Les académies d’enseignement sont invitées à identifier des espaces pouvant accueillir les élèves dans le cadre de la rentrée scolaire prévue pour le 4 novembre ». Pour cette solution provisoire, le coût de réalisation a été estimé à 600 millions de F CFA.
Alassane Cissouma