Mali : « la dissolution de l’AEEM n’est pas la solution d’un phénomène sociétal plus complexe et chronique », juge le CRS-AS-AEEM

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Dans le cadre de la célébration de la semaine des martyrs, le cercle de réflexion et de solidarité des anciens et sympathisants de l’Association des élèves et étudiants du Mali (CRS-AS-AEEM) a organisé, dimanche, à Bamako un atelier de réflexion sur la violence en milieu scolaire et universitaire. Un événement qui intervient quelques jours après la dissolution de l’organisation estudiantine. C’était sous l’égide de son président, Dr Modibo Soumaré.

Placé sous le thème : « Quelles solutions et recommandations pour juguler la violence en milieu scolaire et universitaire ? » et organisé par le cercle de réflexion et de solidarité des anciens et sympathisants de l’Association des élèves et étudiants du Mali (CRS-AS-AEEM), cet atelier vise à faire des propositions pertinentes afin de trouver des solutions définitives et pérennes à la crise actuelle en milieu scolaire et universitaire. Plus spécifiquement, il s’agit de mener des réflexions pour pacifier l’espace scolaire et universitaire ; Mettre en place une stratégie étatique de sécurisation de l’espace scolaire et universitaire à travers une police universitaire à l’instar des pays de la sous-région ; Faire de l’état des lieux de la feuille de route 2020-2021 pour la mise en œuvre de des recommandations du forum sur l’insécurité en milieu scolaire et universitaire et la charte du vivre ensemble, etc.

Ce thème pendant sa préparation a été bousculé par la mesure du gouvernement de la transition qui vise à dissoudre l’AEEM. « Cette mesure annoncée dans la nuit du mercredi passé a fini de nous convaincre que le thème est plus que d’actualité et que la réflexion doit être poussée plus loin », a rappelé le président de CRS-AS-AEEM. Pour Dr Modibo Soumaré, les anciens acteurs de l’AEEM et certains anciens acteurs du 26 mars 1991 doivent faire preuve de plus d’imagination pour trouver les meilleures réponses à une crise pour ne pas dire à un phénomène auquel toutes les sociétés dans le monde sont confrontées.

Les violences en milieu universitaire sont de plus en plus un phénomène préoccupant. Citant une estimation de Plan International, le président du CRS/AEEM a indiqué que 246 millions d’enfants et d’adolescents connaîtraient chaque année la violence dans et aux abords de l’école. Depuis quelques années, les violences universitaires sont devenues fréquentes sur les campus au Niger. C’est aussi le cas en Côte d’Ivoire où près d’un élève sur trois (30%) – soit plus de 1.366 000 élèves dont 1.207.000 dans le primaire (UNICEF)- est touché par la violence.  « Durant les dernières années, plusieurs universités marocaines ont été la scène d’actes de violences allant jusqu’à l’homicide », a-t-il ajouté. Au regard de la récurrence de ce phénomène, le rôle de l’université se trouve interrogé.

Annuler la décision de dissolution de l’AEEM

Convaincu que la dissolution de l’AEEM n’est pas la solution d’un phénomène sociétale plus complexe et chronique, le Cercle de Réflexion des Anciens et Sympathisants (CRS-AS-AEEM) est opposé et rejette catégoriquement la dissolution de l’AEEM annoncée par les autorités en charge de la Transition. Pour les membres du CRS-AS-AEEM, le gouvernement n’a pas joué son rôle et n’a pas respecté ses engagements notamment la sécurisation de l’espace scolaire et universitaire. En tout état de cause, résolument engagé à travailler à contrôler et bannir la violence en milieu scolaire et universitaire, le CRS –AS /AEEM compte s’impliquer afin de contribuer aux recours à tous les moyens légaux et démocratiques pour faire annuler cette décision de dissolution de l’AEEM.

Outre les anciens membres des bureaux de l’AEEM, il faut rappeler que plusieurs personnalités ont participé à l’évènement. Parmi lesquelles on peut citer Mme Sy Kadiatou Sow du mouvement démocratique, Souleymane Koné et bien d’autres.

Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net

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7 COMMENTAIRES

  1. Vos statistiques des violences aux abords des écoles n’ont rien à voir avec celles produites par une structure censé défendre l’intérêt des élèves et étudiants!
    En outre cette violence de l’AEEM est due au laisser-aller des gouvernants qui leur ont laissé un pan entier de l’économie autour des écoles et facultés. En quoi l’AEEM doit gérer le campus ? Les parkings, l’inscription des étudiants etc? L’Etat a failli, alors il faut remédier à cela: aucun privilège pr qui que ce soit par ce que membre de l’AEEM et plus d’aeem.

  2. Attention!Attention!Attention! très chers sympathisants de cette association en dérive totale depuis ces vingt ans dernières années. Il faut finir avec cette machine d e violence où les acteurs sont devenus des spectateurs et nous aboutissons à bonjour les dégâts. C’est d’ailleurs les plus mauvais élèves et étudiants qui sont aux commandes des rennes du pouvoir de cette mauvaise association; il faut que dans les critères il ressort que ce soit les plus brillants qui soient retenus à la tête d’une telle organisation. Il Iaut finir avec le règne des médiocres, sinon rien n’ira. Merci la transittion qui vient de finir avec cette salété qui ronge l’école malienne depuis trente ans. Qu’Allah protège notre cher Mali

  3. “…« Quelles solutions et recommandations pour juguler la violence en milieu scolaire et universitaire ? » et organisé par le cercle de réflexion et de solidarité des anciens et sympathisants de l’Association des élèves et étudiants du Mali (CRS-AS-AEEM)…”
    LE DOCTEUR APRES LA MORT!
    COMME SI VOUS N’ETIEZ PAS PRESENT PENDANT TOUTES CES ANNEES QUAND L’AEEM S’EST TRANSFORME EN UNE SORTE DE “PIOVRA” MALIENNE

  4. KAMANKOLE merci pour l’intelligence et la lumière, adieu a l’AEEM et quand a sangare avec son QI tres bas il n’a pas la capacité de comprendre ou analyser la situation, c’est un écervelé et un troll des tres corrompus, nepotistes et médiocres politiciens dirigeants de l’ADEMA-PASJ

  5. La dissolution de l’AEEM a même pris beaucoup trop de temps, cela devrait intervenir depuis le premier mort. Ceux qui sont tué sont aussi des enfants d’autrui. Je suis sûr que tous ceux qui ont gesticulé au cours de la rencontre ne souhaiteraient jamais que leurs enfants ou leurs frères ne perdent sauvagement la vie au cours d’un simple remaniement du bureau de l’AEEM. Disons nous la vérité, l’AEEM a trop tué, maintenenant la récréation est terminée, la dissolution est irrévocable. Et tous ceux qui ont occupé le poste de Secrétaire Général de l’AEEM doivent être poursuivi pour homicide involontaire devant les tribunaux et que les responsabilités soient situées. Quand je vois Opéri BERTHE qui hausse le ton, c’est choquant. Je pris Dieu qu’un de ses enfants soit tuer de la même sorte.

    • La structure AEEM est aussi victime des violences.
      Elle n’est pas là pour seulement les élèves et étudiants d’aujourd’hui, mais aussi pour les générations futures.
      L’AEEM est une PERSONNE MORALE.
      Elle a été mise en place pour lutter à la satisfaction des revendications des élèves et étudiants du Mali.
      ON NE PEUT PAS LA PUNIR POUR LES ÉCARTS DES CONTEMPORAINS.
      S’il y a crime, les coupables doivent être recherchés et punis par la justice.
      Par ailleurs,le ministère de l’éducation nationale doit annuler la mise en place du bureau,sanctionner tous les participants,si des violences sont constatées qu’il y ait mort d’hommes ou pas.
      L’AEEM, personne morale,n’est pas coupable des agissements de ses animateurs.
      Ces derniers sont sous la responsabilité du ministère de l’éducation nationale qui doit assumer ses responsabilités.
      Le syndicat des enseignants aussi doit se faire respecter.
      L’INDISCIPLINE DANS L’ESPACE SCOLAIRE, C’EST D’ABORD L’AFFAIRE DES ENSEIGNANTS.
      Les étudiants doivent du respect aux enseignants en se comportant dignement dans l’espace scolaire.
      S’ils ne le font pas, les syndicats des enseignants doivent l’imposer en demandant et obtenir la tête de tout étudiant indiscipliné par des sanctions conformes aux règlements en vigueur.
      LES SYNDICATS ONT LE POUVOIR DE FAIRE RESPECTER LEURS MEMBRES PAR DES ACTIONS SYNDICALES EFFICACES.
      On ne les voit manifester que s’il s’agit de leurs situations financières.
      IMPOSER LA DISCIPLINE SANS LAQUELLE ILS NE PEUVENT PAS TRAVAILLER CONVENABLEMENT NE SEMBLE PAS ÊTRE LEURS PRÉOCCUPATIONS.
      Le gouvernement, animé par des hommes politiques, carressse généralement dans le sens de la poile pour éviter que ses actions soient pénalisées par des mouvements des étudiants.
      Le contre-poids à l’AEEM, ce sont les syndicats des enseignants.
      Ils peuvent obliger le gouvernement à sanctionner les étudiants indisciplinés même s’ils sont membres des différents bureaux de l’AEEM.
      Ils peuvent l’obliger à sécuriser l’espace scolaire en excluant de l’effectif de l’éducation tout étudiant en possession des objets dangereux.
      L’AEEM n’a pas comme objectif de sécuriser l’espace scolaire.
      C’est réserver au ministère de l’éducation nationale.
      Si ses animateurs se rendent coupable de violence,le ministère de l’éducation n’a pas pris ses responsabilités.
      S’il y a assassinat d’étudiant, c’est la faute au ministère de l’éducation, pas à l’AEEM qui n’a pas et ne doit pas avoir les moyens de sécuriser l’espace scolaire.
      LES PARENTS DES ÉTUDIANTS ASSASSINÉS DOIVENT ACCUSER LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION,NON L’AEEM.
      Un étudiant, dans l’espace scolaire, sa sécurité est assurée par le ministère de l’éducation, non par l’AEEM.
      La DISSOLUTION DE L’AEEM est une fuite de responsabilité du gouvernement.

  6. Au lieu d’encourager les étudiants à se soucier de leur études pour faire avancer le pays, on les encourage dans des structures qui ne servent qu’à les distraire et créer et l’animosité entre eux. Des frères qui doivent plutôt étudier ensemble pour un avenir meilleur. A quoi sert l’AEEM???

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