Les examens de fin d’année scolaire 2023-2024 donneront leur top départ lundi avec l’examen du Certificat d’aptitude professionnelle (Cap). Les préparatifs se déroulent dans les établissements scolaires du fondamental, secondaire, technique et professionnel. Notre équipe de reportage en a fait le constat au niveau du groupe scolaire privé «Gnetaaso» de N’Tabacoro et des groupes scolaires publics franco-arabe de Banankabougou et de Magnambougou-Projet.
À Gnetaaso, les candidats au diplôme d’études fondamentales (DEF) ont été déjà examinés pour le 3è trimestre. Les séances de révisions de leçons, démarrées la semaine dernière, portent sur les matières «principales» : rédaction, dictée-questions, histoire et géographie, mathématiques, biologie, physique-chimie, anglais et éducation civique et morale (ECM). Les séances de révisions exécutées entre 70 à 80% se poursuivent jusqu’à la veille du DEF.
Le Groupe scolaire privé «Gnetaaso» de N’Tabacoro, qui compte trois classes de 9è année présente 127 candidats dont 68 filles à l’examen du DEF. Ces postulants doivent composer dans les centres d’examen du Groupe scolaire Mariam Samaké de Niamana. Avec 18,29 de moyenne, M’Bagamé Daniel Dembélé est le candidat au bac qui a obtenu la plus forte moyenne. Le directeur du Groupe scolaire privé «Gnetaaso» et directeur des études du lycée «Gnetaaso» (LGN), Diakalidia Diabaté, a déploré le fait que certains candidats sont irréguliers aux séances de révisions.
Une équipe d’enseignants a débuté depuis le 13 mai les séances de révisions de leçons au lycée privé «Gnetaaso». Ces séances d’exercice appelées «prépare-bac» se poursuivent jusqu’à la veille du DEF. Les révisions qui s’intéressent au traitement des anciens sujets d’examens de 2010 à 2024 ont lieu tous les jours de 16h à 18h. Il faut ajouter que le lycée «Gnetaaso» qui a quatre classes de 12è année présente 120 candidats au baccalauréat (bac 2024). Ces élèves doivent composer au centre du lycée Public de Niamana, aux lycées privés des «Grands Hogons», Biya et «Hadja Bassitan Koné».
Séances de révision-Si certains enseignants poursuivent avec l’exécution du reste des programmes scolaires au Groupe scolaire «franco-arabe» de Banankabougou, d’autres ont déjà commencé les séances de révisions des matières au DEF. L’exécution du reste des programmes scolaires se déroule dans les disciplines comme la physique-chimie et la biologie. Cela est dû à l’arrêt de travail des enseignants qui, à un moment donné, réclamaient leurs salaires et du fait que les programmes de ces matières principales sont trop vastes et accompagnés de croquis. Pour les révisions, les enseignants traitent les anciens sujets des matières au DEF pour les candidats afin que ceux-ci ne soient pas surpris de tomber sur ces matières à l’examen.
Si les programmes scolaires sont exécutés à 95%, les révisions se poursuivent, nous confie la directrice du second cycle du Groupe scolaire «franco-arabe» Mme Djènèba Traoré qui précise que son établissement scolaire qui compte deux classes de 9è année présente 74 candidats dont 40 filles au DEF. Les révisions des matières au DEF sont exécutées à 100% au niveau du Groupe scolaire de Magnambougou-Projet. En plus de deux types de cours de remédiation pris en charge par les enseignants et l’Ong «Right to Play» (RTP), l’établissement scolaire a organisé un DEF blanc le 9 mai pour jauger le niveau de ces candidats. Ce test très serré a produit des résultats passables de 12%. La plus forte note est 15 de moyenne, tandis que la faible moyenne est zéro. Ces résultats sont satisfaisants, assure le directeur-coordonnateur du Groupe scolaire Magnambougou-Projet, Abdoulaye Mariko.
Il est utile de rappeler que le Groupe scolaire de Magnambougou-Projet qui compte six classes de 9è année présente 477 candidats, dont 233 filles. Ces candidats doivent composer dans six centres : Magnambougou-Projet, 1er cycle, marché, l’école privée «Séko-Tra», le Groupe scolaire privé la «Farandole» et l’école Sogniko 3». L’une des candidates au DEF Lala Cissé s’exerce seule et participe aux groupes d’exercices avec ses camarades. Elle s’est dite prête pour affronter les épreuves du DEF, mais sa «bête noire» reste les mathématiques. en revanche son camarade Ahamadou Haïdara, lui aussi candidat, ne se retrouve pas du tout dans l’anglais. Il compte obtenir 13 à 14 de moyenne au DEF.
Sidi WAGUE