La nouvelle année 2025 risque d’être très compliquée pour l’administration universitaire et les étudiants du Mali car la Coordination des Syndicats de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (SNESUP-SECMA) compte observer une grève de 144 heures de fin janvier au début février 2025.
L’information a été rendue publique par la Coordination des Syndicats de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique composée du SNESUP et du SECMA à travers la lettre N°2024-021/SNESUP-SECMA avec objet un préavis de grève envoyé ce lundi 30 décembre 2024 à M Ministre du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue social.
Selon les Secrétaires généraux du SNESUP-SECMA Dr Alou Diarra et Dr Bakary BERTHE, l’ordonnance N° 2017-036/P-RM du 27 septembre 2017, portant Statuts des Enseignants-Chercheurs de l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique ; de l’article 34 du Décret N° 2017-0850/P-RM du 09 octobre 2017 fixant les modalités d’application du Statut des Enseignants-Chercheurs de l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique et de la loi N° 87-47/AN-RM du 10 août 1987, relative à l’exercice du droit de grève dans les services publics en considération des conclusions de l’Assemblée Générale Unitaire du 24 décembre 2024 à la FST et les recommandations de la réunion de la coordination du 28 décembre 2024. N’ont d’autre choix que de décréter une grève de 144 heures, allant du lundi 27 janvier au samedi 15 février 2025, automatiquement renouvelable, si leur revendication n’est pas satisfaite telle que l’application immédiate de la prime de recherche avec rappel, à compter de la date de signature de l’ordonnance 2017.
Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net
Vous êtes qui pour paralyser notre pays qui est dans des difficultés depuis quatre ans? Vous êtes inhumains et inconscients, mais l’histoire vous jugera très bientôt. Il faut négocier et négocier sinon si ça chavire ce bateau Mali, nous y périrons tous. N’arrivons pas là. Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. Albert EINSTEIN