Enseignement catholique du Mali : Un de ses produits déplore l’approche du PM sur la question

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Analysant les explications données récemment par le Premier ministre de la Transition, Dr. Choguel K. Maïga, suite à la décision de l’Eglise catholique de fermer ses écoles, M. Kanouté, un des produits de l’école catholique, dit avoir l’impression que le PM n’a pas été très bien renseigné sur ce sujet par les membres de son cabinet. C’est pourquoi, dit-il, son approche de la question des subventions des écoles catholique semble biaisée et superficielle.

Pour M. Kanouté, le PM aurait pu dissocier clairement la situation des écoles privées à but lucratif dont les promoteurs vivent de l’activité de leurs écoles de celle des écoles catholiques qui ont plutôt un caractère social. A l’entendre, l’Eglise catholique ne vit pas des subventions de l’Etat, ni des frais de scolarités de ses écoles, mais elle injecte plutôt ses propres moyens pour que des milliers d’enfants maliens puissent être scolarisés avec un enseignement de qualité.

“Combien d’entre nous sont passés par les écoles de la mission catholique de leur paroisse à une certaine époque ?” interroge-t-il. Toutefois, M. Kanouté reste convaincu qu’aujourd’hui, si l’école de la mission catholique n’existait pas à l’époque, il ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.

“Beaucoup d’entre vous sont dans le même cas, car de nombreux cadres maliens y ont été formés parce que l’État qui a le devoir d’éduquer ses enfants n’a pas créé d’écoles proches de leurs villages. L’Eglise catholique contribue ainsi à l’éducation des enfants maliens”, réitère-t-il. Le PM ignorait-il ce caractère social de l’école catholique ?

Selon lui, dans les villes, certains parents d’élèves recherchent la qualité de l’éducation des écoles catholiques. “Ici, à Kati Attbougou, un de mes voisins musulmans a fait le choix d’amener chaque matin, ses 3 enfants jusqu’à l’école Saint Kisito à Lafiabougou pour la qualité de l’éducation. Le Premier ministre aurait pu éviter ainsi des amalgames”, conclut-il.

Ibrahima Ndiaye

 

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Tiecoura Daniel, la premiere phrase de ton post dit tout, car nous savons tous que c’est un devoir de l’Etat de mettre l’Ecole/l’Education a la disposition de ses filles et fils donc tenant compte de cela, le gouvernement doit aider celui qui l’aide a accomplir son devoir régalien et les Ecoles Catholiques qui ont toujours ete privées et sociales jouent ce role tout en respectant scrupuleusement le Curriculum d’Enseignement National du Mali. Donc au lieu de penser que c’est l’Etat qui aide les Ecoles Catholiques c’est le contraire ce sont les Ecoles Catholiques qui aident l’Etat a former nos enfants pour un meilleur future. Il faut continuer a les subventionner et a les aider pour qu’elles nous aident.
    Fanga, je suis d’accord avec toi que Mr Kanoute n’a rien compris car il est epidermic dans sa réponse et le journaliste Ibrahim NDiaye n’est pas du tout un ami du Premier Ministre, un autre journaliste vegetatif!

  2. “Pour M. Kanouté, le PM aurait pu dissocier clairement la situation des écoles privées à but lucratif dont les promoteurs vivent de l’activité de leurs écoles de celle des écoles catholiques qui ont plutôt un caractère social.”

    Kanouté, sabali !

    Ce n’est pas une décision personnelle du premier ministre. C’est une décision du gouvernement du Mali.

    Et la décision d’arrêter de subventionner les écoles privées catholiques est légale par rapport au respect du principe de laïcité et très équitable par rapport aux autres religions, y compris de la religion majoritaire, qui dans le pays ne bénéficient pas de ce type de subvention.

    A mon avis, le seul enseignant que le gouvernement doit désormais subventionner dans le privé, c’est l’enseignement dans les langues nationales africaines devenues les seules langues officielles au Mali.

    • Mr kanouté a dit que le 1er ministre a été mal renseigné, ensuite l’école privée catholique est une association à but non lucrative, ce qui lui aurait valu dans tous les cas la subvention au titre d’association d’utilité publique aux termes de la loi. Ce qui vous trompe c’est l’appelation “Privée Catholique ” ne signifie pas cette école enseigne la religion. Le Privé Catholique a signé un contrat avec l’Etat aux termes duquel le programme enseigné est le programme d’enseignement général de l’État . Le catéchisme est dispensé aux seuls enfants chrétien et cela en dehors des heures normales de cour. Autre obligation tous les enfants y sont admis sans distinction de race ou de religion, tous sont traités sur le même pieds d’égalité sans aucune faveur pour les enfants chrétiens. Vous devrez au vu de ces éléments éviter de confondrevles écoles privées catholiques avec les medersas

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