Des arrêts de travail, des sit-in sont devenus les modes opératoires des syndicats des travailleurs du Mali depuis un certains temps pour revendiquer leur dû envers les autorités de transition malgré que le gouvernement scande que les caisses de l’État sont vides où l’état appelle à la résilience…Aujourd’hui le Comité Syndical du Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia affilié au Syndicat National de l’Éducation et de la Culture (SNEC) ne veut plus entendre parler de résilience et en a décidé d’observer un arrêt de travail jusqu’au paiement intégral de leur salaire.
Pour l’amour du pays et la résilience, les travailleurs du Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasséke Kouyaté (CAMM BFK) ont accepté de travailler plus d’un an sans salaire. Et aujourd’hui, il semblerait que certains d’entre eux ne peuvent plus tenir car ils n’ont plus rien. C’est pourquoi ils ont décidé d’arrêter le travail jusqu’au paiement intégral de leur salaire et en appelle aux Ministres de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme et le Ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social de leur mettre dans leur droit en payant leurs salaires.
Plus loin, il détaillera que le travail des vacataires au conservatoire et celui supplémentaire sont extrêmement essentiels au bon fonctionnement de leur établissement. Pourtant, ces efforts ne sont ni reconnus, ni rémunérés à leur juste valeur ; ce qui, au regard de leurs textes législatifs, révèle une profonde injustice et une atteinte à la dignité dU personnel concerné, ayant pour conséquence la difficulté aujourd’hui pour certains de leurs collègues vacataires de venir dispenser des cours, faute de ressources propres. Face à une telle impasse : « nous n’avons plus d’autre choix que d’observer un arrêt de travail pour entrer en possession de nos droits. Cet arrêt sera maintenu jusqu’au paiement intégral des rémunérations des vacataires et des heures supplémentaires du personnel du Conservatoire des Arts. » Déclare t’il au Ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social.
Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net