Éditorial : Tous aux avant-postes avec les FAMA !

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L’attaque terroriste dont a fait l’objet une patrouille des forces armées nationales les 25, 26 et 27 juillet à Tinzaouatène, localité jouxtant le frontière algérienne, nous rappelle, si besoin en était encore, notre devoir sacré de soutenir grandement les FAMA. Le grand peuple du Mali, à l’exception notoire d’une poignée d’indignes apatrides, a douloureusement ressenti dans sa chair et dans son âme cet énième coup criminel ayant visé nos vaillants soldats. Il ne sera certainement pas- malheureusement- le dernier des complots fomentés de l’extérieur et dont les bras exécuteurs sont certains des nôtres appuyés par des mercenaires de toutes les nationalités, ukrainiennes en particulier ces derniers temps. Mais la riposte vigoureuse des FAMA, qui continuent la traque des hordes se nourrissant de notre sang, a rassuré les patriotes. L’Armée nationale ne faiblira point dans l’accomplissement de sa mission sacrée de défendre le territoire national, les populations et leurs biens. Le Doyen Seydou Badian Kouyaté a dit à qui veut l’entendre que « Nous ne sommes pas une création coloniale », nous sommes véritablement un peuple qui ne se laisse pas dompter comme un lapin sauvage pris dans le piège. Les envahisseurs français, en revisitant leurs archives (militaires et politiques), verront que sur notre terre, ils ont mis 38 ans pour parvenir à leur fin quand il leur a suffi quelques mois pour venir à bout en d’autres lieux. Aujourd’hui, avec notre institution militaire consciente de l’ampleur et de la vastitude des hostilités multiples et multiformes visant sans cesse au cœur notre patrie, saura résolument faire face à toutes les menées ; nos officiers ont le savoir-nécessaire pour cela, les soldats et caporaux sont d’un patriotisme et d’une intrépidité absolument gagneurs. Le Mali nôtre est en train de vivre, sans doute pour longtemps encore (le terrorisme et ses bailleurs et bailleurs ne reculeront devant rien pour nous faire rendre gorge), des moments difficiles, tragiques mêmes, mais ces moments vont révéler au monde entier notre identité de peuple digne réfractaire à la subordination et à la servilité, c’est certain. L’Armée nationale est la colonne vertébrale de notre nation et celle-ci est son premier et inlassable soutien. C’est à ce prix que nous vaincrons.

L’attaque terroriste des 25, 26 et 27 juillet 2024 est une grande alerte. Elle procède de la vengeance des trois déesses particulièrement criminelles que l’on nomme les Furies. C’est parce que notre Armée nationale, quelques jours seulement après que le ministre français de la défense ait annoncé l’inéluctable partition du Mali, a réussi à libérer Kidal le 14 novembre 2023 grâce à de savantes stratégies militaires qui ont surpris les experts des états-majors et les professeurs des Ecole militaires d’ailleurs. C’est aussi parce que l’Algérie, à qui la France a férocement fait subir 132 ans de colonisation et qui a obtenu son indépendance avec le soutien décisif du Mali, se comporte en toute ingratitude à l’égard de notre pays en faisant de son territoire contre nous une base d’hébergement, d’entraînement et de repli pour les terroristes armés, et de refuge pour les dirigeants des séditions, des autonomistes, séparatistes, indépendantistes, narcotrafiquants et trafiquants d’armes. Tout le mal que l’Algérie veut au Mali, c’est parce qu’elle a perdu les facilités de faire main basse sur les ressources du Nord de notre territoire qu’elle ne peut plus exploiter librement, c’est parce que, aussi, elle a assisté impuissante à la cuisante défaite des forces du mal qu’elle entretenait pour des visées maléfiques sur le voisin malien. Un volumineux livre a été récemment publié sous le titre de « KIDAL VAUT BIEN UNE GUERRE ». Ecrit par Nourredine Ayadi, ancien ambassadeur d’Algérie au Mali, avec sans doute l’appui des conspirateurs français, comme c’est le cas pour ce qui est du livre perfide de colonel Alpha Yaya Sangaré, il nous dit combien l’Algérie et ses complices n’auront de cesse à vouloir nous arracher Kidal. L’attaque des 25, 26 et 27 juillet 2024, c’est enfin ( ?) la Mauritanie qui a perdu ses illusions d’exercer son autorité sur Kidal qui était en passe de devenir un protectorat. C’est pour cette raison que des véhicules immatriculés en Mauritanie ont largement contribué à la campagne d’un certain IBK qui a rempilé en 2018 pour, c’est désormais évident, mener à terme la partition du Mali, en cédant Kidal à la France, à l’Algérie et à la Mauritanie. Il a toujours été dit que l’argent est le nerf de la guerre : vérité d’hier, vérité éternelle. Il importe que les Maliens contribuent fortement à l’effort de guerre, ces guerres que l’on ne cessera pas de nous imposer, pour sauvegarder l’intégrité de notre territoire, protéger nos populations et nos pays. L’ennemi, qui s’entend au pluriel, a découvert le front au-dedans comme au dehors. Et notre hymne national nous invite dans ce cas de quitter, tous, la réserve pour les remparts, les avant-postes. C’est l’heure de rejoindre tous ensemble les FAMA sur tous les théâtres d’opération, chacun selon ses capacités. Une de celles-ci est de cotiser 1.000 Fcfa par mois au profit de l’Armée nationale. Nous, 23 millions de Maliens, contribuerons alors à réunir 23 milliards tous les mois. C’est possible puisque certains peuvent acquitter la cotisation pour 10 ou 20 (10.000 Fcfa ou 20.000 Fcfa), voire plus, pour ceux qui n’en ont pas les moyens. Si des patriotes généreux s’y engageaient,  même les bébés et les enfants à naître auront contribué à l’effort de guerre…

 

Amadou N’Fa Diallo

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